Nouvelles historiques: Salisbury. Varbeck. Le sire de Créqui

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326 ページ - ... entièrement l'âme. (1) Elle ne saurait être funeste: elle ne rend. les amants ni efféminés ni indolents. Au contraire, elle est la source de belles actions comme le prouve la citation suivante d'Arnaud qu'il soumet à la réflexion de son adversaire: ,,Quand nous ne serions redevables aux croisades que de cet amour de l'honneur, une des émanations de la chevalerie et qui forme la base du caractère national, nous devrions être plus circonspects dans nos déclamations; nous tâcherions...
334 ページ - HISTORIQUES, avoir jetté un nombre de croix du haut de la tribune, eft obligé d'en former de fes habits qu'il met en morceaux ; il lut à haute voix la lettre du pape Eugène III ; la feconde croifade fut enfin .arrêtée , & au bout de l'année , le roi devoit fe mettre en marche à la tête d'une armée de plus de deux cent mille hommes. Le rendez vous ctoit fixé à Metz.
442 ページ - ... époux qui vous adora... qui vous adore... — Qui m'adore !.. qu'eft-ce que j'entends !.. il ne feroit point au rang des morts !.. il vivroit !.. —- Oui, il refpire... — II vit !.. ah ! où eft-il ? où eft-il ?.. que je le voye ... que je coure ... que je meure dans fes bras !.. où eft mon cher Raoul ? A vos genoux, ma chère Adèle, (s'écrie le chevalier accablé de l'excès de fes tranfports, & au milieu d'un torrent de pleurs , ) à vos pieds ; mes malheurs, mon amour , mon amour,...
483 ページ - Cette romance est peut-être un des monuments les «plus curieux de l'ancien idiome picard, ce qui donnera «lieu ici à une observation qui a déjà été faite. La Picardie «dispute à la Provence l'honneur d'être le berceau de «notre poésie française.
404 ページ - ... tous deux , ainfi que le jeune Raoul , de cette terre qu'il a réfolu d'ufurper ; il a recours à d'illégitimes prétentions , & s'appuie des complots de ferviteurs ingrats & infidèles à leurs anciens maîtres. Dans ces temps d'anarchie féodale , c'étoit le triomphe du fort fur le faible : l'épée feule décidoit , & le fuccès établiflbit les droits. Allarmé pour fa fille d'un danger inévitable...
383 ページ - Raoul jouiffant de la vie; de retour dans fes foyers : tant le ciel pour le bien de l'humanité l'a pénétrée des douceurs de l'efpérance ! Elle eft fortie des cœurs d'Adèle & de Gérard , cette divine confolatrice, elle les a fuis pour jamais .-Hugues de Humiéres, environné d'écuyers, apportoit la bannière de Créqui : il aborde Gérard avec unfombre chagrin , & ne peut s'exprimer : la douleur l'accabloit ; il fe contente de préfenter la bannière au vieux chevalier.
412 ページ - Ctuation m'accable ! Seigneur ; (fe tournant vers Renti) je fuis pénétrée de votre générofité ; non , perfonne n'eft plus reconnaiflànte qu'Adèle , & vous ( s'adreflant à Gérard & à fonpère) vous ne doutez pas de ma docilité & de ma tendrefle ; vous connaiflez mon amour pour mon fils, c'eft tout vous dire : mais fouffrez au nom de...
330 ページ - Louis qui l'honoroit de fon amitié ; depuis quelque tems , il vivoit dans fes terres , fnuées vers le Boulonnois , aux confins de la Flandres ; ce jeune feigneur venoit d'époufer une riche héritière de Bretagne , & de la plus haute noblefle ; ces avantages étoient encore inférieurs aux autres bienfaits dont la nature avoit comblé 'Adèle : fa fenfibilité égaloit fes charmes ; elle aimoit fon mari autant qu'elle en étoit aimée , & ces deux époux fe promettoient d'être toujours amants....
442 ページ - ... à vos pieds ; mes malheurs, mon amour , mon amour, le chagrin de fouffrir loin de votre préfence , ont défiguré mes traits : mais reconnaiflez Créqui, votre fidèle amant, à fon cœur pénétré de la plus vive tendrefle , à ce gage de votre amour (il lui montre le braflelet, ) Se. vous, avez-vous confervé cet anneau ?.. Adèle n'a que la force de tendre fa main à fon époux , & de lui montrer cette bague qu'elle a toujours portée ; le Chevalier la couvre de baifers & de larmes de joie;...
341 ページ - Succombant fous la fatigue de pluhcurs nuits qu'elle avoit paflees dans les larmes , vaincue par le fommeil, elle goûtoit un repos agité. Raoul la contemploit, en formant des regrets que lui arrachoit fon horrible fituation. Il étoit revenu plufieurs fois vers elle, & chaque fois il lui avoit donné de légers baifers mouillés de pleurs : — Chère Adèle ! époufe adorée ! la gloire & la religion s'offenferoient-elles de ces larmes?

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