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La terre d'Eaubonne, appartenant au sieur Eaubonne, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

Vne maison sise à Auberuilliers, appartenant au sieur Montelon, auocat, deux mil liures;

cy

La terre de L'Essart, appartenant au sieur Besnard, deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures; La terre de Marly la Ville, appartenant au sieur d'Hodicy (hodicq)', cy deuant président aux Enquestes, quatre mil liures;

La terre de Mortefontaine, appartenant à la veuue du sieur Hautman, trois mil liures;

La terre de Jusanuigny, appartenant au sieur Mollé, cy deuant président aux Enquestes, quatre mil liures; La terre de Brou, appartenant au sieur Feydeau', cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

La terre de Quincy, appartenant à la veuue du sieur de Quincy, deux mil liures;

Les terres de Griselles et Chaumoy, appartenantes au sieur de Boulx, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

La terre de Viermes et vne maison sise à Suresne, appartenans à la veuue du sieur Boulanger, cy deuant président aux Enquestes, quatre mil liures;

La terre du Fay, appartenant au sieur Palluau, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

La terre de La Douze, appartenant au sieur Charton3,

1 Voyez l'Esprit de guerre des Parisiens, etc. [1282].

* Abbé de Bernay. Voyez le Parlement burlesque de Pontoise, etc. [2701]. Il fut, en 1650, impliqué dans le procès du duc de Beaufort, de Gondy et de Broussel. Voyez les Causes de récusation contre monsieur le premier président, etc. [636], et l'Arrêt de la cour de parlement, etc. [278].

cy deuant président aux Requestes du Palais, quatre mil liures;

La terre de Margency, appartenant à la veuue du sieur président Fayette, deux mil liures;

La terre de Nogent et dépendances, appartenant au sieur du Tillet, cy deuant président aux Requestes du Palais, quatre mil liures;

La terre de Fleury, appartenant au sieur de Machault, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures; La terre de Chanvry, appartenant au sieur de Cottignon, trois mil liures;

Vne maison, sise au village de Villepreux, apparte-nant au sieur de Gondy, trois mil liures;

La terre et seigneurie d'Auron, appartenant au sieur de Bretonuilliers, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

Vne maison sise au village de Fontenay sous Bayeux, appartenant à maistre Milet, cy deuant procu

reur en ladite cour, mil liures;

La terre de Bourdeux et La Morlay, appartenans au sieur de Bocquemare1, cy deuant président aux Requestes du Palais, quatre mil liures;

Vne maison près S. Cloud, appartenant au sieur de La Gastine, deux mil liures;

La terre de Chailly, appartenant au sieur de Grasseteau, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

La terre de Giury, appartenant au sieur Courtin, cy deuant conseiller à ladite cour, trois mil liures;

1 Il est qualifié de royaliste dans l'Esprit de guerre des Parisiens, etc. [1282]. On peut d'ailleurs consulter ce pamphlet sur les partis que suivaient les divers membres du parlement en 1652.

La terre de Rubelle, appartenant au sieur Bonneau, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures; La terre de Gagny, appartenant au sieur Fezzary, deux mil liures;

La terre de La Houssaye, appartenant au sieur Pelletier, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

Vne maison appelée Ableiges, appartenant à la veuue du sieur d'Ableiges, trois mil liures;

La terre de Caumartim et Lhermitage, appartenans au sieur Le Fèure, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

La maison de Villers sur Marne, appartenant au sieur Gaumont, trois mil liures,

La maison d'Esboulets, appartenant au sieur Larcher, deux mil liures;

La terre de La Garenne Ahebly, appartenant au sieur Charlet, cy deuant conseiller en ladite cour, trois mil liures;

Vne maison sise au village de Montreuil, appartenant à maistre Drouet, cy deuant greffier en ladite

cour, deux mil liures;

Vne maison sise au village de S. Maur, appartenant au sieur Formé, deux mil liures;

La maison et terre de l'Estang et Garches, appartenant au sieur Talon, cy deuant auocat général au parlement, trois mil liures;

La terre de Breuiande, appartenant au sieur Mélian, cy deuant procureur général, quatre mil liures;

La terre de

appartenant au sieur de Bignon, cy deuant auocat général en ladite cour, trois mil

liures.

Somme totale du contenu au présent rolle: cinq cent vingt-trois mil liures.

Fait et arrêté au Conseil d'Estat du Roy, sa Maiesté y estant, la Reyne Régente sa mère présente, suiuant l'Arrest donné en iceluy, ce iourd'huy 15° iour de Féurier 1649. — Signé : Louis, et plus bas : DE GUÉNÉ–

GAUD.

Ode sur dom Ioseph de Illescas, prétendu enuoyé de l'archidvc Léopold [2582] '.

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(19 février 1649.)

Espagnols, nos bons amis

(Au moins si l'on vous veut croire),
Ce que vous auez promis,

Est-il fable? est-il histoire?
Vous nous aimez, dites-vous.
Donc les brebis et les loups
Sont en Paix dans la campagne;
Et l'on sçait en toutes parts
Que les fiers Lyons d'Espagne
Ne sont plus que des renards!

En vain, pensant nous tromper,

«<.... l'Agent de l'Archiduc Léopold, Lieutenant général du Roy d'Espagne au Pays bas, qui, le mesme iour dix-neufiesme Feurier, se présenta en l'assemblée du Parlement, auec lettres de créance de son Maistre, dattées à Bruxelles du 10 iour de ce mois, qui fit entendre que le pouuoir qui luy estoit donné, estoit d'offrir, de la part du Roy Catholique et de son Altesse Impériale, la Paix, et dire qu'ils mettoient entre les mains de Messieurs du Parlement leurs intérests et celuy du Duc de Lorraine, qui estoient inséparables......... »

Le Courrier françois [830], 6 arrivée.

L'on nous fait ce beau message;
Car pour se laisser dupper,
Toute la France est trop sage.
Vous pouuez en vn moment
Reprendre facilement
Tant de villes occupées;
Cependant vous aymez mieux
Offrir mesmes vos espées

Et vous soumettre en ces lieux!
O fourbes! l'on voit au iour

Le motif de vos grimaces.
Quoy! les Huissiers de la Cour
Ont-ils les clefs de vos Places?

Rare exemple d'amitié!

Vn Mineur vous fait pitié ;

Le peuple oppressé vous touche!
Hypocrites, scélérats,

Dont le cœur dément la bouche,
Paris ne vous croira pas.

Dom Ioseph (sauf le respect
Que l'on doit à l'ambassade),
Ma foy, vous m'estes suspect
De donner vne cassade.
Vous le diray ie, en vn mot?
L'Espagnol n'est pas si sot
Que de passer la frontière.
Et s'il cherche le cercueil
La France est vn Cimetière
Bien digne de son orgueil.

Mais pour vous ouurir mon cœur, (Sans pourtant qu'il vous desplaise), le vous croys fils d'vn Ligueur A grand busc et grande fraise. Vous estes mal desguisé, François Espagnolisé.

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