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ees réflexions à la vie de W. Tytler, de John Roebuck, Médecin, etc.

Parmi les Mémoires, on trouve des observations sur P'histoire naturelle de la Guyanne, par William Lochead. Des observations sur les tables trigonométriques des Bramines, par John Playfair. Les principes et les règles de la trigonométrie des Bramines se trouvent dans le Surya siddhanta, l'un des livres inspirés des Indoux lequel parmi les plus ridicules fictions, contient quelques traits de science positive. L'auteur de cet excellent mémoire en consacre la fin à des recherches sur la date du Surya siddhanta qu'il estime avoir été écrit 2000 ans avant Jésus-Christ; et d'après la marche des Sciences dans la Grèce où elle est mieux connue, il infere qu'on peut faire remonter à 3000 ans l'origine des Sciences dans l'Inde.

Une description minéralogique de la montagne de Gibraltar, par le Major Imrie.

Une dissertation sur l'origine et les principes de l'Architecture gothique, par sir James Hall.

Une autre dissertation sur l'ouvrage du C. Lechevalier, intitulé Tableau de la plaine de Troye. L'auteur de cette dissertation est M. André Dalzel, le même qui a traduit en anglais l'ouvrage de Lechevalier; elle contient de nouveaux motifs à l'appui du système de l'auteur français sur la position de la ville de Troye.

Le Monthly Review contient ensuite des extraits des ouvrages suivans :

Galerie écossaise ou portraits des écossais célèbres. 11 y a dans ce livre un bien petit nombre de noms vraiment célèbres, et le journaliste reproche à l'auteur do s'être étendu trop peu sur quelques personnages qui semblaient dignes de fixer plus long-tems son attention, tels que Buchanan, Maclaurin et quelques autres.

Transactions des Directeurs de la maison d'industrie de Dublin, pendant les deux dernières années. Cet ouvrage est très-propre à guider ceux qui s'occupent du per

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fectionnement des établissemens de bienfesance; il sert en même tems à confirmer les bons effets qu'on doit attendre des principes modernes dans cette matière.

Vue générale de l'Agriculture des Comtés de Kent, Norfolk et Stafford. Cet article ne fournit que des renseignemens d'un usage purement local.

Mémoires sur la nature des animaux et des végétaux, par Lazare Spallanzani. C'est la traduction d'un ouvrage déjà connu des Savans français.

Traité des fièvres, par Al. Ph. Wilson.

Education pratique par Maria Edgeworth et Richard Lovell Edgeworth. Cet ouvrage a été l'objet de plusieurs extraits, celui-ci est le dernier. Traduisons ici une des citations faites par le journaliste anglais, afin de faire connaître la manière des auteurs, leur sagacité dans l'observation du caractère des enfans et l'utilité dont ils peuvent être pour les parens. Il est question des moyens d'exercer la mémoire des enfans.

» C'est à tort, disent-ils, qu'on croit que la mémoire des enfans ne peut être exercée que par ce qu'ils apprennent dans les livres. Ce que nous nous rappelons le mieux, est ce qui nous intéresse le plus, ce qui revient dans la conversation, ce qui est l'objet de nos amusemens, de nos occupations habituels. Il en est de même chez les enfans.; dites à un petit garçon qui a perdu sa toupie', que tel jour, à tel instant vous lui en donnerez une autre, pourvu qu'il vous y fasse songer : il ne l'oubliera pas, mais il ne faut pas lui manquer de parole.

» Les enfans sont très-empressés de raconter à leurs compagnons ce qu'ils ont vu et entendu. Devenez leár compagnon à cet égard, et encouragez-les à vous faire des narrations en les écoutant. Ceux qui ne peuvent retenir aucun fait historique ne passeront pas une seule particularité des évènemens qui les ont intéressés. Mais cessez de leur prêter votre attention lorsque leur récit devient embarrassé, confus; cela les forcera à mettre leurs idées dans un ordre à pouvoir les retenir.

Long-tems

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Long-tems avant que les enfans puissent lire cou ramment, et pour leur propre amusement, ils prennent plaisir à entendre les grandes personnes leur lire à haute voix ; ils ont ainsi l'agrément sans la peine. On peut exercer leur mémoire en leur demandant de rendre compte de ce qu'ils ont entendu lire; mais ne les assujétissez jamais à se servir des propres expressions du livre; qu'ils s'expliquent à leur manière, dans les termes et dans l'ordre qu'ils voudront; leur jugement s'exercera alors en -même-tems que leur mémoire. On peut leur faire répéter de la même manière les explications, les instructions qu'on leur donne; ces répétitions tiennent l'esprit en activité, de fortifient, le perfectionnent.

>> Le Docteur Johnson, qui avait une mémoire extraordinaire, dit qu'étant jeune il avait coutume, aussi-tôt qu'il avait puisé dans ses livres quelque nouvelle connaissance, d'aller en faire part à une vieille femme qu'il aimait beaucoup. Ce qu'il avait répété ainsi, il ne l'oubliait plus.

» Nous ne prétendons point que pour instruire les enfans, il ne faut pas avoir recours aux livres. Des connaissances précisés sur quelque sujet que ce soit, ne s'acquièrent pas dans des conversations fortuites, mais par une lente application. Nous voulons insinuer seulement qu'on doit exciter autrement que par des livres, les premiers goûts d'instruction, et faire retenir les élémens'des connaissances en commençant par les procédés les moins pénibles. Quand la nécessité de l'application se fait ensuite sentir, on peut se reposer sur son élève du soin de completter son éducation. Ceux qui auront exercé leur mémoire de quelque manière que ce soit, sauront bien ensuite se rappeler ce qui est digne d'être retenu dans les livres. Il ne faut point par cette raison louer les enfans quand ils ont scrupuleusement retenu ce qu'ils ont lu, mais il faut les louer d'avoir retenu ce qui était particulièrement digne de leur attention, et de l'avoir rappelé à propos. » Nous apprenons que l'ouvrage de Maria Edgeworth An VIII. 3a, Trimestre.

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vient d'être traduit à Genève; nous le ferons plus particulièrement connaître en rendant compte de cette traduction.

Après cet extrait vient celui d'un Rapport du comité de la Chambre des Communes, relativement à l'établissement d'une nouvelle police à Londres. Cet objet est traité d'une manière peu intéressante pour les lecteurs étrangers. Essai sur les propriétés médicales de la Digitalis purpurea.

« Si nous

Mémoires biographiques de la Révolution de France. Le Journaliste anglais blâme M. Adolphus, auteur de cet ouvrage, de s'être montré si partial en faveur du parti royaliste, après avoir annoncé qu'il serait guidé par la plus équitable impartialité; et lui - même, journaliste anglais, termine son extrait par cette phrase: >> avions une révolution, quelque grand que fût le bou» leversement, nous sommes certains qu'elle ne serait pas » souillée d'horreurs et de crimes comme la Révolution » française, et qu'elle ne livrerait pas à l'exécration publique une si forte légion de mécréans. » Cela n'est pas poli.

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Relation sommaire du renversement du Gouvernement papal à Rome, par Richard Duppa. Les Français ne sont pas plus épargnés dans cet extrait que dans le précédent. On ne cite l'ouvrage que pour prouver leur artifice, leur rapacité; et l'on a soin, selon l'usage anglais, de mettre sur le compte de la Nation toute entière, les travers et les crimes de quelques individus.

Description des antiquités romaines découvertes à Bath: Ces antiquités se bornent à fort peu de choses; mais néan→ moins on trouve en Angleterre des auteurs pour les décrire, et des lecteurs jaloux de savoir tout ce que leur pays offre de curieux. En France nous possédons de précieuses, de nombreuses antiquités, et à peine leur existence est-elle connue de nos savans.

La Victime du Préjugé, par Mary Hays, auteur d'Emma Courtney, 2 vol. in 12. Marie Raymond,

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T'héroïne de ce roman, est une personne aimable, ver tueuse, noble dans ses manières; mais,.... elle est née d'une prostituée coupable d'assassinat, et qui a fini ses jours à la potence. C'est ce qui empêche l'honorable M. Pelham de permettre qu'elle devienne l'épouse de son fils; mais est-ce bien dans M. Pelham l'effet d'un préjugé? Les lois ont voulu que les punitions fussent personnelles c'est bien; mais la nature moins équitable a voulu que les enfans souffrissent des vices de leurs parens. La famille d'un dissipateur, d'un joueur, n'est-elle pas victime de ses fautes ? Les maladies ne se transmettentelles pas de père en fils? Et la répugnance qui repousse une alliance avec la fille d'une abominable coquine n'est-elle pas un sentiment naturel? Doit-on chercher à donner le jour à des enfans destinés à rougir de leur origine? La réponse à ces questions serait la critique du titre et de la fable de ce roman.

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Pensées sur le Gouvernement, ou comparaison de la somme de liberté politique dont jouissent la France, l'Amérique et l'Angleterre ; dédiées au PEUPLE SOUVERAIN, par Georges Watson. » Si l'on me demande, dit l'au»teur, sous quelle forme de gouvernement j'aimerais » mieux vivre, je répondrai sans hésiter : sous une mo» narchie. Je serais, il est vrai, esclave d'un despote, ma » vie dépendrait de son caprice, etc. etc.» On voit qu'il ne faut pas disputer sur les gouts. Georges Watson conclut en conséquence qu'il serait très-heureux pour la France qu'elle revint purement et simplement à son ancien régime; sur quoi il est fortement blámé par le journaliste qui conseille gravement aux Français d'adopter la constitution d'Angleterre, parce que, dit-il, leur constitution actuelle ne paraît pas propre à encourager la pratique de la vertu et à réprimer le vice; apparemment que la Consti tution anglaise est infiniment plus propre à remplir co but; mais comment se fait-il, dans ce cas, que le gouvernement qu'elle a institué soit le plus corrompu de l'Eu

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