Le Parnasse Contemporain: Recueil de Vers Nouveau, 第 1 巻

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A. Lemerre, 1866
 

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168 ページ - BRISE MARINE La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres D'être parmi l'écume inconnue et les cieux...
143 ページ - Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
78 ページ - Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fete. servile, Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici, Loin d'eux. Vois se, pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel...
74 ページ - LE JET D'EAU. Tes beaux yeux sont las, pauvre amante! Reste longtemps, sans les rouvrir, Dans cette pose nonchalante Où t'a surprise le plaisir. Dans la cour le jet d'eau qui jase Et ne se tait ni nuit ni jour, Entretient doucement l'extase Où ce soir m'a plongé l'amour. La gerbe épanouie En mille fleurs, Où Phœbé réjouie Met ses couleurs, Tombe comme une pluie De larges pleurs.
166 ページ - Le Ciel est mort. Vers toi, j'accours ! donne, ô matière. L'oubli de l'Idéal cruel et du Péché A ce martyr qui vient partager la litière Où le bétail heureux des hommes est couché...
69 ページ - D'acheter au bazar ananas et bananes. Tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus. Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus; Et quand descend le soir au manteau d'écarlate, Tu poses doucement ton corps sur une natte, Où tes rêves flottants sont pleins de colibris, Et toujours, comme toi, gracieux et fleuris. Pourquoi, l'heureuse enfant, veux-tu voir notre France, Ce pays trop peuplé que fauche la souffrance.
76 ページ - Pour extorquer quelques épis, Des pleurs salés de son front gris Sans cesse il faut qu'il les arrose. L'un est l'Art, et l'autre l'Amour. — Pour rendre le juge propice, Lorsque de la stricte justice Paraîtra le terrible jour, II...
170 ページ - Las de l'amer repos où ma paresse offense Une gloire pour qui jadis j'ai fui l'enfance Adorable des bois de rosés sous l'azur Naturel ! et plus las sept fois du pacte dur De creuser par veillée une fosse nouvelle Dans le terrain avare et froid de ma cervelle...
69 ページ - A UNE MALABARAISE. Tes pieds sont aussi fins que tes mains , et ta hanche Est large à faire envie à la plus belle blanche; A l'artiste pensif ton corps est doux et cher; Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair. Aux pays chauds et bleus où ton dieu t'a fait...
162 ページ - D'où l'on tourne l'épaule à la vie, et, béni, Dans leur verre, lavé d'éternelles rosées, Que dore le matin chaste de l'Infini Je me mire et me vois ange ! et je meurs, et j'aime — Que la vitre soit l'art, soit la mysticité — A renaître, portant mon rêve en diadème, Au ciel antérieur où fleurit la Beauté ! Mais, hélas ! Ici-bas est maître : sa hantise Vient m'écœurer parfois jusqu'en cet abri sûr, Et le vomissement impur de la Bêtise Me force à me boucher le nez devant l'azur.

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