Ancien théâtre franc̦ois, ou, Collection des ouvrages dramatiques les plus remarquables depuis les mystères jusqu'à Corneille, 第 7 巻Viollet Le Duc (M., Emmanuel-Louis-Nicolas), Anatole de Montaiglon, Pierre Jannet P. Jannet, 1856 |
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aage Adieu ADRIAN advis ALFONSE amour ANGELIQUE ANSELME ANTOINE asseuré avecques avez avoit BASILE beau BETA BRACQUET çà CAMILLE CAPITAINE celuy ceste heure chose cœur cognois CONSTANT conte croy d'estre desjà DIEGHOS Dieu dire DOMINICQ DOROTHÉE Escoute espée esté estes estoit estonné estre eust EUSTACHE faict femme feray fille FORTUNAT FRANÇOISE fust GASTER Geneviefve GENTILLY GILLETTE GIRARD grace GRIFFON homme j'ay j'en jamais l'amour l'ay laisse loing LOUYSE Loys m'en vay Madame maison maistre maistresse MARC-AUREL MAUDOLÉ MEDECIN meschant mesme Monsieur n'ay n'estoit n'eusse NIVELET nuict OLIVIER PASSETROUVANT pense père peur peut-estre PIERRE GALAND plaisir Pourquoy present PROUVENTARD quoy REGNIER rien ROBERT RODOMONT s'il SAUCISSON sçait sçaurois sçavez sçay SCÈNE sceu seigneur Augustin semble seray seroit seul seur SEVERIN SILVESTRE sire Gregoire tantost tost tousjours trouver VADUPIÉ VALENTIN verité verray veux viste voicy voudrois voylà vray
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219 ページ - Louyse et enlever Geneviefve ;'que si elle ne veut venir d'amitié, je veux mettre le feu au logis et brusler toute la rue, voire, pardieu! la moitié de Paris ; et puis après, j'iray trouver ce galant de Basile pour le hascher plus menu que chair à pasté, tant que les fourmis en puissent aisement emporter chacun leur lopin. ANTOINE. Ho ! le mauvais ! il tuera tantost un peigne pour un mercier.
326 ページ - Si ces hommes de delà les monts sont fort expérimentez au fait de la banque, leurs femmes n'aiment pas moins le change. Je ne sçay comment aborder le sieur Dieghos pour luy conter ces nouvelles, et si je crains qu'il se refroidisse et que ma poudre s'evante, et ma pratique en diminue : si forgeray-je quelque expédient, car ou je luy dresseray nouveau party, ou je rabilleray ce qui est gasté, et le feray aller à plusieurs pour le divertir d'une seule.
207 ページ - J'ay tousjours ouy dire que Paris estoit le purgatoire des plaideurs, l'enfer des mules et le paradis des femmes. LOUYSE. S'il vous plaist d'entrer, vous verrez que je dis vray. GIRARD. Nous le croyons bien sans y aller voir, et n'en est point besoin pour ceste heure. Adieu, Madame. LOUYSE. Adieu, Messieurs. Mon frère, entrons en la maison pour mettre ordre un peu à nos affaires.
217 ページ - BASILE. Madame, quant est de l'amour que je vous porte, je dis que vous devez estre plus asseurée de mon amour que moy du vostre, d'autant que vostre beauté est suffisante non seulement d'attirer les hommes à soy, mais elle peut forcer mesmes les bestes les plus cruelles. D'autre costé, vous sçavez comme je vous suis obligé, principallement pour les récentes faveurs que de vostre grâce vous m'avez départies.
118 ページ - Basile ne nous manqueroit point, avec lequel jeserois aussi bien, pour le moins , qu'avec Eustache, qui est assez jeune pour manger tout mon bien et le sien. LOUYSE. Qu'on ne m'en parle plus, car, pour mourir, je ne voudrois que Basile fust ton mary. GENEVIEFVE. Si est-ce que vous l'avez recherché autrefois.
238 ページ - Itales en l'artifice de bien faire de doctes tragédies, a aussi dequoy maintenant arracher le laurier aux plus sçavants, et mesmes aux plus grands seigneurs de l'Italie , qui s'y sont exercez à l'envi à qui composeroit et exhiberoit de plus ingénieuses et somptueuses comédies , jusques à là que les princes mesmes ont tellement affecté ceste gloire, qu'ils n'y ont espargné ny leur plume et leur esprit , ny leur bource et leur magnificence.
151 ページ - ... le vernis, les pignons, l'argent vif, l'urine, l'eau de vigne, l'eau de lis, le dedans des oreilles, l'alun, le canfre, le boras, la pièce de levant, la racine d'orcanète, et autres telles drogues dont les dames se plastrent et enduisent le visage, au grand préjudice de leur santé? d'autant que, avant qu'elles ayent attaint l'aage de trente-cinq ans, cela les rend ridées comme vieil cordouan, ou...
136 ページ - Et tous ceux qui en ouyront parler ne le pourront interpréter qu'à mal. FRANÇOISE. Que vous souciez-vous que dise le peuple ? Ne sçavez-vous pas bien que c'est une beste à plusieurs testes ? Mais, je vous prie, qui est-ce qui le sçaura si vous-mesmes ne le dites, ou vostre servante ? GENEVIEFVE. Je n'ay pas peur, Dieu mercy, que ma servante en parle ; je me fie bien en elle. Mais je crains.
129 ページ - NIVELET. Oui dà, Monsieur; mais attendez jusques à amen. BASILE. Toute la difficulté sera à l'entrée ; mais, si dame Françoise vouloit pousser à la roue et parler en ma faveur à Geneviefve, je me fay fort d'en venir à mon honneur. ANTOINE. Monsieur, je m'en vay jusques chez elle pour luy dire que vous l'attendez icy. BASILE. Despesche-toy donc, et reviens incontinent. RODOMONT. Nivelet, il me fasche de Umt attendre icy : je commence à avoir froid.
267 ページ - AUGUSTIN. Je le sçay pour certain. BETA. Et comment? AUGUSTIN. Je le vous diray. BETA. Dictes doncques; je suis bien asseurée qu'il n'en est rien , et que ce ne sont que toutes resveries qui entrent aux cerveaux de vous aultres jeunes gens , et vous semble souvente foys onyr ce que vous n'oyez point, et voir ce qui n'est, ny ne fut oncques, ny ne sera.