Œuvres de François Villon

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Librairie des Bibliophiles parisiens, 1921 - 294 ページ
 

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32 ページ - La mort le fait frémir, pâlir, Le nez courber, les veines tendre, Le col enfler, la chair mollir, Jointes et nerfs croître et étendre. Corps féminin, qui tant es tendre, Poli, souef, si précieux, Te faudra-t-il ces maux attendre ? Oui, ou tout vif aller aux cieux.
113 ページ - Puis ça, puis là, comme le vent varie, A son plaisir sans cesser nous charie, Plus becquetez d'oiseaulx que dez à couldre. Ne soiez donc de nostre confrairie, Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre...
112 ページ - Elle est piéça dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et poudre. De notre mal personne ne s'en rie; Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! Si frères vous clamons, pas n'en devez Avoir dédain, quoique fûmes occis Par justice.
92 ページ - Unes contre autres en leurs vies ; Desquelles les unes régnaient, Des autres craintes et servies ; Là les vois, toutes assouvies Ensemble en un tas pêle-mêle. Seigneuries leur sont ravies : Clerc ni maître ne s'y appelle.
112 ページ - FRÈRES humains, qui après nous vivez, N'ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
126 ページ - Lez un brasier frissonne tout ardent; Nu comme un ver, vêtu en président, Je ris en pleurs et attends sans espoir; Confort reprends en triste désespoir; Je m'éjouis et n'ai plaisir aucun; Puissant je suis sans force et sans povoir, Bien recueilli *, débouté 2 de chacun.
39 ページ - J'en suis bien plus grasse! Que n'en reste-t-il? Honte et péché. Or il est mort, passé trente ans, Et je remains vieille, chenue, Quand je pense, lasse! au bon temps, Quelle fus, quelle devenue; Quand me regarde toute nue, Et je me vois si très changée, Pauvre, sèche, maigre, menue, Je suis presque toute enragée.
22 ページ - Pour ce que foible je me sens Trop plus de biens que de santé, Tant que je suis en mon plain sens, Si peu que Dieu m'en a presté, Car d'autre ne l'ay emprunté, J'ay ce testament tres estable Faict, de derniere voulenté, Seul pour tout et irrevocable.
3 ページ - En ce temps que j'ay dit devant, Sur le Noel, morte saison, Que les loups se vivent de vent Et qu'on se tient en sa maison, Pour le frimas, pres du tison, Me vint ung vouloir de brisier La tres amoureuse prison Qui souloit mon cueur debrisier.
33 ページ - Et Jehanne, la bonne Lorraine, Qu'Anglais brûlèrent à Rouen ; Où sont-ils, Vierge souveraine ? Mais où sont les neiges d'antan ! Envoi.

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