Histoire de Napoléon et de la grande-armée pendant l'année 1812, 第 2 巻

前表紙
Baudouin frères, 1826 - 448 ページ
 

他の版 - すべて表示

多く使われている語句

人気のある引用

63 ページ - J'ai embelli pendant huit ans cette campagne, et j'y ai vécu heureux au sein de ma famille ; les habitants de cette terre, au nombre de dix-sept cent vingt, la quittent à votre approche, et moi je mets le feu à ma maison pour qu'elle ne soit pas souillée par votre présence. Français, je vous ai abandonné mes deux maisons de Moscou, avec un mobilier d'un demi-million de roubles. Ici vous ne trouverez que des cendres.
44 ページ - Dès la première nuit, celle du 14 au 15, un globe enflammé s'était abaissé sur le palais du prince Troubetskoï, et l'avait consumé ; c'était un signal. Aussitôt le feu avait été mis à la bourse ; on avait aperçu des soldats de police russes l'attiser avec des lances goudronnées. Ici, des obus perfidement placés venaient d'éclater dans les poêles de plusieurs maisons ; ils avaientblessé les militaires qui se pressaient autour.
329 ページ - Beaucoup de ceux qui s'étaient lancés les premiers dans cette foule de désespérés, ayant manqué le pont, voulurent l'escalader par ses côtés ; mais la plupart furent repoussés dans le fleuve. Ce fut là qu'on aperçut des femmes au milieu des glaçons, avec leurs enfants dans leurs bras, les élevant à mesure qu'elles s'enfonçaient ; déjà submergées, leurs bras...
378 ページ - Lithuaniens, que nous abandonnions après les avoir tant compromis, en recueillirent et en secoururent quelques-uns ; mais les Juifs, que nous avions protégés, repoussèrent les autres. Ils firent bien plus : la vue de tant de douleurs irrita leur cupidité. Toutefois, si leur infâme avarice, spéculant sur nos misères, se fût contentée de vendre au poids de l'or de faibles secours, l'histoire dédaignerait de salir ses pages de ce détail dégoûtant; mais qu'ils aient attiré nos malheureux...
41 ページ - Deux officiers s'étaient établis dans un des bâtiments du Kremlin. De là leur vue pouvait embrasser le nord et l'ouest de la ville. Vers minuit une clarté extraordinaire les réveille. Ils regardent et voient des flammes remplir des palais, dont elles illuminent d'abord et font bientôt écrouler l'élégante et noble architecture. Ils remarquent que le vent du nord chasse directement ces flammes sur le Kremlin, et s'inquiètent pour cette enceinte, où reposaient l'élite de l'armée et son...
367 ページ - ... leur barbe, leurs cheveux étaient hérissés de glaçons, et chaque mouvement était une douleur! Ils ne les plaignaient même pas; car enfin qu'avaient-ils perdu en succombant? Que quittaientils? On souffrait tant! On était encore si loin de la France ! si dépaysé par les aspects, par le malheur, que tous les doux souvenirs étaient rompus, et l'espoir presque détruit : aussi le plus grand nombre était devenu indifférent sur la mort, par nécessité, par habitude de la voir, par ton ,...
51 ページ - Ce fut par cet étroit passage que Napoléon , ses officiers et sa garde, parvinrent à s'échapper du Kremlin. Mais qu'avaient-ils gagné à cette sortie? Plus près de l'incendie, ils ne pouvaient ni reculer, ni demeurer; et comment avancer, comment s'élancer à travers les vagues de cette mer de feu?
330 ページ - Le flot d'hommes qui venait derrière, ignorant ce malheur, n'écoutant pas les cris des premiers, poussèrent devant eux, et les jetèrent dans le gouffre, où ils furent précipités à leur tour. « Tout alors se dirigea vers l'autre pont. Une multitude de gros caissons, de lourdes voitures et de pièces d'artillerie y affluèrent de toutes parts. Dirigées...
43 ページ - L'élite de l'armée et l'empereur étaient perdus, si une seule de ces flammèches qui volaient sur nos têtes, s'était posée sur un seul caisson. C'est ainsi que pendant plusieurs heures, de chacune des étincelles qui traversaient les airs, dépendit le sort de l'armée entière.
429 ページ - ... honteuse faiblesse, dépourvu de toute énergie morale et physique, et d'avoir affligé l'âme du lecteur par d'horribles peintures répandues dans un millier de pages, pour en revenir au point d'où il aurait dû partir, c'est-à-dire à la vérité? Il termine ainsi : «Compagnons, mon œuvre « est finie. Maintenant c'est à vous de rendre « témoignage à la vérité de ce tableau. Ses cou« leurs paraîtront pâles sans doute à vos yeux « et à vos cœurs encore tout remplis de ces

書誌情報