Histoire de la poésie provençale: cours fait à la Faculté des lettres de Paris, 第 3 巻

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J. Labitte, 1846
 

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134 ページ - I me connaissez-vous ? fait Aucassin. — Oui, je sais bien que vous êtes Aucassin, le fils du comte, et, si vous me dites pourquoi vous pleurez, je vous dirai ce que je fais ici. — Certes, fait Aucassin, je vous le dirai très volontiers.
223 ページ - ... l'institution d'une université à Toulouse , vers le milieu du treizième siècle, la guerre déclarée aux livres écrits en langue romane , et particulièrement à ceux où l'on voyait quelque chose d'hérétique ou de favorable à l'hérésie, accélérèrent la chute de la littérature provençale; elle la tuèrent en fleur, sans lui laisser le temps de porter des fruits. Dès les premières années du quatorzième siècle , on n'écrivait presque plus en provençal, et dans le peu qui s'écrivait,...
223 ページ - ... Lombardie, et que cependant ces contrées ont fourni plus d'un troubadour. Pour ces divers motifs, Fauriel regarde comme parfaitement apocryphes les notices concernant Guillaume de Tudela. Le véritable auteur était un troubadour de Toulouse ou du voisinage, et, « s'il a caché son nom et sa condition sous des fictions qui •< n'ont pas même le spécieux de la vraisemblance, ce n'a pas été « par un caprice individuel : il l'a fait à dessein, et pour se con...
27 ページ - OF, il y avait là un damoiseau , encore jeune garçon , qui , entendant ce propos du roi , lui répond hardiment : « Si les traîtres portaient des marques de ce « qu'ils sont, vos cheveux, au lieu d'être noirs, seraient rouges. « Mais faites ce que vous voudrez , Gérard est si bon maître de « guerre, qu'il n'aura jamais peur de la vôtre. » Charles, apparemment accoutumé à s'entendre dire des choses pareilles , ne s'arrête pas. à celle-là , et envoie un jeune chevalier de ses amis...
271 ページ - On entreverrait à peine les côtés superstitieux ou équivoques de son caractère, si l'on n'entendait avec quelle naïveté il manifeste devant les siens sa surprise d'être parfois vaincu, de ne pas être invariablement heureux dans ses projets, lui Simon, lui le champion de l'église et de la foi, lui le fléau de l'hérésie; si l'on ne voyait ce guerrier, partout ailleurs si intraitable et si fier, toujours prêt à s'humilier devant les puissances ecclésiastiques, et à leur demander pardon...
27 ページ - Les tableaux des batailles et dt-s délibérations des deux antagonistes avec leurs conseillers respectifs, sont les seuls qui soient développés avec un certain soin et dessinés avec quelque détail; hors de là, tout est ébauché à grands traits, indiqué...
27 ページ - Les deux mariages se sont faits, à ce qu'il paraît, en même temps et dans le même lieu, et le moment est venu où les deux couples vont se séparer pour se rendre chacun à sa demeure et à ses affaires respectives. Ce moment donne lieu à une scène doublement remarquable par l'importance qu'elle a dans la suite du roman, et comme un exemple frappant de ce que la galanterie chevaleresque était, au douzième siècle, dans lès mœurs et les idées provençales.
111 ページ - Mothe est le premier à répondre : « Par Dieu, fait-il, beau sire oncle, quand la faim nous presse, Je ne vois d'autre parti pour notre soulagement, Si ce n'est de manger nos roussins et nos destriers. Bonne était la chair du mulet que nous avons mangé hier; Nous avons cinquante chevaux à manger, Et quand le dernier aura été mangé, Que chacun de nous mange son compagnon. Celui qui se défendra le plus mal ou qui se montrera lâche, Celui-là, par droit et justice, sera mangé le premier....
159 ページ - France, aurtout en Normandie, et même en Angleterre, dans la brillante période de la littérature anglo-normande. Dans ces derniers pays, tout concours poétique du genre dont il s'agit fut nommé d'une manière absolue, le Puy, le Puy d'amour, du nom de la ville ou avait lieu celui de ces concours qui avait donné l'idée de tous les autres. De ces réunions, de ces concours académiques...
201 ページ - ... est toujours exempt de sensualité; c'est une espèce de culte dégagé de toutes les habitudes, de tous les plaisirs qui pourraient en ternir la pureté, et affaiblir l'énergie morale, l'amour de gloire dont il est censé l'âme.

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