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NOTES.

TOME I.

P. 18, l. 14: Avant Levêque et Bellot, le sieur Dumoustier, logé aux galeries du Louvre, et Eustache de Laistre, furent inquiétés par les maîtres (Ars.).

P. 28, 1. 5: L'un de ceux, etc. M. Hance (Ars.).
P. 36, 1. 2: Dès le

février 1648. Ceci n'est point

exact. Cette élection se fit chez M. de Charmois le soir même du jour qu'il avoit obtenu l'arrêt.

P. 58, 1. 2: M. de La Hire entrant en fonction d'ancien en mois. Registre de mai 1648 (Ars.).

P. 58, 1. 11: M. Bosse.... ne tarda point d'en faire l'ouverture. Ce fut le 9 mai 1648. Registres de l'Académie, p. 6.

P. 72, 1. 25: Il avoit fallu en venir à fixer un fonds annuel. Registré le 5 décembre 1649 (Ars.).

P. 81, 1. 6: M. Bosse... reprit aussi... ses leçons. Registré en mai 1650 (Ars.).

P. 85, 1. 23: Elle fut agréée sans aller aux voix. Registré en février 1651 (Ars.).

P. 89, 1. 17: M. Testelin le puîné... venoit de succéder à son frère dans l'emploi de secrétaire. Registré en mars 1651. L'aîné s'en démit vers ce temps-là, en acceptant la qualité de député pour l'affaire de la jonction, mais continua néanmoins de faire les fonctions de secrétaire jusqu'à l'entière consommation de cette jonction.

11.

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P. 98, 1. 20: Ces derniers ouvrirent la séance par un lour de subtilité. Dans cette accusation commune ne sont point compris cependant les sieurs Vignon et Poerson. Voyez p. 103.

P. 112, l. 3: Un arrêté. Registré le 4 novembre 1651. P. 123, 1. 3: Leurs votants admirent la proposition. Registré le 4 mars 1652 (Ars.).

P. 131, 1. 8: Faute de paie, le modèle quitta. Ceci en novembre 1652.

P. 148, 1. 6: Cela détermina à agir. Registré en mai 1653 (Ars.).

P. 148, 1. 24: Ce projet fut approuvé. Registré le 14 octobre 1653 (Ars.).

P. 151, l. 8: Le 6 octobre. Le 9, dit le manuscrit de l'Arsenal.

P. 153, 1. 23: Autorisa les jeunes maîtres. En décembre 1655.

P. 160, l. 13: Le magistrat informé du fait, etc. En février 1655 (Ars.).

P. 161, l. 2: Ils ne manquoient pas d'envoyer les parties pardevant la compagnie pour y être réglées. Comme il appert par une sentence du Châtelet entre Adrien Emond et Barthélemy Giguelin, le 4 août 1655 (Ars.).

TOME II.

P. 16, 1. 23: Sur cela l'on arrêta. Le 25 août 1657 (Ars.). P. 22, 1.18: Il s'absenta d'une autre assemblée. 30 octobre 1660.

*P. 28, à l'alinéa. Le manuscrit de l'Arsenal parle de ce fait d'une manière un peu différente; il n'est question que d'une chambre, et l'ou dit ensuite : M. Le Brun, qui en conduisoit l'ouvrage, s'aperçut qu'il restoit encore six

places considérables à remplir. Plus loin il est dit que les figures symboliques sont des vertus.

P. 57, l. 1: Y reprendre les exercices. En septembre 1661 (Ars.).

P. 69, 1. 5: L'avis de rappeler M. Le Brun passa. Décembre 1661 (Ars.).

P. 82, 1. 24: L'exempt, après avoir fait fermer la porte. 29 novembre 1662 (Ars.).

P. 87, l. 15: Ces quatre mille livres. L'on a vu, page 166, que dès 1655 le roi avoit commencé par gratifier l'Académie d'une pension de 1,000 livres.

Ce que l'auteur de ces mémoires a omis de marquer est, qu'entre cette grâce et celle dont il s'agit ci à côté, M. Colbert en procura à l'Académie encore une autre: ce fut le 9 décembre 1662. Elle consistoit en une pension de 2,900 livres avec un fonds pour les prix des étudiants. Celle dont on détaille ci-dessus la destination, augmentée, comme on le voit, jusqu'à 4,000 livres, est donc la troisième dans l'ordre des expéditions. Elle est du 5 avril 1663 et a subsisté en cet état jusqu'à la mort de M. Colbert, arrivée en 1683. Voici les changements survenus depuis dans cette pension. M. de Louvois, qui lui succéda à la tête des arts, l'augmenta, le 1er janvier 1684, de 2,000 livres, et la porta ainsi à 6,000 livres, dont l'Académie a joui jusqu'à la mort de ce ministre, arrivée le 16 juillet 1691. M. de Villacerf, son successeur en la même charge, augmenta cette pension de deux autres mille livres encore, le 22 juillet 1693, et la mit ainsi à 8,000 li-: vres. Mais ce fut à la charge expresse de ne rien faire payer par l'Académie, ni aux étudiants, pour assister aux exercices de l'école, ni aux aspirants qui se feroient agréer ou recevoir en l'Académie. Défense même au concierge d'exiger ni de recevoir d'eux aucune rétribution ni droits. Et pour le dédommager de cette espèce de non-valeur, il fut décidé qu'on lui augmenteroit ses gages.

Cette pension ne subsista pas long-temps; les nécessités urgentes de l'état obligèrent le roi de la retirer avec toutes les autres accordées par S. M. pour d'autres objets encore plus instants. Ce qui produisit la chute et la cessation totale de l'Académie.

L'éclipse fut de peu de durée. M. de Villacerf la releva et lui obtint, le 5 mai 1694, une pension de 2,000 livres. C'étoit pour satisfaire aux besoins les plus indispensables du service: appointements de modèles, frais du luminaire et du chauffage, etc. Les officiers de l'Académie, pour obtenir ce secours, avoient généreusement renoncé à leurs honoraires et avoient offert de s'acquitter de leurs fonctions gratuitement.

L'Académie se traîna ainsi jusqu'à ce que M. Mansard fût pourvu de la charge de surintendant des bâtiments à la place de M. de Villacerf, alors encore vivant (15 janvier 1699). M. Mansard ne tarda pas de faire rétablir la pension comme elle étoit du temps de M. Colbert. L'Acacadémie toucha donc ses 4,000 livres comme par le passé jusqu'à la mort de ce supérieur, c'est-à-dire jusqu'au 10 mai 1708.

Depuis ce temps M. d'Antin, qui eut cette place après lui, a obtenu du Roi que le montant de la capitation des académiciens demeureroit affecté par forme de compensation aux frais de l'entretien de l'Académie et de son école. Et comme ce montant, y compris même les deux sols pour livre, alloit à peine à 3,300 livres, M. d'Antin, pour conserver l'Académie comme il l'avoit reçue, lui procura un fonds supplémentaire de 1,000 livres par an.

(Toute la substance de cette note, avec des différences de rédaction, se retrouve à la fin du ms. de l'Arsenal.)

P. 89, 1. 25: Assemblée générale convoquée dès le lendemain. 19 décembre 1662. Il paroît difficile de concilier le récit ci à côté touchant cette assemblée avec ce qu'en dit le registre de l'Académie. Dans ce registre, c'est M. Ratabon

qui fait part à l'Académie des nouvelles grâces du Roi et qui les spécifie en détail. Il n'y est pas fait mention d'une seule parole prononcée par M. Le Brun.

P. 94, 1. 19: Après la mort de M. Ratabon, les fonctions du directorat furent regardées comme dévolues de plein droit à M. Le Brun. Il les remplit, il est vrai, mais sans avoir pour cela du directeur ni en prendre la qualité. Elle ne lui fut déférée en plein qu'en 1683, par délibération du 11 septembre, c'est-à-dire plus de vingt ans après. Si, dans l'intervalle, on l'a toujours vu exercer la principale autorité dans l'Académie, ç'a été sous diverses tournures, où il paroît avoir eu bien autant de manége que de modestie, Voici le précis de trois ou quatre délibérations extraites des registres :

9 novembre 1665. M. Loyr propose l'élection d'un directeur, n'estimant pas que M. Errard, étant à Rome, pût en faire les fonctions à Paris. L'affaire remise à huitaine.

16 novembre 1675. Brevet signé Colbert, qui nomme pour directeur à Paris M. Errard, quoique absent. Délibération qui confirme ce choix et qui, conformément à plusieurs précédentes, règle qu'en l'absence du directeur M. Le Brun présidera ordinairement les assemblées, en fera toutes les fonctions, portera la parole en toute occurrence, et aura tous les honneurs et prérogatives d'un vrai président.

7 décembre 1675. M. Le Brun prend sa séance ordinaire, conduit par MM. Du Metz et Perrault, et fait son remerciement. La compagnie remercie ces deux Messieurs d'avoir ramené M. Le Brun à l'Académie et de l'avoir engagé à reprendre les sceaux. Il les avoit donc quittés encore une fois. Depuis, on le voit, dans un acte imprimé de 1676, prendre en tête de tous la qualité de chancelier et principal recteur de l'Académie.

11 septembre 1688. M. Le Brun renvoie les sceaux et

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