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L'indispensabilité de cette réunion confirmée par lettres patentes, avec une nouvelle révocation de tous bre

vets.

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Vains efforts de M. Mignard pour détourner de cette réunion l'élite des brevetaires logés aux galeries du Louvre,

Et ensuite de l'ordre plus inférieur,

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Auxquels l'Académie tend les bras comme aux autres, *116 Et qu'elle reçoit tous.

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BREVETS du roi donnés en faveur de l'Académie : Brevet du 28 décembre 1654; lui accorde un logement au collége royal, un fouds annuel de 1000 liv. pour l'entretien de l'école, l'exemption de toutes tutelles et curatelles et de tout guet et garde pour 30 académiciens désignés, accorde à chacun d'eux le committimus, et à la compagnie la faculté exclusive de tenir école publique et l'exception de toutes lettres de maîtrise pour raison du joyeux avénement, sacre et mariage du roi. 166 Nota. Ce brevet registré au Parlement avec une modification sur l'exemption des tutelles.

Brevet du 6 mai 1656, permet au sieur Sarrazin de délaisser son logement de la galerie du Louvre au profit de l'Académie, et rembourse pour elle ledit Sarrazin de 2,000 fr. de réparations à la charge de remploi. *5 Brevet accordant à l'Académie le grand atelier auparavant occupé par le sieur Dubourg, tapissier haute-lissier. *11 Nota. Ces trois brevets se trouvent tout au long dans un cahier imprimé susmentionné; ledit dernier y est, dans le titre, daté par erreur du 13 août 1657. BROUILLERIE dans l'Académie entre M. Le Brun et M. Bourdon à l'occasion de Bosse.

Raccommodée facilement.

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Entre M. Le Brun et M. Errard, beaucoup plus considérable dans son principe et dans ses suites.

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*96

Celle-ci terminée d'une manière fort honorable pour le premier. BUISTER, du corps de la maîtrise, admis aussitôt après la jonction au nombre des douze anciens de l'Académie. Est déclaré déchu de la qualité d'académicien, priviléges et droits y attachés, si mieux n'aime payer l'amende et faire les satisfactions qui seront réglées. Persiste dans sa révolte jusqu'à sa mort.

C

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*146

CABALE turbulente et injuste qui de tout temps infecta le corps de la maîtrise; idée de cette cabale. Fait guerre ouverte aux beaux arts pendant deux siècles.

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Donne lieu, malgré elle, à l'établissement de l'Académie.

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43, 74

Traverse tant qu'elle peut cet établissement,
Ainsi que la jonction, tant en projet qu'effectuée,

86, 100 et 199

Et fait tous ses efforts pour empêcher la grande restauration. *108, 112 et 199 CADEROUSSE, maître chirurgien, enseignant l'anatomie aux élèves académiques. Voyez Quadroulx. Nota. Le nom s'écrit de l'une et de l'autre façon dans ces mémoires et dans les registres de l'Académie. Celle-ci pourroit bien être la véritable.

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CHAMBRE des comptes. Enregistre purement et simplement les statuts et lettres patentes de 1663, et même gratis. CHAMPAGNE (Philippe de). Nommé l'un des députés de l'Académie pour solliciter auprès du Parlement l'enregistrement des statuts et lettres patentes ci-des

sus.

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CHANCELIER de France (Pierre Séguier). Insigne bienfaiteur de l'Académie. Voyez : Séguier.

CHANCELIER de l'Académie. Origine de cette qualité dans une politesse de M. le chancelier (Séguier). 170 M. Le Brun, premier élu pour remplir cette dignité académique. 188 Il en quitte l'exercice par un mécontentement et remet les sceaux à M. Ratabon.

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*69

Est engagé par l'Académie à les reprendre.
Nota. Les fonctions et le rang de chancelier de l'Aca-

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démie sont réglés par les statuts de 1663, art. 16 et 17. CHARLES VI (Le roi). Lettres de ce prince en faveur des arts, du 12 août 1399. CHARLES VII (Le roi). Lettres de ce prince, données à Chinon le 3 janvier 1430.

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10

CHARLES IX (Le roi). Lettres du mois de septembre 1563. CHARMOIS (Martin de), chef de l'Académie, premier et principal auteur de l'établissement de l'Académie, minute une requête au roi pour obtenir cet établisse

ment.

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S'associe M. Le Brun, qui, de son côté, avoit formé le même projet. Travaille avec lui à rallier tous les brevetaires du roi, mais surtout les véritables gens d'art,

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Et en forme une espèce d'assemblée générale, où la requête est lue et expliquée, et où elle est approuvée et signée de tous.

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Prend des mesures pour la réussite de cette requête au

conseil de régence,

Où il la présente lui-même.

Abrégé de cette requête.

Rédige ensuite les premiers statuts,

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34

Où il se fait donner la qualité de chef de l'Académie. 36 Il emprunte un appartement pour la loger.

36

Les provisions des académiciens sont expédiées en son nom, et il reçoit leur serment; réflexion sur ce. 41

Il assiste aux exercices académiques et les cultive régulièrement. 47

Ses droits défendus en sa présence contre le procureur du roi au Châtelet.

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Il néglige d'enregistrer les délibérations, du registre de la tenue desquelles il s'étoit chargé, et fait un usage abusif de ce soin, ce qui donne lieu à une grande fermentation dans la compagnie. 63 Elle se crée un secrétaire, auquel elle remet ses registres, après les avoir retirés avec politesse d'entre les mains de M. de Charmois.

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68 Le ménagement qu'elle a pour lui n'empêche pas qu'il ne se refroidisse sur les intérêts de la compagnie. Elle lui refuse de se relâcher sur un point de discipline qu'elle juge indispensable.

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Il est insulté au commencement de la jonction, en sa qualité de chef, par la cabale des jurés, et renonce quant à eux et leurs suppôts, 108 Se retirant en même temps des assemblées; mais l'Académie lui fait faire une satisfaction convenable et l'y ramène.

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*88

Chateauneuf (M. de). Voyez Garde des sceaux. CHAUFFAGE de l'école académique. Fonds faits par le roi pour subvenir aux frais de ce chauffage et du luminaire. CHAUVEAU, mathématicien, enseigne gratuitement la géométrie aux élèves académiques. CHEF de l'Académie. M. de Charmois prend, ou se fait donner cette qualité.

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Cette qualité subsistoit encore pendant la jonction, 108 Mais paroît s'être éteinte à la mort de M. de Charmois, car il

n'en est plus parlé dans ces mémoires depuis la page 108;

voyez au surplus l'article ci-dessus : Charmois (Martin de). CLASSES de peintres et de sculpteurs en France. Il s'en étoit formé trois comme d'elles-mêmes dans le temps qui précéda immédiatement l'avénement de l'Académie. CLAUSES apposées par le parlement sur les divers titres de l'Académie par les arrêts d'enregistrement de cette cour: Par l'arrêt du 6 juin 1652 sur les droits de réception et sur les amendes; voyez sous ces ceux mots, ou page

11

128

Par l'arrêt du 23 juin 1655 sur les tutelles et curatelles; voyez sous ces mots, ou page

180

Par l'arrêt du 14 mai 1664 sur les huissiers de l'Académie, sur les élèves académiques trop peu capables pour être promus académiciens, et sur l'instruction gratuite des enfants des maîtres; voyez sous ces deux premiers mots et sous ceux d'enfants des maîtres, ou pp. 140

et

*137 COLBERT (Jean-Baptiste) recherche M. Le Brun pour s'instruire sur la matière des beaux-arts, 46 Lequel l'engage à accepter l'offre de la place de vice-protecteur de l'Académie quand elle lui seroit faite. *47 Négociations pour conduire cette affaire à bonne fin,

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Qui se terminent à lui porter le vœu de la compagnie par une députation solemnelle.

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Seconde députation de l'Académie en corps.
M. Colbert entreprend la grande restauration de l'Acadé-
mie,
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Dont il renvoie la discussion en détail à M. Du Metz. *75
Obtient pour l'Académie une pension de 4,000 livres. *87
Lui accorde l'arrêt qui oblige tous peintres et sculpteurs
du roi de s'unir à l'Académie.
Avec une attention particulière par rapport à ceux qu'il

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