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DU BULLETIN UNIVERSEL DES SCIENCES ET DE L'INDUSTRIE (1).

Rédacteurs principaux: MM. CHAMPOLLION-FIGEAC et CHAMPOL

LION JEUNE.

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PHILOLOGIE Comparative (Vergleichende Sprachkunde ou Linguistik des Allemands), et ETHNOLOGIE (Volkerkunde des Allemands). Collab. MM. Agoub, Barbié du Boccage (B. DU B.), Berr, Bianchi, Coquebert de Montbret (C. M.), Depping, Dugas Montbel, Garcin de Tassy, de Golbéry, Hase, A. Jaubert, Klaproth, Lan:lresse, Letronne, Abel Rémusat, Saint-Martin.

HISTOIRE, MYTHOLOGIE.

Collab.: MM. Berthevin, Choppin, Depping (D. G.), Gence, l'abbé Gley, de Golbéry, Jomard (J.), Klaproth, Letronne, Aimé Martin, Métral, A. Pellat, Abel Rémusat, Saint-Martin.

ARCHÉOLOGIE, NUMISMATIQUE. - Collab.: MM. Barbié du Boccage (B. DU B.), Depping, Dubois, de Golbéry, Jomard (J.), Cle de Laborde, Letronne, Mionnet, Reinaud, SaintMartin.

(1) Ce Recueil, composé de huit sections, auxquelles on peut s'abonner séparément, fait suite au Bulletin général et universel des annonces et des nouvelles scientifiques, qui forme la première année de ce journal. Le prix de cette première année est de 30 fr. pour 12 numéros, composés de 10 feuilles d'impression chacun.

PARIS. IMPRIMERIE DE FAIN, RUE RACINE, N°. 4, PLACE DE

L'ODEON.

DES SCIENCES HISTORIQUES,

ANTIQUITÉS, PHILOLOGIE.

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SEPTIÈME SECTION

DU

BULLETIN UNIVERSEL DES SCIENCES

ET DE L'INDUSTRIE,

PUBLIÉ

SOUS LA DIRECTION DE M. LE BoN. DE FÈRUSSAC,

OFFICIER SUPÉRIEUR AU CORPS ROYAL D'ETAT MAJOR,

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CHEVALIER DE SAINT-LOUIS ET DE LA LEGION D'HONNEUR,
MEMBRE DE PLUSIEURS SOCIETES SAVANTES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES.

PUBLIC

TOME QUATRIÈME.

A PARIS,

TOTHEQUE

ÂU BUREAU DU BULLETIN, rue de l'Abbaye, no. 3;

DO

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Chez MM. DUFOur et d'Ocagne, quai Voltaire, no. 13; et même
maison de commerce, à Amsterdam;

Chez MM. TREUTTEL et WÜRTZ, rue de Bourbon, no. 17; et
même maison de commerce, à Strasbourg, rue des Serruriers;
à Londres, 30, Solio-Square;

Et chez MM. Dondey-Dupré, père et fils, rne Saint-Louis, au
Marais, no. 46; et rue de Richelieu, no. 67.

1825.

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DES SCIENCES HISTORIQUES,

ANTIQUITÉS, PHILOLOGIE.

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PHILOLOGIE, LINGUISTIQUE, ETHNOGRAPHIE.

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1. BHAGAVAD GUITA, ID EST OF£UFSION MEAOE, sive almi Krishna et Arjunæ Colloquium de rebus divinis, Bharateæ episodium; textum recensuit, adnotationes criticas et interpretationem latinam adjecit Augustus Guilelmus & ScHZEGEL, in Acad. Borussicâ Rhenanâ prof.; typis regis, MDCCCXXIII, xxvj et 189 p. in-8.

Le Bahgavad-Guild n'est qu'un épisode du Mahabharata, grand poëme épique dans lequel sont décrites les aventures et les guerres des Kourous et des Pàndous, deux branches collatérales d'une même famille, descendue en ligne droite, au second degré, de Vitchitravirga, leur ancêtre commun, par leurs pères. respectifs Dhritarâchra et Pandou, et devenues enneinies irréconciliables par l'ambition de Douryodana, le chef des Kourous, qui, à force d'intrigues et d'artifices, fit bannir d'Haslinapoura, alors capitale de l'Indoustan, les Pandous par leur propre oncle Dhritarâchra qui, privé de la vue et peu capable de régner, se laissait gouverner par son fils; de là une foule d'aventures auxquelles doune lieu leur exil, et qui fournissent an poëte la matière d'un grand nombre d'épisodes dont quelques-uns présentent un grand intérêt, et entre autres celui de Nola, que nous a fait connaître M. Bopp, dans lequel cet habile professeur a fait preuve d'un véritable talent.

C'est en 1785 que le célèbre Wilkins fit connaitre, le premier, en Europe, cet ouvrage remarquable, par l'excellente tra

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duction anglaise qu'il en donna à cette époque. Peu de temps, après, M. Parraud la reproduisit en français, mais défigurée par une foule de contre-sens. Cependant, le texte même de l'ouvrage n'a été publié que depuis quelques années à Calcutta, et malgré les soins apportés par le Pandit chargé d'en surveiller l'impression, il s'y est glissé un grand nombre de fautes; fautes, au reste, que la plus légère confrontation avec de bons manuserits, fait aisément reconnaître, et qu'ainsi il est facile de corriger; aussi ces fautes ont-elles disparu dans la nouvelle publication du texte, fort soignée, donné sur la fin de l'année dernière, par M. de Schlegel, et que ce savant a accompagnée d'une traduction latine, aussi élégante qu'ont pu le lui permettre les entraves qu'il s'est données de se tenir le plus près possible du texte; et de remarques dont la plupart se distinguent par une sagacité peu comniune. Cependant si, dans son interprétation nouvelle, l'habile professeur a heureusement corrigé M. Wilkins en quelques endroits, il nous semble que dans d'autres c'est à tort qu'il s'éloigne du sens adopté par ce grand india niste; et si une étude approfondie et soutenue de cet ouvrage, nécessitér pår. l'explication que pus en avons faite il y a déjà plusieurs années, à notre cours, nous donne quelque droit d'émettre un jugement sur cette matière, nous nous hasarderons à proposer à M. de Schlegel nos doutes sur la manière dont il a entendu quelques passages, en nous bornant à un petit nombre d'observations; un plus grand détail devenant superflu après la critique étendue qu'un de nos élèves les plus distingués, M. Langlois, a fait paraître de ce travail dans le Journal asiatique. (M. de Chézy, auteur de l'article, signale iei plusieurs passages traduits fautivement, et continue ainsi ): Un peu moins d'impatience de sa part et quelques légères études de plus les lui eussent fait éviter, du moins, si nous en jugeons par la sagacité qu'il a déployée dans l'interprétation de certains passages fort difficiles, et qui n'avaient pas été entendus par le célèbre Wilkins, à l'épo que reculée où ce patriarche des indianistes a fait jouir le monde savant d'un ouvrage qui a passé alors, et qui passera à jamais, pour un des phénomènes littéraires les plus dignes d'admiration.

Nous pouvons donc espérer que M. de Schlégel s'acquittera plus heureusement encore de la nouvelle tâche qu'il s'est imposée; nous voulons parler du texte complet du Râmâyana, et

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