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@pil qe!

TAALSTUDIE.

TWEEMAANDELIJKSCH TIJDSCHRIFT

VOOR DE

STUDIE DER NIEUWE TALEN.

ONDER REDACTIE VAN

C. STOFFEL, L. M. BAALE en J. LEOPOLD Hzn.

Vijfde Jaargang.

TE KUILENBURG, BIJ
BLOM & OLIVIERSE.

1884.

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INHOUD.

FRANSCH.

J. H. LEOPOLD HZN., Etymologies françaises.

Bladz.

1

65

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217, 349

297

C. STOFFEL, Modern English in Kolbing's Englische Studien
C STOFFEL, A Translation from the Dutch with notes: Blauw Bes,

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J. LEOPOLD HZN., Berufsnamen in Sprichwörtern, Redensarten und

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Etymologies françaises.

Dans une étude intitulée: Les Familles de mots, Mr. Robert a dressé l'arbre généalogique entre autres de la racine latine spec, spicavoir. Cette étude nous a suggéré l'idée d'en faire autant pour le mot français voir et ses ramifications. Nous savons gré à Mr. Robert de nous avoir donné cette idée et sommes en même temps convaincu, qu'il ne nous en voudra pas d'aller glaner sur un terrain, où il a signalé pour le radical latin tant de faits intéressants. La matière nous semble assez riche pour y consacrer un article; encore serons-nous obligé de nous abstenir de mainte digression non pas de toutes comme on va voir dépasser les bornes que nous nous sommes posées.

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pour ne pas

Voir en vieux français vedeïr (chanson de Roland) veir, veër, reoir, du latin videre, est devenu véoir par la chute régulière de

la consonne médiale et par le changement de: 10. i en e, 20. de fitn

e en oi. (Voir Brachet, Dict. Etym.) Comme véoir, par la chute de la consonne, mettait deux voyelles en présence et offrait ainsi un hiatus, la première voyelle a été absorbée par la seconde, procédé assez commun en français. ')

Ainsi ca(d)ere donnait d'abord chéoir, puis choir; se(c)urus: seür, puis súr; ma(t)ura: meür, puis múr; etc. et dans ces premières formes: chéoir, seür, meür, etc. les deux voyelles se prononçaient séparément. Dans quelques mots pourtant la synérèse n'a pas été complète, en tant que la première voyelle, tout en ne se prononçant plus, a persisté dans l' orthographe. Tels sont seoir et asseoir, de sedere.

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An seizième siècle on trouve encore régulièrement veoir, eage

') Là où cette synérèse ne se faisait pas, on supprimait l'hiatus en contractant les deux voyelles: reïne [regina] en reine, gaïne [vagina] en gaîne; ou bien on intercalait une consonne: traïretrahir, trahison à côté de traître; graïre [gradire] gravir, po-ere [potere] pouvoir etc.

Taalstudie, 5e Jaargang.

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