mémoires. 1o M. Bonneau; tente adroitement de soumettre l'Académie à sa juridiction,

Mais est éconduit.

Protège l'école de Saint-Luc.

50

52

79

20 M. de Riantz; sa remontrance au parlement pour la conservation des droits de sa charge par rapport à l'Académie,

Mais dont il se désiste obligeamment.

*126

130

PROCUREUR général du parlement. Favorable accueil qu'il fait à l'Académie; c'étoit M. Méliand. 46 Difficultés qu'il trouve dans l'enregistrement des titres de la grande restauration; comment levées. *123* PROFESSEURS de l'Académie. La qualité de professeur établie par les statuts de 1654, et substituée à celle d'ancien portée par les statuts de 1648, et conservée pendant la jonction. Douze professeurs établis par lesdits premiers statuts jouissent, en cette qualité, de l'exemption de toutes tutelles et curatelles, de tout guet et garde, du droit de committimus. 185 Noms des sujets premiers établis pour remplir ces pla

ces.

*38

195 188 Règlement imaginé par M. Errard qui oblige tout professeur entrant en exercice d'inviter les autres officiers de l'Académie d'être présents la première fois qu'il poseroit le modèle. Honoraires pour chacun de ces douze professeurs réglés par le roi à la grande restauration. *87 PROMESSE formelle et irrévocable faite au parlement par les représentants de l'Académie, de ne jamais admettre pour académiciens des sujets d'un mérite assez borné pour devoir appartenir à la maîtrise. *136 PROTECTEURS de l'Académie. M. le chancelier Séguier, revêtu de cette qualité, s'en dépouille pour la faire passer au cardinal Mazarin et prendre celle de vice-protec

teur.

171

A la mort du cardinal, la qualité de protecteur est rapportée à M. le chancelier,

*42 Dans laquelle il est confirmé par lettres patentes de décembre 1663. *111 PROTESTATION en forme de plusieurs membres de la maîtrise contre un acte irrégulier et factieux signé par vingt-quatre de leurs confrères. Cet acte est ensuite déféré à l'Académie, qui le casse et l'annule.

Q

152

QUADROULX, ou bien Caderousse, enseigne l'anatomie gratuitement aux élèves de l'Académie, et avec beaucoup de succès.

56

122

Est proposé en l'assemblée de la jonction pour académicien honoraire avec séance et voix délibérative. Les votants de la maîtrise admettent la proposition, mais eu retranchant la voix délibérative, que, cependant, ils passent au sieur Bosse, proposé en même temps; le sieur Quadroulx prend à offense cette différence de traitement et quitte l'Académie. QUESNEL (Augustin), maître peintre et juré-garde de sa communauté en 1651; (c'étoit le père de Pasquier Quesnel de l'Oratoire), l'un des députés de la maîtrise pour conclure l'affaire de la jonction, et le premier qui en ait signé le contrat.

123

98

R

RACCOMMODEMENT de la maîtrise avec l'Académie. Raccommodement replâtré et insidieux obtenu par celle-là, en gagnant les académiciens modernes, et, par eux, les anciens académiciens conciliants.

134

RANG dans l'Académie. Le rang des douze anciens de l'A

cadémie de la première élection réglé entre eux par le sort.

37

Celui entre les officiers de l'Académie et de la maîtrise laissé en compromis,

104

Ce qui fait que celle-ci le fait régler en sa faveur. 138 RATABON (Antoine), intendant, puis surintendant des bâments du roi, conçoit l'idée de se mettre à la tête de l'Académie.

Il est affermi par M. Errard,

162

163

Et guidé par M. Le Brun et M. Testelin, le secrétaí

re.

164 Rédige lui-même les statuts de la première restauration, obtient plusieurs nouvelles grâces du roi pour l'Académie, logement au collège royal, pension de 1,000 livres.

166 Se montre à elle pour la première fois chez M. le chancelier, qu'il complimente à la tête de la compagnie.

168

Met les titres de ladite restauration en état d'être validés. 172

Relève avec fermeté et avec esprit un propos de M. Molé, garde des sceaux.

175

Rend inutile une double ruse des jurés pour rompre avec l'Académie et la charger du blâme de la rupture. 192 Engage l'Académie à se détacher du logement du collége royal. *3 Procure à l'Académie un nouveau brevet du roi pour l'autoriser à s'arranger avec M. Sarrazin par rapport au logement que celui-ci lui cède aux galeries du Louvre,

et le punit adroitement d'une mauvaise finesse qu'il avoit mise dans cette cession.

*5

Entreprend d'engager l'Académie à recevoir un sujet fort

médiocre.

La résistance qu'elle montre l'indispose contre elle,

Et le porte à user d'une petite vindication.

*9

*10

*11

*14

Elle la dissimule et députe pour le remercier. Saillie inconsidérée de M. Ratabon, laquelle est replâtrée à l'instant.

*19

Ce qu'elle lui cause de désagrément le rend moins assidu à l'Académie,

*29

Qu'il entreprend cependant de dominer, et même en sousordre, par M. Errard.

Manége de leur part pour éloigner M. Le Brun,

*30

*31

Et pour lui donner un sujet de dégoût marqué et choquant,

*32

Qui l'oblige enfin de quitter et de remettre les sceaux. *37 En use mal aussi avec le secrétaire Testelin, et le force en quelque sorte à se vouer, avec M. Le Brun, au désasservissement de l'Académie, et à guetter pour cet effet le premier événement favorable.

*41

La mort du cardinal Mazarin amène cet événement, *42 Et une inattention de M. Ratabon donne occasion à ces deux amis d'en profiter en faisant tomber la place de vice-protecteur à M. Colbert.

43

La façon dont tourne cette affaire et dont elle se manifeste pique extrêmement M. Ratabon, au point de refuser d'aller avec eux chez M. Colbert.

*50

*51

Ils y vont sans lui et terminent avec le ministre.
Ce dont cependant ils vont rendre compte ensuite à M.
Ratabon, qui fait semblant de se radoucir.

*52

Se fait continuer directeur de l'Académie, mais par un manége misérable et indécent.

*55

Cherche à faire intimider l'Académie pour l'asservir de

nouveau.

*61

Echoue dans l'opposition qu'il montre à y faire rappeler M. Le Brun et lui voir rendre les sceaux. *65 Désagrément qu'il essuie par hasard en voulant conduire l'Académie en corps chez M. Colbert sans M. Le Brun. *72 S'empare du soin d'obtenir un arrêt du conseil contre le sieur Bosse, où trop de passion lui fait faire des fau

tes.

*85

M. Colbert évite de lui faire part des nouvelles grâces que le roi fait à l'Academie à la grande restauration, *89 En sorte qu'il n'en apprend la première nouvelle que par le compte qu'en rend M. Le Brun en pleine assemblée.

Manière dont il y soutient cette mortification.
Sa maladie, sa mort et son portrait.

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*93

RÉCEPTION à l'Académie. Le droit, pour raison de ce, fixé à la naissance de l'Académie à deux pistoles. 38 L'Académie décide que le récipiendaire ne peut être admis que présent en personne. 83 RECTEURS de l'Académie. Institués à la première restauration, c'est-à-dire en 1655, au nombre de quatre, jouissent de l'exemption de toute tutelle et curatelle et de tout guet et garde, du droit de committimus. Le chancelier de l'Académie doit toujours être tiré parmi eux. MM. Le Brun, Sarrazin, Bourdon et Errard, premiers élus pour remplir ces quatre places. Leurs honoraires et leurs fonctions depuis la grande restauration,

185

188

*87

Laquelle rend leurs places perpétuelles, d'amovibles qu'elles étoient auparavant.

*100

REGISTRES concernant les affaires de l'Académie. Le plan

et la forme en sont réglés par M. Le Brun et d'une manière si judicieuse qu'on n'y a rien changé depuis. 37 Celui des délibérations tiré d'entre les mains de M. de Charmois, et pourquoi.

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