Par mille doux bienfaits, cherche à nous pre venir. Les hommes ont armé leur fureur meurtriere, Ils devoient tous périr en même-temps; Pour instruire la Terre entiere, De la punition de ses déréglemens. Le Déluge causa d'utiles changemens. La Race qui devoit bien-tôt voir la lumiere, Sur des exemples innocens, Auroit dû de son cœur, regler les mouvemens. Mais l'homme oublie encor qu'il est cendre et poussiere, : La Révolte, l'Orgueil, produisent des Titans, Qui dans leurs noirs forfaits, dans leurs empor temens, Surpassent les horreurs de la Race premiere. Contre ces cœurs ingrats, armer les Elemens.* Amateur insensé des superstitions, Liij, Maies Mais aux yeux du Sauveur, qui montre sa Puis sance, Tous les cœurs ne sont pas criminels, odieux: Dans les Flancs d'une Vierge, il vient prendre. naissance, La lumière qui doit briller à tous les yeux Il fait de notre bien, son plus doux exercice; Le Sang d'un Dieu coule pour nous. Votre incrédulité, rend sa mort inutile, Vous qui n'êtes qu'objets de haine er de cous roux ? Vous courez vous plonger en d'éternels abîmes, Il veut vous en tirer à force de bienfaits. Peuple sans foy, lui seul peut compter tous vos crimes, Vous n'avez pas compté les biens qu'il vous a faits. Ce Dieu vous abandonne en sa juste colere, Mais, (ce qu'il a promis à notre premier Pere) Le < Le salut va passer à cent Peuples divers. Amerique, vastes contrées ; Peuples que Dieu fit naître aux portes du So leil, Vous, Nations hyperborées, Qui languites long-temps dans un profond sommeil, De toutes vos erreurs, vous serez délivréés,.. Vous ouvrirez les yeux, apprenant qu'autrefois Dieu daigna se faire Homme, aux plaines Idu mées, Vous ne rougirez point, le voyant sur la Croix, Le Dieu que l'on doit adorer. 1 Par un culte assidu, par un pieux hommage: Une voix plaintive et sincere ; L'Impie est seul exécrable à ses yeux. I iiij Sa Sa Croix se découvre à mes yeux ; Sous ses pieds triomphans, la mort est abbatuë, Des Portes de l'Enfer, il sort victorieux, Son regne est annoncé par la foy des Oracles; Son Trône est cimenté par le Sang des Martyrs; Tous les pas de ses Saints, sont autant de Miracles; Il leur promer des biens plus grands que leurs désirs.. Ses Exemples sont saints, sa Morale est divine; Sa Sagesse éternelle a fondé sa doctrine, Mais quel pouvoir, quel effort, quel génie Le Tres-haut a parlé; sa Lumiere immortelle Pour le vrai Culte, une ardeur naturelle.. La foy, l'humilité, la bonté, la douceur, Habiteront sa demeure éternelle. Devant son Trône, en tout temps, en tous lieux, Le cœur du Juste est précieux. Į nous a déclaré qu'une ame charitable, Trouve toujours grace à ses yeux, Mais il hait l'orgueilleux, le cœur impitoyable, : Et le superbe ambitieux. Pour le prix de son sang, est-ce trop qu'on l'implore? : Ce Dieu que la vertu, que la foy seule honore: MORTS, NAISSANCES et Mariages. LE 9. de Fevrier 1732. mourut à Paris en son Hôtel, M. Jean de Vins d'A-goult de Montauban, Chevalier, Marquis de Vins et de Savigny, Baron de Forqualqueret, de S. Savournin, de Roussillon, de Castelnau, &c. Lieutenant General des Armées du Roy, Gouverneur pour S. M. des Pays, Ville et Citadelle de Broiage, cy-devant Capitaine-Lieutenant de la seconde Compagnie des Mousquetaires de la Garde du Roy, un des plus anciens Officiers de guerre du Royaume et le dernier de sa Maison. Il étoit second fils de Melchier, Marquis de Vins, et dé Dame Laurence de Paulien de Veyrac. II avoit été reçû Chevalier de Malte; il étoit Ive prêct |