froides, c'est-à-dire, qui se font sans chaleur sensible, telle que celle du Vinaigre, avec le Corail, les Coquillages et semblables Alcalis. C'est sur ces principes, que j'ai attribué à la premiere sorte de fermentation, formée dans un nuage, la cause du Tonnerre; et à la seconde, formée aussi dans un nuage, la cause des bruits qu'on entend quelquefois dans l'air. En ce qui touche sa seconde Observation, j'ai dit, et je le dis encore, avec tous les Physiciens de nos jours, que la 'matiere subtile par son mouvement tourbillonant, agitant continuellement les parties essentielles des liquides, et en mêmetemps celles qui s'y trouvent quelquefois mélangées, quoiqu'éthérogenes, est la seule cause de leur fluidité, et par occasion, celle des fermentations qui se font dans ces liquides, par le mélange de ces parties hétérogenes qui peuvent s'y trouver. S'il étoit vrai, comme le dit M. Laloüat de Soulaines, que les parties des fluides fussent longues,contiguës, couchées les unes sur les autres, la matiere subtile n'ayant qu'un libre passage entre chaque partie, et que ces parties n'eussent point de pores, comme il le veut; il s'ensuivroit, qu'à raison de leur contiguité, étant d'ailleurs couchées les unes sur les autres, loin de former |