La satire en France au moyen âge

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Hachette, 1883 - 437 ページ
 

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84 ページ - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
235 ページ - Saige en vos fais et bien entreprenant, Souverain homme de guerre, Vainqueur de gens et conquereur de terre, Le plus vaillant qui onques fust en vie, Chascun pour vous doit noir vestir et querre: Plourez, plourez flour de chevalerie.
313 ページ - Loire , transportaient la justice du roi , et le peuple effrayé la laissait passer. Maillard répondit : « Le roi est maître de faire de moi comme de tant d'autres; mais j'irai plus rapidement en paradis par eau , qu'il n'y arrivera avec ses chevaux de poste. » C'était une allusion à l'établissement récent des postes. La réponse est vive ; elle est ingénieuse ; c'est un acte de courage à l'appui d'un acte d'indépendance.
91 ページ - Le voilà, ce poignard qui, du sang de son maître, S'est souillé lâchement; — il en rougit, le traître, que l'on cite dans tous les traités de rhétorique comme un exemple de faux goût (Les Grotesques p.
363 ページ - Il brouille de drap et babille, Puis de brebis , au coup la quille! Chose qu'il die ne s'entretient.
264 ページ - Les Engloys ont faict desraison Aux compaignons du Vau de Vire Vous n'orrez plus dire chanson A ceulx qui les soulloient bien dire. Nous priron Dieu de bon cueur fin Et la doulce Vierge Marie Qu'il doint aux Engloys mâle fin.
285 ページ - II n'est cité que je préfère à Reims : C'est l'ornement et l'honneur de la France; Car, sans compter l'ampoule (•-) et les bons vins, Charmants objets y sont en abondance. Par ce point-là, je n'entends, quant à moi, Tours ni portaux, mais gentilles galoises (•"•), Ayant trouvé telle de nos Rémoises Friande assez pour la bouche d'un roi.
160 ページ - Briement, ge sui de tous mestiers. Or resui princes, or sui pages, Or sai parler trestous langages ; Autre ore sui viex et chenus, Or resui jones devenus. Or sui Robers, or sui Robins, Or cordeliers, or jacobins.
276 ページ - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
267 ページ - Parfaiz ton jeu, comme vaillant et saige, Maintenant l'as plus belle qu'au rabat. De ton bon eur, France, Dieu remercie ; Fortune en bien avecques toy s'embat Et t'a rendu Guyenne et Normandie. (65) La longue pénitence de son bien-aimé « très chrétien, franc royaume de France » touchait à sa fin, et une fois de plus, Dieu était du côté de la France.

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