La vie dans la tragédie de Racine

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C. Poussielgue, 1901 - 336 ページ
 

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152 ページ - Je crains Dieu , dites-vous ; sa vérité me touche ! • Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche : « Du zèle de ma loi que sert de vous parer? Par de stériles vœux pensez-vous m'honorer? Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses? Le sang de vos rois crie, et n'est point écouté. Rompez , rompez tout pacte avec l'impiété : Du milieu de mon peuple exterminez les crimes; Et vous viendrez alors m'immoler vos victimes.
321 ページ - Moi, je voulais partir aux dépens de ses jours? \ Et que m'a fait à moi cette Troie où je cours?
148 ページ - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix , et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux , Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
152 ページ - Où suis-je ? de Baal ne vois-je pas le prêtre? Quoi! fille de David, vous parlez à ce traître? Vous souffrez qu'il vous parle? et vous ne craignez pas Que du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas H ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent, Ou qu'en tombant sur lui ces murs ne vous écrasent? Que veut-il? De quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l'air qu'on respire en ce lien?
84 ページ - Ah! le voici. Grands Dieux! à ce noble maintien Quel œil ne serait pas trompé comme le mien? Faut-il que sur le front d'un profane adultère Brille de la vertu le sacré caractère? Et ne devrait-on pas à des signes certains Reconnaître le cœur des perfides humains?
295 ページ - Noble et brillant auteur d'une triste famille, Toi dont ma mère osait se vanter d'être fille, Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois, Soleil, je te viens voir pour la dernière fois!
88 ページ - Il résulte de là que tout ce qui est trop caractéristique, trop intime, trop local, pour se passer dans l'antichambre ou dans le carrefour, c'est-à-dire tout le drame, se passe dans la coulisse. Nous ne voyons en quelque sorte sur le théâtre que les coudes de l'action ; ses mains sont ailleurs.
294 ページ - Que ces vains ornements, que ces voiles me pèsent! Quelle importune main, en formant tous ces nœuds, A pris soin sur mon front d'assembler mes cheveux?
45 ページ - Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux, Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux ; Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure, Depuis que votre corps languit sans nourriture.
294 ページ - Comme on voit tous ses vœux l'un l'autre se détruire! Vous-même, condamnant vos injustes desseins, Tantôt à vous parer vous excitiez nos mains ; Vous-même, rappelant votre force première, Vous vouliez vous montrer et revoir la lumière. Vous la voyez , madame ; et , prête à vous cacher, Vous haïssez le jour que vous veniez chercher ! PHÈDRE.

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