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SUPPLÉMENT A LA GUIRLANDE DE JULIE

LE NARCISSE

Apres m'estre perdu dans une onde perfide,

Je seiche au feu des yeux d'une belle homicide,
Quand je luy rends hommage et m'acquitte d'un vœu.
O Destin, qui me fais cette injure seconde!
N'estoit-ce pas assez d'avoir pery par l'onde
Sans perir par le feu 1?

LA FLEUR D'ADONIS

Je suis si fragile en mon estre
Que je ne puis longtemps fleurir;
Le vent qui les Roses fait naistre
Est si fort qu'il me fait mourir.
Je dépens du moindre Zephire,
Et dès le moment qu'il souspire
Je tombe à terre et ne vis plus :
Mais si je suis sur vostre teste,
Ne seray-je pas au-dessus
Et des vents et de la tempeste ??

↑ Poésies, p. 268. 2 Poésies, p. 269.

Second madrigal; de M. de BRIOTE, p. 420.
D'un pinceau lumineux, l'Astre de la lumière.

HYACINTHE (L'), premier madrigal; de M. le Mis de R..
p. 411.

Je n'ai plus de regret à ces armes fameuses.

Second madrigal; de M. le Mis de MONTAUSIER, p. 411.
Depuis mon changement, tout l'univers remarque.
Troisième madrigal; de M. C., p. 412.

D'un éternel bonheur ma disgrâce est suivie.

IMMORTELLE (L'), madrigal; par M. de SCUDÉRY, p. 423,
Foibles fleurs à qui le Destin.

IMMORTELLE BLANCHE (L'), madrigal; de M. C., [? Cor-
neille], p. 424.

Donnez-moy vos couleurs, Tulipes, Anémones.

JONQUILLE (La), madrigal; de M. le M de MONTAUSIER,
p. 410.

Dans la Fable ni dans l'Histoire.

Je vay finir pour Julie.

MUGUET (Le), madrigal; de M. de BRIOTE, p. 419.
J'abandonne les bois dont les feuillages sombres.

NARCISSE (Le), premier madrigal; de M. le Mis de MON-
TAUSIER, p. 398.

Je consacre, Julie, un Narcisse à ta gloire.

Second madrigal; du même, p. 398.

Je suis ce Narcisse fameux.

Troisième madrigal; de M. HABERT, commissaire
de l'artillerie, p. 399.

Épris de l'amour de moy-même.

Quatrième madrigal; de M. HABERT, abbé de
Cérisy, p. 399.

Quand je voy vos beaux yeux si brillans et si doux.

(EILLET (L'), madrigal; de M. le marquis de MONTAUSIER,
p. 401.

Bien que dans l'empire des fleurs.

PENSÉE (La), madrigal; de M. COLLETET, p. 416.

Vous qui suivez l'amour, dont le jeu vous égare.

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