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OFFICIERS de l'Académie sous les diverses époques qui divisent cet ouvrage.

1re époque, statuts de 1648: Un chef, douze anciens et deux syndics;

Les syndics supprimés peu après;

Un secrétaire.

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2e époque, jonction de 1651: Le chef, douze anciens, deux trésoriers, le secrétaire.

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3e époque, 1re restauration de 1655: Un directeur, quatre recteurs, l'un de ceux-ci toujours chancelier; deux professeurs, deux desquels doivent être renouvelés chaque année, et les sortants prendront la qualité de conseillers; un secrétaire garde des titres et papiers, un trésorier, tous deux en quittant seront aussi conseillers; plus deux huissiers, statuts de 1654.

188 4e époque, grande restauration de 1663: Un protecteur, un vice-protecteur, qu'il est permis à l'Académie de choisir dans les personnes des plus éminentes dignités du royaume; un directeur annuel, sauf à le continuer s'il plaît à l'Académie, et peut être de telle condition qu'il conviendra à l'Académie; un chancelier à vie tiré du nombre des recteurs; quatre recteurs, aussi perpétuels; deux adjoints à recteur et leurs successeurs né- cessaires, douze professeurs, huit adjoints à professeur, six conseillers, un secrétaire, un trésorier, plus deux huissiers, statuts de 1663.

140 OPPOSITION à l'enregistrement des titres qui constituent l'Académie, formée par les jurés de la maîtrise : 1o A celui des lettres patentes du mois de février de 1648.

L'Académie néglige de la faire juger,

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Contente d'accroître ses succès, et n'en fait pas mieux. 50

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2o A celui des lettres patentes et statuts de décembre 1663. Celle-ci jugée contradictoirement par l'arrêt du parlement du 14 mai 1664 avec deux modifications et une charge. *139 ORIGINE de la maîtrise des peintres et sculpteurs, c'est-àdire de ceux réunis en corps de communauté, Et des brevetaires du roi. OSTEOLOGIE. Cours fait dans l'Académie de cette partie de l'anatomie, et squelette humain acquis pour perpétuer cette étude.

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PARLEMENT de Paris. Il reçoit les maîtres de Paris opposants à l'exécution d'un règlement plein d'astuce, minuté par les jurés de la communauté des maîtres peintres et sculpteurs, et qu'ils avoient fait homologuer au Châtelet. L'opposition des marchands les fait échouer.

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Admet la requête des mêmes jurés tendant à limiter et à fixer le nombre des peintres et des sculpteurs du roi et de la reine, et donne un arrêt qui lie l'instance, 21 Et reçoit lesdits jurés opposants à l'enregistrement des lettres patentes et statuts de 1648,

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Ce qui en fait différer la poursuite par l'Académie, Engage enfin l'affaire de la jonction et renvoie ledit enregistrement au 7 juin 1652, qu'il se fait en même temps avec les articles de cette jonction. Modifications sur ces titres. Enregistre les lettres patentes de janvier 1655, ensemble le brevet du 28 décembre précédent et les statuts de 1648 et 1654, titres de la première restauration, et y appose une clause de modification sur l'exemption des tutelles et curatelles.

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Reçoit les oppositions des mêmes jurés à l'enregistrement

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*123

des lettres patentes et statuts de 1663. Ces oppositions tournées d'une manière à faire beaucoup d'impression sur M. le procureur général et sur les jugse. Ces impressions détruites victorieusement. Requête de l'Académie aux fins dudit enregistrement, *124 Et remontrance faite au parlement par le procureur du roi au Châtelet pour la conservation de ses droits, *126 Mais dont il se désiste.

*130 M. Tambonneau, rapporteur, difficile à vaincre. *132 Députation d'académiciens pour solliciter l'affaire et l'expliquer auprès des juges,

Laquelle est examinée de cómmissaires à Auteuil.
Arrêt pour l'enregistrement,

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*137

Et arrêt définitif et contradictoire avec deux modifications, l'une sur les huissiers, une autre sur les élèves non admissibles à l'état d'académicien, et une charge sur l'instruction gratuite des enfants des maîtres. *139 PENSIONS accordées par le roi à l'Académie. Une de 1,000 livres pour l'entretien de l'école.

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*87

Cette pension portée à 2,200 livres, ensuite augmentée et mise à 4,000 livres. Distribution et application de ce fonds. Validation de cette pension par lettres patentes de la grande restauration.

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Nota. Elle a encore souffert plusieurs variations qu'on peut voir ci-après, dans les notes.

PÉROU. Élu huissier de l'Académie à la restauration de

1655.

*188

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PERRIER (Francois), l'un des douze anciens de l'Académie de la première élection. PERSPECTIVE. Le sieur Bosse se présente pour enseigner gratuitement cette science aux élèves académiques et y procède avec fruit.

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Les leçons, interrompues pendant une année, se repren

nent en 1651.

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Emoluments assignés au maître de perspective de l'Académie.

*88

PANAGIER (Thomas). L'un des seize membres de l'Académie députés pour ratifier le contrat de la jonction.

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PLAN général de ces mémoires divisés en deux parties.

Première partie. État de la peinture et de la sculpture

en France pendant tout le temps qui a précédé l'établissement de l'Académie.

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Deuxième partie. Première époque. Formation de l'Académie et statuts de 1648. Deuxième époque. Jonction de l'Académie avec la maitrise et articles de 1651. Troisième époque. Première restauration par les statuts

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de 1654. Quatrième époque. Deuxième et grande restauration par les statuts de 1663. POERSON (Charles). L'un des six députés de la maîtrise pour conclure l'affaire de la jonction. Ce dont il s'ac98 quitte avec beaucoup de candeur et d'honnêteté. Est admis, aussitôt cette jonction conclue, au nombre des douze anciens de l'Académie.

103 Cette qualité convertie chez lui en celle de professeur de l'Académie à la restauration de 1655. 188 PORTRAITS des fondateurs, bienfaiteurs et protecteurs de l'Académie, placés dans ses salles comme des monuments de son éternelle gratitude.

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PRÉSÉANCE de l'Académie ou de la jurande pendant la jonction. Le projet de celle-ci d'incidenter dessus éludé par l'Académie,

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Mais si malhabilement qu'elle met en compromis un droit incontestable.

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La querelle renouvelée par les jurés, qui ne veulent entendre à rien sur ce point,

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Et viennent à bout de l'emporter par un accord manœuvré avec beaucoup de ruse. PRÉSENTATION et jugement du morceau dit d'expérience, requis dès la naissance de l'Académie pour discerner les sujets vraiment académiques. Déclarés indispensables dans un cas particulier et pres

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sant.

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PRINCE de l'Académie ou école de Saint-Luc, qualité dont se pare M. Mignard chez les maîtres de la communauté, pour se mettre en opposition avec l'Académie. PRISON. La peine de prison ajoutée par le magistrat à celle de l'expulsion de l'école académique ordonnée par l'Académie contre un gentilhomme étudiant en ladite école et qui s'y étoit porté à des indécences et à des violences.

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PRIVILEGE emportant une juridiction sur tous les graveurs, obtenu par M. François Mansard, et retiré par le crédit de l'Académie. 81 PRIX de l'école académique. Fonds fait par le roi pour raison de ces prix.

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Prix de marque donné aux élèves de cette école aux dépens de M. Du Metz.

$110

PRIX d'honneur en l'école des maîtres. M. Bonneau, procureur du roi au Châtelet, fait les frais de celui qui fut proposé en cette école lors de sa première élection, M. Mignard en étant le prince; ce prix consistoit en une épée d'argent et n'a point été réitéré. PROCÈS et différends concernant les arts, renvoyés par nos magistrats à l'Académie, par la considération où elle étoit chez eux, pour y être réglés.

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PROCUREURS du roi au Châtelet dont il est parlé dans ces