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précédentes, en forment quatre dans celle ci; et que le nombre des lettres de l'alphabet, qui étoit de vingt-trois, est aujourd'hui de vingt cinq."

Im übrigen brachte die fünfte Ausgabe nur einzelne unbedeutende Abänderungen der Schreibweise von 1740, während im Publikum sich wesentlich Reformen vorbereiteten. Es sei hier nur an Voltaire erinnert, der um diese Zeit das o in den Endungen des Imparfait und in einigen Wörtern wie connoître, paroître etc. durch a ersetzte und einen grossen Theil der Nation nachzog. Seit 1798 stand die Didotsche Officin vollständig auf seiner Seite.

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Wir haben oben gesehen, dass der Accent aigu ursprünglich nur am Ende der Wörter gebraucht wurde, um das männliche e von dem weiblichen zu unterscheiden. Seit 1740 wurde er allgemein auch in Mittelsilben gebraucht, wenn vor dem e fermé ein s ausgefallen war. Dadurch entstand ein neuer Uebelstand. So lange man überhaupt den Laut des e in der Mitte des Wortes nicht bezeichnet hatte, konnte man es dem Lehrer überlassen, sich zurecht zu finden und konnte der Schreibende über die Frage, wo Accente zu setzen seien, nicht zweifeln. Jetzt aber erschien das e in der offenen Silbe je nach der Aussprache bald mit dem Accent aigu bald mit dem Circonflexe, épeler, éperon, fête, hêtre, während in anderen Wörtern derselbe E-laut unbezeichnet blieb, penitent, metal, theme, metre. Oft sogar fand sich dieser Widerspruch in ein und demselben Worte. Déprecation, déperir, interêt. Dadurch wurde die Lectüre bedeutend erschwert, denn da die Anzahl der in der offenen Sylbe accentuirten e sehr gross war, so bildete sich von selbst die Annahme, dass alle nicht accentuirten e in der offenen Sylbe stumm seien, eine Regel die doch wieder sehr viele Ausnahmen hatte, welche einzeln zu lernen waren. Noch mehr aber wurde ein richtiges Schreiben erschwert, denn Jeder, welcher mit der Etymologie französischer Wörter nicht vertraut war, musste die eingeführte Accentuation im höchsten Grade willkürlich finden. Diese Uebelstünde führten dazu, dass sich mit der Zeit der Gebrauch bildete, alle nicht stummen e in der offenen Silbe durch den Accent zu bezeichnen. Zuerst freilich erschienen diese Accente nur gleichsam als orthographische Fehler in den Handschriften. Aber gegen Ende des 18. Jahrhunderts wurde wenigstens der Accent aigu in den Drucken allgemein, obgleich die fünfte Ausgabe des Dictionnaire de l'Académie (l'an III de la République) an der Schreibweise von 1740 nichts änderte. Dahingegen dauerte es länger, ehe der Gebrauch des Accent grave seine jetzige

Ausdehnung erhielt.

Noch 1815 haben die Klassikerausgaben von Firmin Didot in den Wörtern pere, particuliere u. s. w. keinen Accent grave. Erst die sechste Ausgabe des Dictionnaire de l'Académie (1835) sicherte demselben hier seine Stelle.

Die Académie bereitet eine siebente Ausgabe ihres Wörterbuchs vor. Vielfache Wünsche nach Vereinfachung sind seit 1835 laut geworden, und allgemein ist die Klage der Grammatiker, dass die Anwendung der diakritischen Zeichen noch weit entfernt ist, auf rationeller Basis zu ruhen. Man schreibt entr'autres aber contre-amiral. Der Apostroph steht ferner in: grand'mère, grand'chambre, obwohl grand hier als unflectirtes altfranzösisches Adjectiv zu betrachten ist. Das Tréma, welches zur Aufhebung der Verbindung von Vokalen in der Aussprache dient, wie in Saül, haïr, wird in einzelnen Fällen durch den Accent ersetzt (poète, Briséis), in anderen Fällen nicht (Israël). Einen ganz anderen Zweck erfüllt das Tréma in Wörtern wie: ambiguïté, ciguë, aiguë; in letzteren Wörtern ist der hervorgehobene Buchstabe gar stumm. In arguer d. i. arguër verwirft die Académie das Tréma. Man schreibt avénement, événement neben avènement etc., spricht aber in beiden Fällen gleich aus. In Fremdwörtern ist der Gebrauch des Accent aigu ganz willkührlich (facsimile, Avé). Die Académie verlangt seit 1835, dass geschrieben werde: cortége, donné-je, während sie selbst zugiebt, dass das e hier einen mittleren offenen Laut hat. Der Accent circonflexe ist etymologisches Zeichen in: bâton, tête, île, hôte, mûr (meur), sûr (seur), dû (deu). Er bezeichnet die Länge in zone, théâtre, extrême, dagegen unzählige Male die Länge nicht bezeichnet wird. Endlich finden wir den Circonflexe in Wörtern, wo er den Ausfall eines s bezeichnet, welches in der Zeit ärgster orthographischer Unordnung, als rein phonetisches Zeichen der Länge eingeschoben wurde: flûte (afr. fluste), aîné áfr. aisne (ante natus), rôle afr. rosle (rotulus), trône alfr. trosne.

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Auch ist die Uebereinstimmung zwischen dem, was allgemein gedruckt wird, und dem, was die Académie 1835 vorschrieb, jetzt kaum grösser, als zu irgend einer Zeit vorher. Sainte-Beuve verlangt von den Druckern, dass sie in seinen Werken die Silbe ège stets mit dem Accent grave versehen. Fast alle Journale, darunter die Revue des deux Mondes bilden den Plural der Wörter auf nt durch Verwandlung des t in 8, während die Académie sie regelmässig bildet. Die grossen Arbeiten auf dem Gebiete der Lexicographie, welche die neuere Zeit hervorgerufen, zeigen alle in Bezug auf Orthographie eine gewisse Selbständigkeit, welcher die Académie Rechnung tragen muss.

Hoffen wir, dass die neue Ausgabe dem Geiste der Zeit gerecht werde, damit dem Dictionnaire sein altes Prestige gewahrt bleibe. Sprockhövel. Heinr. Schultz.

Le Légat de la Vache à Colas de Sedege.

Complainte Huguenote du XVIe siècle.

Origine et histoire de la complainte.

Le pamphlet que nous allons publier, presque inconnu aujourd'hui ou oublié depuis longtemps, se compose de XXI couplets, de huit vers chacun, et porte le titre: „Le Légat de la Vache à Colas." C'est un poème satirique dont l'origine remonte selon toute vraisemblance à la fin du XVIe siècle, dirigé par un huguenot zélé contre l'église romaine et ses représentants et conservé dans: „Le Cabinet jésuitique contenant plusieurs pièces très - curieuses des R. Pères Jésuites, avec un recueil des mystères de l'Eglise romaine; le tout augmenté dans cette seconde édition. A Cologne, chez Jean le Blanc. 1682." Il a été inséré dans ce livre très curieux et très-rare à cause des moqueries lancées contre les jésuites dans les VI et VII couplets.

D'après le Bulletin de la société du protestantisme français de 1858 et 1859 il existait à la fin du XVI et au commencement du XVII s. un cycle de chansons sous le titre de la Vache à Colas, comptant parmi les produits les plus populaires de cette littérature de pamphlets et de poèmes satiriques, nés au sein des partis combattants, et dont nous voyons le parfait modèle dans la Satyre Menippée de l'an 1593.

M. Read, auteur des articles du Bulletin du pr. fr., nous apprend que dans le cycle nommé „,catholiques et protestants déposèrent leurs rancunes. 66

Ce sont des livres ou plutôt des libelles fort rares, publiés à Amsterdam et à Middelbourg de 1695 à 1702, qui prouvent la vérité de

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Archiv f. n. Sprachen. XLV.

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cette supposition. Ils contiennent pour la plupart des chansons protestantes et notamment quatre pièces concernant notre sujet, dont voici les titres:

I° Chanson fausse faite par un certain calomniateur touchant la Vache à Colas, laquelle il dit avoir été massacrée par les Huguenots dans leur presche, sur le chant: Si vous n'êtes pas plus grand prêtre. II° Réponse à la précédente.

III° Le Légat de la Vache à Colas de Sedege.

IV Complainte du pauvre Colas, touchant l'ingratitude de sa Vache.

Comme il faut conclure du titre de la troisième pièce coïncidant avec celui fourni par le Cabinet jésuitique, source unique dont nous avons pu tirer le texte de la complainte, celle-ci aura fait partie du cycle de chansons en question. Les livrets susdits ont été connus à l'occasion d'une vente aux enchères publiques de Paris d'où ils ont passé, il y a quelques années, dans la bibliothèque de quelque amateur inconnu.

Quant au titre de complainte, dont la chanson est qualifiée, M. Littré dans son dict. fr. nous l'explique comme signifiant une chanson populaire sur un événement funèbre et une légende."

Voici le récit de l'accident, cause de l'origine de la légende de la Vache à Colas, d'après ce qu'en disent M. Read qui le premier a essayé d'éclaircir ce point, et M. Vasse, auteur d'un travail remarquable sur le même sujet.

La légende de la Vache à Colas. Dans un petit village près d'Orléans il y avait vers la fin du XVIe s. une chapelle protestante et dans le voisinage un vigneron, nommé Colas Pannier, propriétaire d'une belle vache noire. Celle-ci, égarée une fois du pâturage, se hasarda dans la dite chapelle où les huguenots étaient en prière. Effrayés par l'entrée de la bête noire à Colas et croyant voir un spectre, ils s'arment de bâtons, tuent la vache à force de coups et se partagent en triomphe le butin aux lieux saints. Ils en prennent tout ce qu'il y a de meilleur à rôtir et enterrent le reste. Le malheureux propriétaire de la belle vache ne pouvant la retrouver crie au voleur et, voyant tout le monde se moquer de son infortune, se met à la recherche des coupables. Après les avoir découverts il en demande justice au bailli de la ville d'Orléans qui condamne les huguenots à restituer le prix de la vache et à dédommager ainsi son ancien propriétaire.

L'esprit de parti, toujours prêt à la recherche de tout ce qui arrive de désagréable aux adversaires, ne tarde guère à s'emparer de cette intéressante anecdote. Les catholiques mettent en circulation d'abord des contes exagérés et fabuleux, puis des chansons satiriques dans lesquelles ils inventent toute espèce de mauvaises plaisanteries peu favorables aux huguenots. Ils répandent p. e. que cette fameuse vache était coreligionnaire des protestants et que le dimanche en absence de son maître Colas, elle avait coutume de prendre part au service divin et de se recueillir au sermon du digne prédicateur de la chapelle. Or, comme la poésie populaire est le moyen le plus sûr de répandre une nouvelle, la fin tragique de la Vache, rimée par les catholiques, pour taquiner les huguenots, fut en peu de temps si connue partout, que de là se formèrent des locutions devenues proverbiales et fort usitées au XVI et XVII s. être de la religion de la Vache à Colas" ou simplement: „être de la Vache à Colas." En le nommant par plaisanterie coreligionnaire de la Vache à Colas on voulait désiguer un partisan du protestantisme, de même qu'on aimait à dire „sentir la Vache à Colas" de quelqu'un qui se rangeait du côté des protestants, comme s'il sentait encore l'étable.

Que les catholiques aient commencé la série des chansons, nous en trouvons la confirmation d'abord dans les indications de l'Estoile, journal du XVI s. qui nous apprend que c'étaient les chansons les plus répandues parmi les catholiques. Nous croyons être bien informés de ces détails par ce journal, car c'est avec la plus grande exactitude qu'il raconte toutes les manoeuvres et les intrigues de parti, enfin tout ce qui se passait alors, jour par jour.

Aussi les pièces, dont nous avons fait mention, collectionnées par un huguenot, montrent à l'évidence que ce sont les adversaires qui, les premiers, ont fait circuler une chanson touchant notre légende. Le premier livret est la chanson fausse, faite par un calomniateur catholique, s'appuyant sur des contes fabuleux. Le morceau suivant „Réponse à la précédente" avait pour but de contredire les calomniateurs et No. 3 aura traité le même sujet que ce que nous allons publier plus bas. Enfin le dernier livret s'occupe du pauvre Colas, ancien maître de la Vache. Lui aussi est devenu proverbial ou du moins il a fourni le type d'un homme de peu d'esprit, car le proverbe :,,sot comme un panier" paraît être corrompu de,,sot comme Panier." Plustard, ne sachant que faire du nom propre, on l'aura changé en „, panier," ce qui, à notre avis, n'a pas trop de sens.

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