LA ROSE A JULIEA Par la loy d'un nouveau Destin, Ma pourpre, qui jadis ne vivoit qu'un matin, De conserver que de donner le jour. LA ROSE 2 Vénus qui voit les Cieux, ainsi que les Mortelz, Me voyant couronner le front De celle dont le cœur se rit de sa puissance. LE NARCISSE + Rien n'est esgal à ma douleur; Aux flammes de ses yeux je me laisse esblouyr; (ANONYME.) 1 P. 4108 du manuscrit. 2 P. 1408 du manuscrit, 3 Les (?) Dieux. L'HYACINTHE 1 Alors que d'un garçon je devins une fleur, Mais te couronnant aujourd'huy, Qu'on ne s'estonne point de la voir effacée, Je gaigne plus en toy que je ne perds en luy 2. (ANONYME.) 1 P. 4409 du manuscrit. 2 Le titre de cette pièce, et le mot en qui paraît deux fois dans le dernier vers, ont été écrits de la main de Conrart. AUTRES PIÈCES CONSERVÉES DANS LES POÉSIES DE MALleville. LE SOUCY SOUS LE NOM DE CLYTIE AU SOLEIL Perfide amant, je te declare Que mon cœur n'est plus ton captif; Que dans les beaux yeux de JULIE 1. SURLA FLEUR DE GRENADE Moy qui pouvois passer pour la Reyne des Fleurs, Je seiche, je languis, je flestris et je meurs Quand je voy ces beaux yeux, dont l'esclat me surmonte, Mon teint n'a plus ce feu qui brilloit vivement, Et s'il rougit encore, il rougit seulement De depit et de honte 2. 1 Poésies, 4649, p. 264. 2 Poésies, p. 268. 434 SUPPLEMENT A LA GUIRLANDE DE JULIE. LE NARCISSE Apres m'estre perdu dans une onde perfide, LA FLEUR D'ADONIS Je suis si fragile en mon estre 1 Poésies, p. 268. 2 Poésies, p. 269. TABLE DE LA GUIRLANDE DE JULIE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DES FLEURS. ADONIS (La Fleur d'), madrigal; de M. de MALLEVILLE, p. 421. AMARANTE (L'), madrigal; de M. de GOMBAUD, p. 400. Je suis la fleur d'amour qu'Amarante on appelle. ANÉMONE (L'), madrigal, de M. le Mis de MONTAUSIER, p. 402. Je m'offre à vous, belle Julie. ANGÉLIQUE (L'), premier madrigal, de M. le Mis de MONTAU- Recevez mon service, adorable Julie. Second madrigal de M. de MALLEVILLE, p. 400. Quand toutes les fleurs prennent place. ÉLIOTROPE (L'), madrigal; de M. le Mis de MONTAUSIER, p. 412. A ce coup les Destins ont exaucé mes vœux. FLAMBE (La), premier madrigal; de M. de MALLEVILLE, p. 419. Je ne croy pas que ces Guirlandes. Second madrigal; de M. le Mis de MONTAUSIER, p. 419. Parmi toutes ces autres fleurs. |