PAGE 15, VERS 19. --A l'auguste Junon est-il rien qu'on refuse? IBID., VERS 23. Des jeunes Tyriens une brillante élite Les gardes, les chasseurs, tout est prêt; le soleil, D'épieux au large fer les sillons se hérissent, Des noirs Massyliens les fiers coursiers bondissent, Déja le nez avide interroge le vent. La reine cependant ne paroît pas encore; PAGE 19, VERS 7. On part enfin ; des monts on affronte l'audace, IBID., VERS 18. Court, vole, et, dédaignant des combats sans honneur, Voudroit qu'un fier lion, un sanglier sauvage Vint d'un combat plus noble honorer son courage. PAGE 21, VERS 29. La nuit, d'un vol bruyant fendant l'espace sombre, Il observe le crime enseveli dans l'ombre. PAGE 23, VERS 29. Et c'est elle aujourd'hui qui dédaigne mes feux! PAGE 25, VERS 17. Est-ce là ce héros dont les mains redoutables PAGE 33, VERS 11. Si par quelques bienfaits j'adoucis ton malheur, IBID., VERS 27. Encor si je voyois se jouant dans ma cour Qui, charmant comme toi, tendre comme sa mère, PAGE 35, VERS 6. De vos nombreux bienfaits j'ai lieu de me louer; Mon cœur garde à jamais les traits de ce que j'aime; Avant de l'oublier, je m'oublierai moi-même. PAGE 37, VERS 19. Non, cruel, tu n'es pas du sang de Dardanus; Non, tu n'es pas le fils de la belle Vénus; Non, tu n'es point le fils de la mère d'Amour; N'impute pas aux dieux la naissance d'un traître ; Non, du sang des héros un monstre n'a pu naître, Non. Le Caucase affreux, t'engendrant en fureur, De ses plus durs rochers, etc. PAGE 37, VERS 28. Pour confondre l'ingrat qu'attendrais-je de plus? O dieux ! et vous laissez reposer le tonnerre! Le cruel, quand pour lui j'ai tout sacrifié, Non, il n'est plus de foi, plus d'honneur sur la terre! Sauvé ses vils sujets, complices de sa haine! PAGE 39, VERS 25. C'en est assez; va, pars, je ne te retiens pas; Va chercher sur les flots je ne sais quels états. PAGE 41, VERS 17. Et cherchant à calmer sa douleur accablante, Et sur un lit pompeux, dans l'ombre renfermé, IBID., VERS 26. Les vaisseaux, qui long-temps ont oublié les ondes, PAGE 43, VERS 28. Déja de leurs vaisseaux ils couronnent la poupe; PAGE 47, VERS 1. Voilà le dernier soin qu'implore l'amitié ; Voilà ce que j'attends, ma sœur, de ta pitié; Qu'il parte après, l'ingrat, qu'il trahisse une amante, Et bientôt mon trépas comblera son attente! Voilà ce que j'attends, ma sœur, de ta pitié; PAGE 55, VERS 19. Le chagrin inquiet de nouveau l'aiguillonne ; PAGE 59, VERS 5. Il dit, part, et se mêle aux vapeurs de la nuit. D'Énée, à ce discours, le doux sommeil s'enfuit. PAGE 63, VERS 13. En tout temps, en tous lieux, sers ma triste querelle! Que l'épuisement seul accorde le pardon, Que tout nœud soit rompu! point d'accord, point de grace! Que leur sang satisfasse à mon ombre en courroux! Contez à vos neveux l'affront de votre reine! Que leur premier serment soit un serment de haine! Sors de ma cendre, sors, ô toi qui dois un jour Venger trop tard mes maux, ma gloire et mon amour! Que le peuple latin, etc. IBID., VERS 25. Qu'une haine éternelle éternise la guerre! |