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LA VÉNERIE AU XIX

SIÈCLE. Chasse des mammifères de France, par le commandant P. GARNIER. Paris, J. Martin, 1881, in-8 de 347 pages. Planches.

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Chasse du sanglier, du renard, du blaireau et du

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HISTOIRE DE TROYES, Histoire de la ville de Troyes et de la Champagne méridionale, par T. BOUTIOT. Troyes, 1880, in-8 de 482 pages sur 2 colonnes. Table générale et alphabétique.

12 »

MARIE STUART (La Chanson de), d'après un manuscrit de la bibliothèque de P. de Bourdeille, baron de Riehemont, abbé seigneur de Brantôme, par le Dr E. GALY. Périgueux, 1879, pet. in-4, br. 5 >> MONNAIE DES ÉVÊQUES D'AGEN, dite Arnaldèse, retrouvée à Périgueux, par le D' E. GALY. Périgueux, 1880, in-8, br.

2 » CHATEAU DE RICHEMONT (Le) et sa chapelle, par le Dr E. GALY. Périgueux, 1880, in-8. Portrait de P. Bourdeille, vue de la chapelle et fac-similé d'épitaphe. L'ÉDUCATION DE L'ARTISTE, par E. CHESNEAU. Paris, 1880, in-12 de 438 pages.

3 >>

350

THÉATRE DE LA RÉVOLUTION (Le), 1789-1799, avec documents inédits par H. Welschinger. Paris, 1881, in-12 de 525 pages. 3 50 ÉLECTION DE CARENTAN (Histoire de l'ancienne), d'après les monuments paléographiques, par E. de PONTAU MONT. Paris, 1866, in-8.

3 »

DROIT PARLEMENTAIRE (Traité pratique de), par J. Poudra et Eug. PIERRE. Paris, 1880, in-8 de XX-344 pages. 10 >> TROIS POÈTES CONDOMOIS du xvie siècle. Études biographiques et littéraires sur Jean du Chemin, Jean-Paul de Labeyrie, GérardMarie Imbert. Paris, 1877, in-8, br. CHARITÉ DANS LES SAINTES (La), simples lectures par l'abbé H. AVOINE. Paris, 1881, pet. in-8 de 252 pages. Titre gravé sur bois et vignettes dans le texte.

3 »

3 50

Exemplaire de luxe. Tiré à petit nombre.

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Ancien élève de l'École Polytechnique, conseiller général de la Côte d'Or, etc

Planches dans le texte. Un vol. in-8°. Prix: 10 fr.

Chaque époque a eu ses Théreuticographes: sans remonter jusqu'à l'Antiquité et sans évoquer le souvenir des écrits de Xénophon, d'Arrien de Nicomédie, d'Oppien, de Gratius, de Némésien et de tant d'autres encore, nous rencontrons au XIVe siècle, le Trésor de Vénerie, par Hardouin, Seigneur de Fontaines-Guérin, et la Chasse de Gaston Phoebus, Comte de Foix; au xv, le Livre du roy Modus et de la royne Ratio; au xvie, la Vénerie de Jacques du Fouilloux, le Traité de Vénerie de Budé, la Chasse royale de Charles IX, ces deux raretés que M. Henri Chevreul a fait revivre à nos yeux, et la Chasse du loup par Jean Clamorgan, le complément de l'ancienne Maison rustique; au XVIIe, la Meute et Vénerie de Jean de Ligneville; la Vénerie royale de Salnove; au XVIII°, d'Yauville et son Traité de Vénerie; Le Verrier de la Conterie et son École de la Chasse aux chiens courants, et enfin au xix, les excellents ouvrages de d'Houdetot, de Joseph La Vallée, d'Elzear Blaze, de Le Masson,

de Desgraviers, de De Noirmont, etc., etc., auxquels sont venus se joindre les publications émanées de la plume de M. le Commandant Garnier. Tous les lecteurs du Bulletin du Bouquiniste, ont conservé, j'en suis bien persuadé, le souvenir du charmant Traité complet de la Chasse aux alouettes que l'honorable Commandant a fait paraître en 1866, et des savantes monographies qui l'ont suivie, telles que la Chasse du chevreuil (1875); la Chasse du sanglier, du renard, du blaireau et du lapin (1876), la Chasse du loup (1878) et la Chasse du Lièvre (1879).

M. le Commandant Garnier a eu l'excellente idée de réunir et de fondre en un seul volume qui portera désormais le titre de La Vénerie au XIXe siècle, chacune de ces monographies, en les complétant et en y ajoutant plusieurs parties entièrement nouvelles et également intéressantes : c'est ainsi que la Chasse du Chevreuil, qui ne formait primitivement qu'une brochure d'une quarantaine de pages, s'est considérablement élargie et que la Chasse du cerf et du daim, dont l'auteur n'avait point parlé, a pris rang parmi les chapitres les plus complets. Ajoutons ce qui a trait à la Chasse de la loutre, du Chat sauvage, du Lynx vulgaire; aux petites chasses (fouines, écureuils, lapin des Alpes); aux chasses plus émouvantes du mouflon d'Europe, des bouquetins, des chamois, de l'Izard et de l'ours blanc, et l'on aura une idée de l'ensemble de ce nouvel ouvrage.

J'ai déjà eu l'occasion de m'expliquer sur la valeur au point de vue pratique, des écrits de M. le Commandant Garnier. Tout y est, le résultat de recherches et d'observations personnelles. On sent sous sa plume l'homme qui a vu et qui n'avance rien dont il ne soit parfaitement sûr.

Du reste, semblable à Molière, (l'exemple est toujours bon à suivre), il a pris son bien partout où il l'a trouvé. C'est une véritable Chasse à la billebaude qu'il a faite dans le domaine de la Bibliographie cynégétique. Il possède actuellement ses classiques sur la chasse, comme il connaissait ses théorèmes quand il était à l'École polytechnique. Avec lui en marche de pied ferme, et on tient tête à tous les racontars des écrivains fantaisistes qui ont inventé de prétendus exploits sans avoir jamais quitté leur robe de chambre ou le coin de leur feu. M. le Commandant Garnier du

reste, n'en fait point mystère : « Nous avons pilié sans vergogne aucune, dit-il, tous les auteurs cynégétiques, anciens et modernes. » Mais il s'empresse d'ajouter : « Il ne faudrait cependant pas croire que nous nous soyions, dans ce travail de longue. haleine, borné à mettre au jour une simple et dès lors insipide compilation. On y trouvera au contraire des aperçus, des appréciations, des idées et des faits qui sortent entièrement de la routine consacrée et qui, pour sûr, soulèveront des controverses. Nous les avons tous puisés dans notre expérience de la Chasse, et, à ce propos, nous demanderons la permission de dire en passant que les vieux véneurs, quand ils ne sont plus aptes au service actif, ne feraient que leur strict devoir en initiant par leurs écrits les jeunes hommes à la science qu'ils ont acquise dans une pratique de plusieurs lustres. »

J'applaudis pour ma part à cet appel et à l'organisation de cette nouvelle espèce de service auxiliaire en matière de chasse. A défaut du fusil, quand il devient trop lourd, que nos maîtres à tous prennent la plume, toujours légère pour celui qui sait, et tout le monde en profitera. M. le Commandant Garnier vient de tracer une excellente voie; que chacun l'y suive!

ALEXANDRE Sorel.

LE CAFÉ, SES PROPRIÉTÉS NOUVELLES MANIÈRES DE LE PRÉPARER

Par l'abbé MASSON

Curé de Férebrianges (Marne).

Épernay, Victor Fiévet, 1855. Brochure de 24 pages in-8 (1)

Cette modeste brochure a eu sous le gouvernement napoléonien les honneurs de la persécution et de la confiscation, tout comme les Muses d'État de M. Victor de Laprade et l'histoire de

(1) Le Manuel du Bibliophile champenois a omis cette brochure.

la maison de Condé par M. le duc d'Aumale. A ce titre, elle nous semble mériter une mention dans les annales de la bibliographie, et avoir sa place marquée dans une collection champenoise.

L'auteur, respectable curé de campagne, mais esprit bizarre et original, voudrait voir substituer dans les classes ouvrières l'usage du café « à l'eau-de-vie qui vide la bourse et ruine la santé de l'homme qui travaille. » Il a sa formule pour préparer cette liqueur, méthode économique, selon lui, qui consiste à faire infuser le café cru sans être rôti ni moulu et qui permet de tirer trois infusions successives des mêmes graines de café. C'est cette préparation qu'il appelle le café de Férebrianges. Quoique notre opuscule ne traite que du café et accessoirement de la prière qu'il recommande au même degré à ses lecteurs, le bon curẻ a laissé échapper de sa plume, un peu fantaisiste, deux mots, rien que deux mots, qui ont suffi pour éveiller les susceptibilités de la préfecture, pour blesser les oreilles du parquet et pour attirer sur son œuvre les rigueurs de la censure impériale Après avoir exposé les différents procédés pour préparer le café, après avoir parlé des vertus et des effets de cette liqueur bienfaisante, l'auteur se demande ce qu'il faut faire du marc de café; à cela il répond que « un pareil résidu, accommodé comme «< il vous plaira, ne peut que vous nuire et vous faire du mal, » puis il ajoute :

« Mon gouvernement (c'est sans doute sa ménagère qu'il veut dire) mêle le « marc du café avec du son et le donne ainsi à ses << lapins qui s'en régalent: faites de même si vous élevez des << lapins. >>

Voilà le blasphème: assimiler une cuisinière de curé au gouvernement, n'était-ce pas un crime digne des peines les plus sévères?

Un épilogue termine la brochure. Nous étions en 1855, depuis plusieurs mois déjà, nos troupes étaient en Crimée, sous les murs de Sébastopol, et toutes les tentatives échouaient pour prendre cette forteresse formidable. Comment à propos de café pouvoir parler de Sébastopol? C'est un tour de force dont était seul capable l'abbé Masson; après avoir résumé ses idées sur le café, il s'écrie:

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