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CAEN,

IMPRIMERIE DE CHALOPIN FILS

IMPRIMEUR DE LA SOCIÉTÉ.

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CHEZ PONTHIEU ET DELAUNAY, PALAIS ROYAL;

ET CHEZ LES PRINCIPAUX LIBRAIRES DE NORMANDIE.

MDCCCXXV.

XFORD

que les rois ses prédécesseurs avaient inféodie pour une rente de 133 boisseaux de froment (1).

Les anciens seigneurs ( ceux qui vivaient avant la confiscation) semblent avoir été dépendants des Reviers, fondateurs de l'abbaye de Montebourg. Sous le règne de Henri Ier., au commencement du XIIe. siècle, Richard de l'Estre signa un acte de différentes donations faites à l'abbaye de Montebourg, par Richard de Reviers (2).

Les seigneurs de l'Estre figurent parmi les principaux bienfaiteurs de l'abbaye de Blanchelande. Outre l'église d'Anglesqueville en l'Estre, ils lui donnèrent celle de Doville, qui s'appelait alors Escalecliff (3).

Thomas Avenel,seigneur d'Octeville,confirma, en 1240, les donations faites à Blanchelande par Odon le Bouteiller, Raoul son fils et Robert son petit-fils, seigneurs de l'Estre, dont il était suzerain (4).

Le château de l'Estre était à l'extrémité d'un village, connu sous le nom de bourg de l'Estre, sur une élévation nommée la Roque, au midi de

(1) Factum des habitants de l'Estre, contre M. d'Harcourt. (2) Cartular. Montisburgi. Gallia Christiana,tome XI, col. 233. (3) Ex Cartulario Blanchelanda et cartis quibusdam penès nos, Recueil de chartres in-4°.

(4) Ibidem.

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l'habitation de M. d'Harcourt. Dans plusieurs pièces de la cour de l'Estre, et notamment dans les jardins, le clos de l'Herce et les Tots, on retrouve beaucoup de traces d'habitation. Les habitants du bourg se doutent à peine qu'il ait jamais existé un château-fort dans leur commune.

29. GRENNEVILLE. Les paroisses de l'Estre et de Grenneville qui se touchent, sont littorales; il en est peu qui méritent de notre part une attention plus particulière que celle-ci. C'est le berceau d'une famille qui a fourni de braves guerriers et de grands hommes d'état en Angleterre ; mais, celui qui doit être bien plus cher aux Français, forcés durant la révolution de chercher un asile en Angleterre, c'est le marquis de Buckingham, l'amile plus constant, le plus généreux qu'aient eu nos compatriotes réfugiés dans son pays, le propriétaire du château de Harswell, celui qui fit tant pour adoucir les malheurs de Louis-le-Désiré, pour préparer son retour, pour le rendre aux voeux de la France.

Le berceau de cette famille est la petite commune dont je vais vous parler. La conformité de nom a fait penser qu'on pourrait le chercher dans une des paroisses de Normandie, qui ont le nom de Grainville : quelques généalogistes an

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