des Troyens et de leurs alliés. Énée marche contre lui, le combat et le blesse; son fils Lausus lui sauve la vie en le couvrant de son bouclier, et il est emporté hors du champ de bataille. Lausus combat alors contre Énée qui lui conseille de conserver ses jours, et de ne point se mesurer avec lui. Le brave Lausus n'écoutant point ces conseils, veut combattre contre le vainqueur de son père, et succombe. Mézence apprend la mort de son fils; il monte à cheval et retourne au combat pour le venger. Second combat de Mézence contre Énée qui le tue, LIBER DECIMUS. PANDITUR interea domus omnipotentis Olympi, LIVRE DIXIÈME. CEPENDANT s'est ouvert, pour le conseil des dieux, Les vaincus, les vainqueurs, les peuples et les rois, O pater, o hominum divûmque æterna potestas, Atque iterum in Teucros Ætolis surgit ab Arpis Si sine pace tuâ atque invito numine Troës Italiam petiere; luant peccata; neque illos » Alors vous combattrez ; alors chacun de vous <<< Roi du monde et des dieux! car enfin aujourd'hui » C'est peu que ses coursiers, dans les champs des combats, » Écrasent les Troyens renversés sous ses pas; » Les portes de leurs murs, les remparts de leur ville, » Sont contre sa fureur un refuge inutile; » Dans leurs fossés sanglans les morts sont entassés. » Énée absent l'ignore. Eh! n'est-ce point assez » Qu'Ilion une fois ait péri par la flamme? » Faut-il trouver partout les malheurs de Pergame? » A d'éternels assauts est-il donc condamné? |