La perception de ces droits n'est exigible qu'à dater du 12 juin 1854, et sculement pour les nouvelles œuvres dramatiques et les nouvelles compositions musicales. (Convention, article additionnel.)

Aucune formalité spéciale n'est prescrite pour l'exercice de ce droit.

La propriété des œuvres musicales s'étend aux morceaux dits arrangements, composés sur des motifs extraits de. ces mêmes œuvres. Les contestations qui s'élèveraient à ce sujet sont réservées à l'appréciation des tribunaux respectifs. (Convention, art. 1er.)

Prohibition des contrefaçons. L'introduction, la circulation, la vente et l'exposition, dans chacun des deux Etats, d'ouvrages ou objets de reproduction non autorisée sont prohibées depuis le 12 mai 1854, soit que lesdites reproductions proviennent de l'un des deux pays, soit qu'elles proviennent d'un pays étranger quelconque. (Convention, art. 8.)

Cette prohibition n'atteint pas les ouvrages en cours de fabrication, ou fabriqués, ou importés antérieurement à la mise en vigueur de la convention et estampillés ainsi qu'il sera dit plus loín. (Ibid., art. 8, 13 et 14.)

La même interdiction s'applique aux livres expédiés en transit dans les limites et conditions fixées par la législation de chacun des deux Etats. (Ibid.)

Est interdite l'entrée sur le territoire français et sur le territoire belge des ouvrages que des éditeurs français ou belges auraient acquis le droit de réimprimer, avec la réserve que ces réimpressions ne seraient autorisées que pour la vente en France et en Belgique et sur des marchés tiers. Les ouvrages auxquels cette disposition sera applicable devront porter sur leurs titre et couverture, les mots : Edition interdite en Belgique (en France), et autorisée pour la France (la Belgique) et l'étranger. (Déclaration supplémentaire.)

Pénalité. En cas de contravention, la saisie des objets de contrefaçon est opérée et les tribunaux appliquent les peines déterminées par les législations respectives, de la même manière. que si l'infraction avait été commise au préjudice d'un ouvrage ou d'une production d'origine nationale. (Convention, art. 9.)

Les caractères constituant la contrefaçon sont déterminés par les tribunaux de l'un et de l'autre pays, d'après la législation en vigueur dans chacun des deux Etats. (Ibid.)

Exportation, importation, certificat d'origine. Les livres d'importation licite venant de Belgique, sont admis en France, tant à l'entrée qu'au transit direct. ou par entrepôt, par les bureaux de Lille, Valenciennes, Givet, Longwy, Strasbourg, les Rousses, Pont de Beauvoisin, Marseille, le Havre, Bayonne et Bastia. (Convention, art. 10, et réglement, art. 11.)

Si les intéressés le désirent, les livres déclarés à l'entrée sont expédiés directement en France, sur la direction de l'imprimerie et de la librairie au ministère de l'intérieur, et en Belgique, sur l'entrepôt de Bruxelles, pour y subir les vérifications nécessaires. (Convention, art. 10.)

Un certificat d'origine doit accompagner les livres expédiés d'un pays dans l'autre ; il doit être souscrit par l'expéditeur, confirmé et dûment légalisé par l'autorité administrative du lieu de l'expédition. (Convention; art.10; et réglement, art. 12.)

Modèle du certificat d'origine exigé par la douane belge à l'entrée en Belgique 1.

Je, soussigné,. demeurant à (France), déclare que les ouvrages désignés ci-après, savoir :

Les droits a l'importation licite, par terre ou par mer, dans le territoire de l'empire français, des livres, papiers de toutes sortes, autres que les papiers de tenture, estampes, gravures, musique, lithographies, cartes géographiques ou marines, planches gravées, publiées dans toute l'étendue du royaume de Belgique, ainsi que des caractères et d'encre destinés à l'impression, demeurent fixés, pendant toute la durée de la convention, au taux ci après, par 100 kilogr. :. Livres en langue française, brochés, cartonnés ou reliés....

Papier de toute espèce, blanc, rayé pour musique, à pâte de couleur, co Torié ou maroquiné.......

Estampes, gravures, lihographies, cartes géographiques ou marines, musique, planches destinées à l'impression sur papier, autre que du papier de ten

ture ....

Caractères d'imprimerie neufs ou cli

chés......

Encre d'imprimerie...

20 fr.

25 >>

20 >>

30 >>

25 >>

(Convention, art. 18.)

Les bureaux d'exportation licite pour les ouvrages envoyés de France en Belgique sont : Bruxelles, Quiévrain (station); Verviers (station); Anvers, Liége, Mons, Gand, Tournay, Ostende, Westwezel, Mouscron (station). (Instruction belge du 24 avril 1854.)

1

L'importation de Belgique en France des livres de réimpression non autorisés qui auront été soumis à la formalité du timbre, ne peut être effectuée qu'avec le consentement des auteurs et éditeurs français intéressés, à moins que l'ouvrage original ne soit tombé dans le domaine public. (Réglement, art. 9.)

Aucun ouvrage imprimé en Belgique et portant sur le titre ou la couverture la mention, édition autorisée pour la Belgique et l'étranger, ne peut être introduit en France, sous les peines portées par les lois. (Réglement, art. 10.)

Droits à l'importation. Les droits établis à l'importation licite, par terre ou par mer, dans le royaume de Belgique, des livres, papiers de toutes sortes, autres que les papiers de tenture, estampes, gravures, musique, lithographies, cartes géographiques ou marines, planches gravées, publiées dans toute l'étendue du territoire de l'empire français demeurent fixés comme il suit, par 100 kilogr. :

Livres en langue française, en feuilles, brochés, cartonnés ou reliés..

Papiers...

Papier colorié qu maroquinė..

Papier rayé pour musique.... Estampes, gravures, lithographies, cartes géographiques ou marines, musique, planches gravées destinées à l'impression sur papier, autre que du papier de tenture....

10 fr. 12 50

9

4 50

10. >>

Ces droits ne seront pas augmentés pendant la durée de la convention, ni en France ni en Belgique. (Ibid.)

Dans le cas où un impôt de consommation viendrait à être établi sur le papier, dans l'un des deux pays, cet impôt atteindrait proportionnellement les livres, papiers, estampes, gravures, lithographies, importés de l'autre pays et s'ajouterait au droit normal d'entrée. (Convention, art. 11

En ce qui concerne les livres, la surtaxe ne sera éventuellement appliquée qu'à ceux qui auront été publiés dans l'un ou l'autre pays, postérieurement à l'exécution de l'impôt de consommation. (Ibid.)

(La suite au prochain numéro.)

FONDERIE EN CARACTÈRES.

MUSIQUE TYPOGRAPHIQUE.

(Suite 1.)

ETAT ACTUEL DE LA PRODUCTION.

On voit, par ce qui précède, que la question de la production de la musique par les procédés typographiques a fait un pas immense dans ces derniers temps par l'emploi courant du cliché. Grâce aux ressources qu'il offre, le produit de la musique typographique proprement dite peut être conservé, amélioré même, soit en faisant disparaître dans la matière les reliefs qui répondraient à des interruptions de portées, soit en y introduisant les signes qui n'auraient pû être placés dans la composition, comme les coulées traversant toutes les portées sous des inclinaisons variables.

Grâce à cet élément, et alors même que la fabrication du cliché entraînerait quelques dépenses qui viendraient s'ajouter à une composition déjà très-coùteuse, il est certain que l'emploi de la musique typographique peut rendre des services lorsqu'il s'agit de publications devant se tirer à un très grand nombre d'exemplaires, puisqu'il y a économie de 30 à 40 francs par mille de tirage et par demi-feuille, ce qui compense bientôt la dépense de la composition. Nous ne parlons pas des ouvrages relatifs à la musique et qui exigent des exemples intercalės dans le texte, car la musique typographique est ici d'absolue nécessité.

La limite où l'on pourra avec avantage quitter la planche d'étain pour adopter le cliché en relief, dépend donc du prix de la composition;

1 Voir les numéros des 24 janvier, 7 et 21 février.?

c'est, en effet, de ce côté, que les efforts doivent se porter.

Entre les deux excès qui consistent, l'un à former les signes par de petites figures élémentaires simplifiant la casse mais compliquant la composition, l'autre qui multiplie le nombre des signes .complets, mais qui produit l'effet inverse, il y a un point difficile à saisir et qui demande une étude sérieuse. Cette étude conduira, nous l'espérons, à former une casse renfermant un nombre de signes considérables (300 à 350), mais dont partie seulement servira habituellement, et presque exclusivement pour la musique vocale et les cas les plus fréquents. Nous avons dėjà obtenu dans cette voie quelques bons résultats.

Terminons cet aperçu par l'état actuel de la production des caractères de musique en Europe.

Allemagne. Breitkof et Hartel, les successeurs de l'inventeur des caractères de musique, sont toujours à la tête de cette industrie. Cette maison est restée l'une des plus importantes de l'Allemagne par le grand nombre d'œuvres musicales qu'elle publie à bon marché.

Dresler de Francfort a fait graver deux caractères de musique qui lui ont servi à exécuter des fontes considérables. Ces caractères pèchent à notre avis par excès de division des signes, ce qui rend la composition plus lente.

Angleterre. Nous ne connaissons, en Angleterre, qu'un caractère de musique appartenant à un fondeur, M. King, et nous ne croyons pas qu'on se soit occupé bien sérieusement dans ce pays de l'exécution d'œuvres de musique par la typographie.

France.

Dans ces dernières années la position en France était celle-ci :

Le procédé Duverger, après avoir créé des œuvres importantes, sommeillait quelque peu ; et l'on ne voyait que bien rarement des œuvres nouvelles produites selon ce système.

M. Curmer essayait la publication, malheureusement interrompue depuis, d'une collection de musique à bon marché, qu'il exécutait par un procédé de son invention dont nous avons parlé plus haut. Sa maison fond toujours des clichés de musique pour plusieurs éditeurs.

Enfin MM. Tantenstein et Cordel, après avoir travaillé chez M. Duverger et compris les avantages de l'emploi du cliché, ont exécuté et exécutent encore chaque jour des œuvres importantes, mais qui n'ont peut-être pas toute l'élégance désirable.

Ces ressources, on le voit, étaient encore bien faibles quand le changement de la liturgie a fait demander pour les livres d'Eglise des plainschants perfectionnés et de la musique sur divers corps. Le mouvement s'est aussitôt prononcé ; aujourd'hui des travaux importants se préparent dans divers ateliers, et sous peu le matériel des fonderies sera en état de suffire à tous les besoins. Pour ne citer que notre maison, car

aucune épreuve ne nous a encore révélé ce qui se fait en dehors de nous, nous avons acquis · une grosse musique, reste du matériel de MM. Godefroid et Olivier dont nous avons parlé plus haut, et, après avoir corrigé les formes anciennes de quelqucs signes, nous en avons livré un assez bon nombre de fontes, dont trois à Paris. On peut en juger notamment par une élégante publication de M. Claye. Nous exécutons eu ce. moment un corps moins fort, et enfin nous venons de terminer une petite musique pour un imprimeur qui se fera sûrement un nom dans ce genre de travaux.

Nous indiquerons encore un paroissien in-12 noté en musique pour un chant très-simple, fort bien exécuté chez M, Lahure. Enfin, et pour compléter la liste des travaux que nous connaissons, citons les épreuves d'une musique cxécutée par M. Derriey. Voici quel en est le mécanisme :

M. Derriey fait les cinq portées au moyen de cinq petites lames de cuivre de l'épaisseur du filet. Dans les intervalles, il insère les notes entre portées, et établit les notes sur portées en plaçant des moitiés de notes de chaque côté de celles-ci. On conçoit facilement.comment se feront les diverses compositions dans ce système; quant à nous il nous paraît peu applicable dans la pratique, car nous craignons que les notes formées par le filet et les deux demi-notes rapportées ne paraissent presque toujours coupées. en deux à l'impression, et que, le plus souvent, ces deux demi-notes ne soient difficilement maintenues en face l'une de l'autre.

On le voit, et ce sera notre conclusion, la France tient encore une bonne place dans les efforts ingénieux tentés pour agrandir le domaine de la typographie. Puissent-ils procurer à leurs auteurs une rémunération en rapport avec les difficultés qu'ils auront eu à surmonter! CH. LABOULAYE,

Directeur de la fonderie générale.

NÉCROLOGIE

DES AUTEURS MORTS DANS LE COURANT DE L'ANNÉE 1856. (Suite 1.)

DESPORTES (Narcisse-Henri-François), naturaliste, conservateur du musée d'histoire naturelle du Mans, membre des Sociétés d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, de la Société française pour la conservation des monuments historiques de la Normandie, et de plusieurs autres sociétés savantes, un des fondateurs de la Société d'horticulture du Mans, mort à l'âge de soixante-dix-neuf ans, est auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire naturelle et l'horticulture. Les principaux sont les suivants : Catalogue des insectes observés aux environs du Mans, 1 Voir les numéros des 7, 14 et 21 février.

imprimé dans l'Ánnuaire de la Sarthe de l'an X;

Exposition des caractères des genres des plantes établis par les botanistes, imprimé dans l'Histoire des végétaux, par Lamark et Mirbel, t. III. Paris, 1803, in-18; Liste des animaux et des végétaux observés dans le département de la Sarthe. Le Mans, 1821, in-8°. Rosetum gallicum, ou énumération des espèces et variétés du genre rosier avec la synonymie française et latine. Le Mans, 1838, in-8°; Bibliographie du Maine, précédée de la description topographique et hydrographique du diocèse du Mans. (Sarthe et Mayenne). Le Mans, 1844, in 8° et in-12; Flore de la Sarthe et de la Mayenne. Le Mans, 1838, in-8°; Il a' fourni plusieurs articles de botanique aux tomes 1 à VI du Dictionnaire des sciences naturelles, 1804-1817.

DUNAL (Michel-Félix), doyen de la Faculté des sciences de Montpellier, a publié quelques écrits parmi lesquels nous citerons : une Histoire naturelle, médicale et économique des sola num et des genres qui ont été confondus avec eux. Montpellier, 1813, in-4° avec 26 planches; Monographie des anonacées. Paris, 1817, in- 4" avec 35 planches; Considérations sur la nature et les rapports de quelques-uns des organes de la fleur. Montpellier, 1829, in-4° avec 3 planches; ·Des Mémoires sur les solanées (en latin). Montpellier, 1816, in-8°; sur les fonctions des organes floraux. Paris et Montpellier, 1829, in-4o; sur la structure, le développement et les organes générateurs d'une espèce de marsilea trouvée dans les environs d'Adge. Orléans, 1837, ́in-8° avec 3 planches; - Quelques mémoires insérés dans le Recueil des comptes rendus de l'Académie des sciences. Il est auteur d'un petit écrit trèspeu connu et fort intéressant sur les Insectes qui attaquent la vigne dans le département de l'Hėrault. Montpellier, 1834. Cet opuscule a été traduit en espagnol, sans nom d'auteur. Dunal a traduit en français un Mémoire sur le traitement curatif du choléra épidémique, écrit en Espagne et publié à Barcelone en 1834, par M. Jean Parkin. Montpellier, 1835, in-8°.

DURAT DE LA SALLE (Louis), ancien officier, docteur en droit, connu par ses études sur la législation militaire, est auteur des ouvrages ci-après Code de l'officier. Paris, 1835, in-8°;

Droit et législation des armées de terre et de mer. Paris, 1842-1850. 10 vol. in-8°. (Il a extrait de cet ouvrage, savoir: 1° un Code-manuel de l'autorité civile en ce qui concerne les départe-ments de la guerre et de la marine. Paris, 1844, in-8°; 2o un Tarif de la solde. Paris, 1845, in-8° ; 3o un Code-manuel des pensions afférentes aux départements de la guerre et de la marine. Paris, 1848, in-8°); Du généralat, ou de l'éducation, de l'instruction, des connaissances et deș vertus nécessaires aux officiers généraux et autres, pour le commandement des armées, établies d'après les maximes des grands capitaines,

des savants et des écrivains illustres des temps anciens et modernes. Paris, 1851, in-8°. Il a publié en outre diverses consultations relatives aux droits des officiers, au recrutement de l'armée, etc., etc.

DUTACQ (Armand-Jean-Michel), fondateur des journaux le Siècle et le Droit, administrateur du Constitutionnel et du Pays, avait publié en 1845 une Revue universelle de la semaine, intitulée le Dimanche. Il a été le collaborateur de la Liberté de la Presse et de la Vraie Liberté, en juillet 1848.

ESTOR (J. L. E.), docteur en médecine, professeur d'opérations et d'appareils à la Faculté de médecine de Montpellier, a laissé les ouvrages ci-après: Essai sur les lésions traumatiques en général. Montpellier, 1823, in-8°. — Tableau des progrès récents de la chirurgie sur l'opération de la taille. Montpellier, 1829, in-8°. Cours d'anatomie médicale, ou Exposition de l'anatomie appliquée à la pathologie et à la chirurgie. Paris et Montpellier, 1833, in-8° en deux parties. De la simplification en chirurgie, leçons tirées de son cours d'opérations et d'appareils fait à Montpellier dans le courant de l'année 1853-1854. Montpellier, 1854, in-8°. l'application de l'analyse clinique à la pathologie chirurgicale, ou Plan d'une pathologie chirurgicale analytique. Paris et Montpellier, 1856, deux vol. in-8". Il a traduit de l'anglais un Traité des plaies, ou Considérations théoriques et prati ques sur ces maladies, par John Bell. Paris et Montpellier, 1825, in-8°.

- De

FORTOUL (Hyppolyte), ministre de l'instruction publique et des cultes, ancien député, représentant du peuple en 1851, ancien professeur à la faculté des lettres d'Aix. On a de lui plusieurs ouvrages, parmi lesquels nous citerons les suivants: Histoire du seizième siècle. Paris, 1838, in-18 (faisant partie de la Bibliothèque du Magasin pittoresque). Etude sur la maison de Stuart. I aris, 1839, in-8° (extrait de l'Encyclopédie nouvelle). De l'art en Allemagne. Paris, 1841, 2 vol. in-8°. La Danse des morts, dessinée par Hans Holbein, gravée sur pierre par Joseph Schlotthauer, expliquée. Paris, 1842, in-8°, avec 53 pl. Le même ouvrage a paru sans gravures, sous le titre de : Essai sur les poème et sur les images de la Danse des morts. Paris, 1842, in-16..- Essai sur la théorie et sur l'histoire de la peinture chez les anciens et chez les modernes. Paris, 1845, in-8° (extrait de l'Encyclopédie nouvelle). Une page de l'histoire contemporaine. La révision de la constitution. Paris, (septembre) 1851, in-12. Rapport à l'Empereur sur la situation de l'instruction publique. Paris, 1853, in-8°. Etudes d'archéologie et d'histoire. Paris, 1854, 2 vol. in-8°. Instruction générale sur l'exécution du plan d'études des lycées impériaux. Nouvelle édition,

suivie des décrets et arrêtés rendus pour l'application et l'exécution du plan d'études. Paris, 1854, in-12.

FRESNEL (Fulgence), consul de France à Djedda, chef de la mission artistique et scientifique en Mésopotamie. Il a publié des Lettres sur l'histoire des Arabes, avant l'islamisme. Paris, 1836, in-8°. On a de lui un Mémoire sur l'existence d'une espèce unicorne de rhinocéros dans la partie tropicale de l'Afrique, inséré dans les comptes rendus de l'Académie des sciences, année 1848.

GAILLARD DE COCHU (l'abbé), rédacteur en chef du journal publié à Bourges sous le titre du

Droit commun.

GÉNIN (F.), ancien rédacteur du National, ancien professeur de la Faculté des lettres de Strasbourg, et ancien chef de division au ministère de l'instruction publique. On a de lui: Recueil de lettres choisies dans les meilleurs recueils d'écrivains français, et accompagnées de notes biographiques et critiques. Strasbourg, 1835, in-12.

Les Satires d'Horace, traduites en français dans la collection des auteurs latins publiée sous la direction de M Nisard. Paris, 1839, in-8°. Lettres de Marguerite d'Angoulême, sœur de François [er, reine de Navarre, publiées d'après les manuscrits de la bibliothèque du roi. Paris, 1841, in-8°. (Fait partie de la collection de la Société de l'histoire de France.)

Nouvelles lettres de la reine de Navarre adressées au roi François Ier, son frère. Paris, 1842, in-8°. (Fait partie de la même collection.) Les Jésuites et l'Université. Paris, 1844, in-8°.

Le Pamphlet d'un curé troubadour. Paris, 1845, in-8° d'une feuille, publié à l'occasion d'un écrit intitulé: Lettre à M. F. Génin, par un chrétien de son village. Nancy, 1855, in-18. Des Variations du langage français depuis le douzième siècle, ou Recherche des principes qui devraient régler l'orthographe et la prononciation. Paris, 1845, in-8°. Lexique comparé de la langue de Molière et des écrivains du dix-septième siècle, suivi d'une lettre à M. A. F. Didot sur quelques points de philologie française. Paris, 1846, in-8°. La Chanson de Roland, poëme de Theroulde. Texte critique accompagné d'une traduction, d'une introduction et de notes. Paris, *1850, in 8° avec fac simile. Lettre à M. Paulin Paris, membre de l'Institut, sur la critique des poésies de Roland. Paris, 1852, in-8°. Roncevaux, poëme de Théroulde, traduit. Paris, 1852, in-8". (Extrait de la Revue de Paris.) Maistre Pierre Patelın. Texte revu sur les manuscrits et les plus anciennes éditions, avec une introduction et des' notes. Paris, 1854, in-8o, M. Génin a joint à cette édition la Bibliographie de la farce de maître Pathelin. · Récréations philologiques, 2 vol. in 8° (ouvrage en partie posthume). Paris, 1856.

GERDY (P.-N.), membre de l'Académie de mé

decine, professeur à la Faculté de médecine de Paris, chirurgien de l'hôpital de la Charité, a publié un grand nombre d'écrits, parmi lesquels nous citerons: Essai d'analyse et de classification naturelle des phénomènes de la vie. Paris, 1823, in-8°. Recherches, discussions et propositions d'anatomie, de physiologie, de pathologie, etc.; sur la langue, le cœur et l'anatomie des régions, etc. 1823, in-4o, fig. Analyse détaillée

de l'histoire de la santé et des influences qui la modifient. Paris, 1827, in-8°. Anatomie des formes extérieures, à l'usage des peintres, sculpteurs et dessinateurs. Paris, 1830 (1829), in-8°, avec 3 pl.-Des polypes et de leur traitement. Paris, 1833, in-8°. Traité des bandages, des appareils et des pansements. 2o édit., Paris, 18381839, 2 vol. in-8° et atlas in-4°. ·Rapport sur deux mémoires du docteur Pravaz, relatifs aux causes et au traitement des luxations congéniales du fémur. Lyon, 1840, in-8°.- Résumé des principales recherches d'anatomie, de physiologie, de chirurgie. Paris, 1843, in-8°. - Physiologie philosophique des sensations et de l'intelligence, fondée sur des recherches et des observations nouvelles. Paris, 1846, in-8°. Chirurgie pratique complète. Paris, 1851-1853, divisée en sept monographies. Paris, 1851, in-8°. Il a extrait de cet ouvrage des Recherches sur les maladies des organes du mouvement. Paris, 1855, in-8°. C'est une des sept monographies mentionnées cidessus.

Précis

GERHARDT (Charles), professeur de chimie à la Faculté des sciences de Strasbourg, ancien professeur à la Faculté des sciences de Montpellier, a publié un grand nombre d'ouvrages savants, parmi lesquels nous citerons les suivants: Recherches sur la classification chimique des substances organiques. Paris, 1842. de chimie organique. Paris, 1844, 2 vol. in-8°. Cet ouvrage a été traduit en allemand par M. Wurtz. Introduction à l'étude de la chimie par le système unitaire. Paris, 1848, in-12. Aide-mémoire pour l'analyse chimique. Paris, 1853, in-18 avec fig.

Il a puissamment contribué à répandre le nom de Liébigen France, en traduisant tous les ouvrages de cet illustre chimiste, savoir : Traité de chimie organique. Paris, 1840-1844, 3 vol. in-8°. Chimie appliquée à la physiologie végétale et à l'agriculture. Paris, 1841, in-8°. Chimie appliquée à la physiologie animale et - Lettres à la pathologie. Paris, 1842, in-8°. sur la chimie. Paris, 1847, fn-12. Nouvelles lettres sur la chimie considérée dans ses applications à l'industrie, à la physiologie, à l'agriculture. Paris, 1852, in-18.

Berzélius étant mort avant d'avoir terminé son Traité de chimie, Gerhardt s'était chargé de le terminer et de le mettre au courant de la science. Il l'a publié sous le titre de Traité de chimie organique. Paris, 1853-1854, 4 vol. in-8°.