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PAGE 19, VERS 122.

Aux lèvres qu'elle adore est encor suspendue.

Aux lèvres du héros demeure suspendue.

Idem, VERS 130.

Elle embrasse l'image.

D'un amour qui se trompe inutiles efforts!
Cependant tout languit dans ses murs, dans ses ports;
Ses guerriers amollis laissent dormir leurs lances.
L'amour a suspendu tous ces travaux immenses,
Ces temples, ces palais, ces forts audacieux,
Et ces superbes tours qui s'approchoient des cieux.
Dès que Junon la voit se livrer à sa flamme,
Et l'amour sur l'honneur l'emporter dans son ame,
Elle aborde Vénus et lui parle en ces mots :

Elle embrasse l'image,

Et par l'enchantement de cette illusion,
Cherche en vain à tromper sa folle passion.
Comme elle cependant tout languit dans Carthage;
La jeunesse indolente a perdu son courage.
Ils sont interrompus ces murs audacieux,

Qui partoient de la terre et s'approchoient des cieux.
De ces forts commencés et de ces tours naissantes
Le travail n'accroît plus les hauteurs menaçantes;
Les échafauds oisifs pendent au haut des airs,
Les chantiers sont muets, les ports restent déserts,
Et dans ces grands travaux où Carthage commence,
L'œil étonné croit voir une ruine immense.

1

Dès que Junon a vu, de ses transports naissans, etc."

PAGE 21, VERS 145.

Didon pour les plaisirs négliger sa mémoire,
Et l'amour à son cœur faire oublier la gloire.....

Idem, VERS 151.

Pour subjuguer Didon, contr'elle sont unis.

Idem, VERS 155.

» Je connois vos soupçons : Vénus a pour son fils » Craint les murs de Carthage et des dieux ennemis.

PAGE 23, VERS 179.

» C'est à vous de sonder le cœur de votre époux,

PAGE 25, VERS 193.

« A l'auguste Junon est-il rien qu'on refuse? » Lui répondit Vénus, souriant de la ruse. »

Idem, VERS 215.

Didon enfin paroît.

PAGE 27, VERS 226.

Et sa présence ajoute à l'éclat de la fête.

Idem, VERS 245.

On part enfin ; des monts on affronte l'audace,
Et des bois sans issue, et des routes sans trace.

PAGE 29, VERS 256.

Court, vole, et, dédaignant des combats sans honneur,
Voudroit qu'un fier lion, un sanglier sauvage
Vînt d'un combat plus noble honorer son courage.

PAGE 31, VERS 280.

Voile du nom d'hymen les erreurs de l'amour.

PAGE 33, VERS 327.

» Et c'est elle aujourd'hui qui dédaigne mes feux! est mon rival, et mon rival heureux!

Énée

PAGE 37, VERS 375.

Sur les sommets glacés du mont majestueux.

Idem, VERS 379.

Là, tel qu'auprès des eaux, près des rocs poissonneux,

PAGE 43, VERS 459.

» Si par quelques bienfaits j'adoucis ton malheur, » Si par quelques attraits j'intéressai ton cœur....

PAGE 45, VERS 475.

» Encor si je voyois se jouant dans ma cour
» Croître un petit Énée, enfant de notre amour,

» Qui, charmant comme toi, tendre comme sa mère,
» Par ses traits seulement me rappelât son père;
» Si, trompant mes ennuis, je pouvois quelquefois
» Dire : Voilà son air, sa démarche, sa voix;
» Je ne me croirois

pas, etc.

PAGE 45, VERS 484.

» De vos nombreux bienfaits j'ai lieu de me louer; » Mon cœur garde à jamais les traits de ce que j'aime; >> Avant de l'oublier, je m'oublîrai moi-même.

PAGE 49, VERS 527.

» Non, cruel, tu n'es pas du sang de Dardanus;

» Non, tu n'es pas le fils de la belle Venus;

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>> Pour confondre l'ingrat qu'attendrois-je de plus ? » A-t-il d'un seul regard consolé mes alarmes ?

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Ai-je vu de ses yeux s'échapper quelques larmes?

» De son amante en pleurs, les soupirs, les tourmens

» En ont-ils arraché quelques gémissemens?

» O dieux! et vous laissez reposer le tonnerre ! » Non, il n'est plus de foi, plus d'honneur sur la terre! >> Sans ́secours, sans appui, triste objet de pitié,

» Des horreurs du naufrage encor tout effrayé, » Je l'ai reçu, l'ingrat! j'ai d'une mort certaine >> Sauvé ses vils sujets, complices de sa haine! >> Je lui donne mon cœur, etc.

>> Le cruel, quand pour lui j'ai tout sacrifié, » Loin d'écouter l'amour, est sourd à la pitié? » O dieux ! et vous laissez reposer le tonnerre! » Non, il n'est plus de foi, plus d'honneur sur la terre!

» Banni, proscrit, errant sur de sauvages bords,
» Battu par la tempête, et jeté dans mes ports,
» Je l'ai reçu, l'ingrat! j'ai d'une mort certaine

» Sauvé ses vils sujets, complices de sa haine!
» Je lui donne mon cœur, etc.

PAGE 51, VERS 563.

» C'en est assez; va, pars, je ne te retiens

pas;

» Va chercher sur les flots je ne sais quels états.

» J'en mourrai: mais ma haine, ingrat! va me survivre; » De mon bûcher sanglant les feux vont te poursuivre : Spectre vengeur, partout j'assiégerai tes yeux;

» Que dis-je ? si mon sort touche les justes dieux, » J'espère que bientôt, pour prix d'un si grand crime, » Brisé contre un écueil, plongé dans un abîme, »Tu pleureras ma mort, perfide! et de Didon >> Ta voix, ta voix parjure invoquera le nom! » Oui, je serai vengée, etc.

PAGE 53, VERS 585.

Et, cherchant à calmer sa douleur accablante,
Ses femmes, dans leurs bras, la reçoivent mourante,
Et sur un lit pompeux, au fond de son palais,
La portent, détestant les ingrats qu'elle a faits.

Et sur un lit pompeux, dans l'ombre renfermé,
Déposent de son corps le poids inanimé.

Idem, vERS 594.

Les vaisseaux, qui long-temps ont oublié les ondes,

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