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Chez J. F. Quillau, 1761
 

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xxiii ページ - Ofcur ! j'aime cette fille : mais fon cœur s'eft fixé fur toi, & rien ne peut guérir Dermid. Viens , perce ce fein, Ofcur , foulage-moi , mon ami , avec ton épée. O fils de Morni! mon épée ne fera jamais teinte du fang de Dermid. Qui donc eft digne de verfer mon fang , ô Ofcur ? Que ma vie ne fe termine pas dans l'obfcurité : ce n'eftque de la main d'Ofcur que je dois périr.
xv ページ - ... leur impétuofité , toute leur énergie ; des hommes , dont l'efprit n'ayant que peu d'idées abftraites & point de termes pour les rendre , eft forcé de recourir aux images matérielles pour exprimer leurs penfées ; de tels hommes, dis-je, paroiffent le plus propres à parler le langage de l'imagination & des paffions. L'ame, en fe repliant fur elle-même, fe détache en quelque forte des objets extérieurs ; l'habitude de la réflexion & de la penfée émouffe la fenfibilité de l'imagination...
194 ページ - On délie alors le paquet , & l'on trouve la partie métallique du galon pure & entière , fans être altérée dans fa couleur , ni diminuée de fon poids. Cette méthode eft beaucoup plus commode que la manière ordinaire de brûler l'or.
41 ページ - ... un nouvel ordre de choses, un nouvel univers, produit, engendré au moyen des lignes , des couleurs, du ciseau, des sons, des paroles? Nos observateurs et nos critiques modernes semblent ignorer ou avoir perdu de vue ces grands principes de toute poésie. Ces hommes froids n'ont jamais senti toute l'énergie des arts, ou ne les jugent que hors du moment où ces arts...
xvii ページ - ... une rofe nouvellement épanouie ; fes yeux étoient bleus , & fon regard étoit doux ; mais fon cœur étoit gros de trifteffe. O Fingal , renommé dans la guerre,' s'écria-t-elle, & vous, fils du Roi, fauvez-moi.
xiv ページ - Groenland & des montagnes de l'Ecoffe , que l'on verra la poéfie fous les couleurs fimples & naïves que lui a données la nature , & dépouillée de tous les traits étrangers qu'elle a empruntés chez les nations éclairées parles progrès de la raifon & des arts. La poéfie eft de toutes les nations & de toutes les langues, & peut-être que la grande poéfie , telle que la concevoient les anciens , appartient plus aux peuples encore barbares , qu'aux peuples plus inftruits & plus civilifés....
xxiv ページ - Mes mains font exercées à tirer de l'arc , &c mon pere fe çomplaifoit dans mon habileté. Elle arrive ; fon Amant fe cache derriere le bouclier ; la fleche vole , & perce le cœur d'Ofcur. Bénis foient l'arc & la main d'où cette fleche eft partie ! Je tombe avec plaifir dans les bras de la mort.
xx ページ - ... il tomba comme un chêne de la montagne , couronné d'une gelée étincelante. Il parut comme un rocher au milieu de la plaine. . . Ici repofent la fille de beauté & le plus brave des hommes. Ici tomberent en un même jour la belle & le vaillant. O fils d'Alpin , les maux des vieillards font grands; leurs pleurs coulent fur le paffé. Voilà ce qui caufoit ma trifteffe ; le fouvenir a éveillé ma douMonfijs Ofcur étoit brave;- mais Ofcur aujourd'hui n'eft plus.
xviii ページ - Uliin , û fameux dans la guerre ; je me fuis arrachée aux embraffemens de celui qui vouloit deshonorer mon fang. Cremor, l'ami des hommes , Cremor , le Prince d'Inverne , étoit mon pere. Les plus jeunes fils de Fingal fe leverent , Carril habile à tirer de l'arc, Fillan aimé des belles, & Fergus le premier à la courfe.
xvi ページ - ... réflexions. Nous ajouterons seulement ici que le langage figuré et métaphorique n'est pas ce qui constitue le langage poétique : le caractère poétique des langues est particulièrement attaché au mélange agréable des sons » dans les mots et à l'ordre harmonieux et varié de"s mots dans le discours. Dans la formation des langues , les mots n'étant faits que pour l'oreille devoient s'adresser directement et plus sensiblement à l'organe, et réveiller dans l'ame l'image...

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