ページの画像
PDF
ePub
[ocr errors]

Flaccus: de quorum operibus judicia testimoniaque omnia, item annales quintilianeos, editiones recensuit et tres indices absolutissimos emendavit, auxit N.-E. Lemaire. vol. septimum et ultimum. 1825, en tout 7 vól. in-8. [7839]

De institutione oratoria ex recensione G.-L. Spaldingii, et Declamationes majores et minores; item Calpurnius Flaccus, ex recens. P. Burmanni. Augustæ - Taurinor., Pomba. 182., 7 vol. in-8. Edition de la collection des classiques lat. de Pomba.

De institutione oratoria libri XII, juxta editionem Jo.-Matt. Gesneri. Londini, Rodwell et Martin, 1822, 2 vol. in-18. 12 sh.

De la collection dédiée au Régent, et impr. par les soins de J. Carey.

- Institution oratoire de Quintilien, traduction nouvelle (avec le texte), par C.-V. Ouizille. Paris, Panckoucke, 1829 et ann. suiv., in-8. tom. I à V.

Bonne traduction, fruit d'un travail long et consciencieux. Il y aura 6 vol. QUINZE (les) grands et merveilleux signes, nouvellement descendus du ciel, au pays d'Angleterre, moult terribles et divers à ouir raconter. Item plus la lettre d'escorniflerie, laquelle porte grans privileges a plusieurs gens (sans lieu ni date), pet. in-8. goth. Opuscule en vers attribué Duverdier par à Jean d'Abundance qui l'aurait fait imprimer à Lyon, sans date, sous le nom de maître Tyburce, demeurant à la ville de Papetourte.

Il se trouvait chez le duc de La Vallière (catal. en 3 vol. no 2975, article 7), une édit. de cette pièce sous le titre suivant :

Les quize signs descendus en Angleterre. Auec la lettre descorniflerie, pet. in-8. goth. de 4 f.

*

Dans cette facétie la première pièce se compose de 140 vers de 8 syllabes, et la seconde est en prose. Cette dernière a étéréimprimée récemment. (V. LETTRE.) QUINZE ioyes (les) de mariage. Paris, Jehan Trepperel, in-4. goth. fig. en bois, feuillets non chiffrés. Annoncé dans le catal. de VandeVeld, no 7702, comme impr. vers 1492.

Les Quinze joyes de Mariage. Imprime a Lyon par Claude Nourry alias le Prince, MDXX, in-4. goth. [11007]

Edition fort rare qui se trouvait dans la Biblioth. crofts., no 4813.

-Les Quinze joyes de mariage (sans lieu ni date), pet. in-4. goth. de 47 f. à longues lignes au nombre de 25 sur les pages entières, sans chiff. ni récl.

Cette édition, qui est peut-être plus ancienne que la précédente, finit au recto par le mot explicit. L'exemplaire de La Vallière, d'après lequel est prise cette description, commence au f. aij, et il paraît y manquer le titre : aussi n'a-t-il été vendu que 6 fr. 5 c.

Les quinze ioyes de mariages, ou la nasse, dans laquelle sont détenus plusieurs personnages de nostre temps, mises en lumière par François de Rosset. Paris, Rolet Boutonné, 1620, in-12. de 12 f. et 248 pp. 4 à 6 fr.

QUINZE marques approuvées pour connoitre les faux C.. d'avec les légitimes, à la requeste des chercheurs de Midi, courrière de la foire SaintGermain, 1620, pet. in-8. Pièce rare, portée dans le catal. de La Vallière en 3 vol., sous le no 3913, article 92.

QUIROS (Juan de). Christopathia, poema (en octavas rimas). Toledo, Juan Ferrer, 1552, pet. in-4. avec

des signat. de A-Hiiij, et un long errata à la fin.

Très difficile à trouver.

Obras compuestas de graciosas aventuras, de diez entremeses, con otros versos, y una comedia burlesca. Madrid, 1656, pet. in-4.

QUIROS (D.Francisco Bernardo de). Vendu 15 fr. Rodriguez.

R

RAB

RABANUS (seu Hrabanus) Maurus. Opus de universo mundo. anno a partu virginis salutifero, 1473, 23 mensis junii (absque loco), in-fol. Cité par Panzer, d'après Denis.

Opus de universo, seu de sermonum proprietate et mystica rerum significatione libri XXII (absque nota, sed Argentor. Joan. Mentelin, circa 1472-75), in-fol. de 167 f. à 2 col. de 56 lig. caract. rom. Cette édition commence au prem. f. recto par Epistola Rabani ad ludovicum regem inuictissimum, et se termine au verso du dernier f. sans aucune souscription. Vend. 30 flor. Meerman. RABELAIS (François). Chroniques

du grant et puissant geant Gargantua. Nouvellement imprim. a Lyon, 1533, in-8. (ou in-16.) goth. format alongé, de 23 f. chiffrés et un non chiffré.

La plus ancienne édition connue, avec une date, du premier livre de Rabelais. Ebert la décrit sous le no 18512 de son Diction. bibliogr., d'après l'exemplaire de la bibliothèque royale de Dresde; mais cet exemplaire n'ayant point de frontispice, le titre que donne le bibliographe allemand est tiré de la souscription placée à la fin du livre. Au reste, ce petit volume, qui n'a que 24 f., ne saurait être, à beaucoup près, aussi complet que l'édition de 1535, qui en a 102. Il est, néanmoins, fort précieux à cause de sa grande rareté.

- La vie inestimable du grand Gargantua, pere de Pantagruel, iadis

RAB

compousee par l'abstracteur de quite essece; liure plein de Pantagruelisme. Lyon, Francoys Juste, 1535, in-16. format alongé, de 102 f. non chiffrés, sign. A-N v. earact. goth.

Edition du premier livre, contenant 56 chapitres. Le Duchat s'en est servi utilement pour établir le texte de l'auteur. Elle n'est d'ailleurs guère moins rare que la précédente. Vend. avec le second livre, de 1533, et la Prognostication de 1535, 99 fr. salle Silvestre en octobre 1825.

[ocr errors]
[ocr errors]

La vie inestimable du grand Gargantua, pere de Patagruel, iadis cōposee par l'abstracteur de quinte essence. liure plein de pantagruelisme. M. D. XXXVII, on les vend a Lyon ches francoy's Juste, deuant nostre dame de Confort. in-16. goth. de 119 f. chiffres. Contenant également 56 chap. et le prologue. Le titre est en lettres rondes, quoique le texte soit en lettres goth. - Pantagruel. Les horribles et espouventables faictz et prouesses du tres renomme Pantagruel roy des Dipsodes, filz du grāt geant Gargantua, composez nouuellement par maistre Alcofrybas Nasier (sans lieuni date), pet. in-8. de 103 f. non chiffres y compris la table des chapitres,

Vend. 34 fr. Laire; 1 liv. sterl. Hibbert. caract. gothiques assez gros. Edition divisée en 23 chapitres seulement au lieu de 33 ou 34, parce qu'une partie de ces chapitres en réunissent

deux des autres éditions. Il est à remarquer que la fin du 23e chapitre, qui est le 33 dans l'édit. de 1542, sans nom de ville, et le 34° dans les éditions modernes, est beaucoup plus court et se termine autrement que dans ces mêmes éditions. Une autre chose à observer, c'est que la seconde phrase du 1er chapitre de celle-ci se lit ainsi : « Car je vois que tous bons historiographes ainsi ont traicté leurs chronicques, non seulement des Grecs, des Arabes et des Ethniques, mais aussi les aucteurs de la saincte escripture, comme monseigneur saint Luc, mesmement, et sainct Mathieu.» Tandis que l'édit. de Dolet présente une leçon toute différente, où ne figurent plus les noms des deux évangélistes, et qui a été suivie dans presque toutes les autres éditions antérieures à celles de Le Duchat, Ce commentateur paraît croire que celle qui nous occupe doit être de l'an 1529, au plus tard; et pour assigner une date aussi ancienne à ce livre, le critique se fonde sur un passage de l'épître aux lecteurs, du Champ fleury (ouvrage de Geoffroy Tory impr. à Paris en 1529, pet. in-fol.), passage dans lequel, selon lui, Tory, en parlant de ceux qu'il nomme Escumeurs de latin, paraît se moquer de l'Escolier limousin introduit par Rabelais dans le 6e chapitre de son second livre. Quoique cette épître aux lecteurs ne fasse nullement mention de l'écolier limousin, il est certain que le jargon mis dans la bouche de l'escumeur de latin est presque, mot pour mot, la même chose que la réponse faite par l'écolier à Pantagruel, quand ce dernier lui demande : « a quoy passez vous le temps, vous aultres messieurs estudians on dict Paris. » Mais suit-il de là que Tory ait nécessairement emprunté au Pantagruel ce singulier jargon? Nullement, et on peut même supposer le contraire; car il est tout naturel de croire que Tory s'élevant avec force dans l'épître citée contre les corrupteurs de la langue française, au premier rang desquels il met les escumeurs de latin, aura imaginé un exemple de leur baragouin, comme il l'a fait

TOME III.

plus bas à l'occasion des forgeurs de mots dont il dit : « Pensez qu'ils ont une grande grace quant ilz disent après boyre, quiz ont le cerueau tout encornimatibule, et emburelicoque dung tas de mirlifiques et triquedondaines, dung tas gringuenauldes, et guylleroches qui les fratouillent incessamment. » Ce dernier passage, certes, est bien dans le genre de Rabelais, et néanmoins Le Duchat n'en conteste pas l'invention à notre Tory, qui, faisons le remarquer en passant, a toujours eu grand soin de citer dans son livre les auteurs dont il empruntait des morceaux tandis qu'au contraire le joyeux maître François ne s'est fait nul scrupule de butiner chez les anciens et même chez ses contemporains, sans jamais rapporter leur nom. Une chose certaine, c'est que Rabelais et Tory ont voulu, l'un et l'autre, tourner en ridicule un jargon qui était en vogue de leur temps; mais il ne faudrait rien moins que la découverte d'une édition du Pantagruel datée de 1528 ou de 1529, pour décider la question de priorité en faveur du premier. En attendant que cette édition se trouve, nous sommes disposés à en admettre une antérieure à 1533; car la Pantagrueline prognostication pour ladite année doit faire supposer l'existence du Pantagruel dès la fin de l'année 1532; et rien ne s'oppose, ainsi, à ce que nous donnions cette date à l'édition décrite à la tête de la présente note. Nous nous sommes arrêtés à ces dates parce qu'elles ont été beaucoup trop négligées par les divers commentateurs qui ont cherché à dévoiler les allégories sous lesquelles on suppose, peut-être bien gratuitement que Rabelais a couvert la partie historique de son roman, et que de là sont venues toutes les interprétations absurdes qu'on peut leur reprocher. Consultez d'ailleurs Le Duchat sur Rabelais, édit. in-4. tome I, p. 259, note i6.

Pantagruel. Jesus Maria. Les horribles et espouuentables faictz et prouesses du tres renōme Pantagruel, Roy des Dipsodes, Filz du

I

gråt Gargantua. Copose nouuellement par maistre Alcofrybas Nasier. Augmēte z corrige fraichement, par maistre Jehan Lunel. Lyon, Fr. Juste, 1533, in-8. (ou in-16.) goth. format alongé, de 95 feuillets chiffrés et 7 f. non chiffrés. Edition d'une grande rareté et qu'Ebert,

no 18513, donne comme la première de ce second livre, quoique les mots corrigé fraichement semblent prouver le contraire. Dans le catalogue du comte d'Hoym, no 2569, où cette même édition n'est portée qu'à 7 liv. I s., au lieu de Jehan Lunel, on lit Jehan Luriel, docteur en théologie.

Il est à regretter que ni Le Duchat, ni les deux nouveaux éditeurs de Rabelais n'aient pu se procurer les édit. de 1533 des deux premiers livres de ce roman; elles leur auraient peut-être fourni quelques bonnes variantes. -Pantagruel. Les horribles et espouentables faitz du grant geant Gargantua: cōposes nouuellement p maistre Alcofribas Nasier. M. D. XXX. III. pet. in-8. goth. de 84 f. titre rouge et noir dans une bordure.

même Juste, et à la Pantagrueline prognostication pour l'an 1535, à la vente commencée le 18 octobre 1825, salle Silvestre.-Une édition de Paris, 1534, in-8. est portée sur le catalogue de Gluc de Saint Port, no 1270.

La vie tres horrificque du grand Gargantua, pere de Pantagruel, iadis cōpose par M. Alcofribas abstracteur de quintessence. Livre plein de Pantagruelisme. M. D. XLII. On les vend a Lyon, chez Francoys Juste: (à la fin) imprime a Lyon par Francoy Juste, in-16. goth. fig. en bois, de 155 f. le titre en lettres rondes. (en 58 chapitres.)

- Pantagruel, Roy des Dipsodes restitue a son naturel, auec ses faictz & prouesses espouentables : cōposez par feu M. Alcofribas abstracteur de quinte essence. M.D. XLII. On les vend a Lyon chez Francoys Juste, in-16. goth. de 147 f. titre en lettres rondes (en 34 chapitres). Ces deux parties doivent être réunies

[ocr errors]

mais elles se trouvent très difficilement. La première a été vendue 4 fr. 60 c., et la seconde 3 fr. 25 c. La Vallière. Les deux rel. ensemble eu mar. citr. 36 fr. d'Ourches; 42 fr. Duriez. Il existe une réimpression de la première, sous le même titre. Lyon, P, de Tours, sans date, in-16. Vend. 4 fr. F. Didot.

Il est très probable que cette édition rarissime est antérieure à celle que nous venons de décrire. Dans l'exemplaire vendu seulement 3 fr. La Vallière, et qui vaudrait peut-être 50 fr. aujour--La plaisante et ioyeuse histoyre du d'hui, se trouvait la Pantagrueline prognostication pour l'an 1533, pièce de huit feuillets; et nous pensons que c'est la même pièce qui forme les sept feuillets non chiffrés de l'édit. décrite par Ebert.

[ocr errors][merged small]

grant Gargantua, prochainement reueue et de beaucoup augmentee par lautheur mesme.-Pantagruel, roy des Dipsodes, restitue en son naturel... plus, les merueilleuses nauigations du disciple de Pantagruel, dict Panurge. Lyon, Estienne Dolet, 1542, 2 vol. in-16. fig. en bois. Edition rare et recherchée, quoiqu'elle soit moins jolie et plus fautive que celle de Fr. Juste de la même année. Il ne paraît pas qu'elle ait été revue et augmentée par l'auteur même, comme le porte le titre; et pour le premier livre, ce n'est guère qu'une copie de

l'édition de 1535. Cependant elle a fourni à Le Duchat de nombreuses variantes. Les merveilleuses navigations ajoutées au second livre sont un ouvrage assez plat, tout-à-fait étranger à Rabelais, et que l'on a cependant imprimé plusieurs fois séparément sous différens titres (Voyez ci-après, p. 137). La première partie a 282 pp. plus un f. pour la souscription et la marque de Dolet. La seconde se compose de 350 pp. uon compris un dernier

feuillet, au verso duquel se voit la marque du libraire. Le voyage et navigation que fist Panurge, disciple de Pantagruel aux Isles incongneues commence à la page 253.

Grads annales ou croniques tres ueritables des gestes merueilleux du grand Gargantua z Pantagruel son fils. Roy des Dipsodes. enchroniquez, par feu Maistre Alcofribas; abstracteur de quinte essence. 1 1542, 2 part. en 1 vol. pet. in-8. goth. de 119 et 104 f. non chiffrés. La seconde partie a pour titre : Pantagruel, Roy des Dipsodes restitue a son naturel, auec ses faictz z prouesses espouentables: composez par feu M. Alcofribas abstracteur de quinte essence. (Elle a 33 chapitres). Cette édition qui ne porte ni lieu d'impression ni nom d'imprimeur est peutêtre la même que celle Le Duchat que (note 7 sur le xxxix livre du Gargantua, édit. in-4., p. 140 du tom. I) attribue à Pierre de Tours de Lyon, lequel en a donné une autre de format in-16. en 1543, avec son nom. Dans la préface de ces deux éditions l'imprimeur se plaint que l'exemplaire étant encore sous presse, lui avait été soustrait par un plagiaire qu'il ne nomme mais pas, qu'il désigne si clairement, qu'on ne peut douter que ce ne soit Dolet. Il ajoute que s'étant aperçu de la fraude, quoiqu'un peu tard, il avait fait en sorte que les dernières feuilles n'aient pu être détournées comme les premières. Toutefois, dit-il au lecteur, pour t'avertir de l'enseigne et marque donnant a connoistre le faulx aloy du bon et

vray saches que les dernieres feuilles de son œuvre plagiaire ne sont correspondantes à celles du vray original que nous avons eu de l'autheur. Dolet néanmoins était fort innocent d'une telle supercherie. Son édit. est pour la première partie entièrement conforme à l'in-12. (ou in-16.) goth. de François Juste, à Lyon, 1535, et très différente des deux autres édit. gothiques, sous la date de 1542.

Une édit. de 1541, également sous le titre de Grands annales.... et sans lieu d'impression, vol. pet. in-8. ou in-12. en caract. goth. est portée dans le catal. de Bonnier, no 1276, où elle n'est marquée que 2 fr.

[ocr errors]

Le tiers liure des faictz, et dictz heroiques du noble Pantagruel, coposés par M. François Rabelais docteur en medecine et calloier des Isles Hieres. Paris, Chrestien Wecehel, a lescu de Basle, 1546, pet. in-8. en lettres italiques.

Belle édition, contenant 47 chapitres, et un privilége daté de Paris, le 19 septembre 1545. C'est probablement la première de ce troisième livre. Elle a 4 f. prél. 355 pp. de texte et 3 p. de

table.

Le titre porte ce singulier avis qui a été
répété dans plusieurs autres éditions.
L'autheur susdict supplie les lecteurs
beneuoules, soy reserver
a rire au
soixante et dix huytiesme liure.
Plusieurs éditions de ce 3o livre ont été
réimpr. sous la date de 1546, savoir :
une de Toulouse, Jacques Fornier,
in-16., et une de Lyon, in-8. Nous en
citerons une de Lyon, Pierre de Tours,
sans date (1547), in-16. de 256 pp. et
3 f. de table. Il y en a aussi une de
Lyon, Jean Chabin, 1552, in-16. de
170 f. et 3 f. de table, dont le titre
porte revu par l'autheur sus la censure
antique, ce qui prouve qu'elle a été
faite sur celle de Fezandat dont nous
parlerons plus bas.

-La plaisante et ioyeuse histoyre
du grand Geant Gargantua. pro-
chainement reueue, et de beaucoup

« 前へ次へ »