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Aufsätze für verschiedene Zeitschriften. Alle diese Produktionen zeigten die seltene geistige Frische des Greises. Dann aber trat wieder ein Stillstand ein.

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Um so mehr war ich erstaunt, als ich anfangs des Jahres 1886 hörte, mein Schwiegervater wolle an die Umarbeitung seines Schillerkommentars gehen, dessen sechste Auflage erscheinen sollte. Mir selbst schrieb er darüber am 22. März 1886, an welchem Tage ich die Festrede zur Feier des Geburtstages Sr. Majestät zu halten hatte, eine Postkarte, deren Inhalt ich hier mitteilen will, weil daraus ersehen werden kann, wie innig bis zu seinem Lebensende der greise Gelehrte zu seinem greisen Kaiser hielt. Er schrieb: Lieber Viktor, du stehst wahrscheinlich in dem Augenblicke, wo ich diese Zeilen schreibe, auf der Rednerbühne und preisest den Unvergleichlichen, der heute bei wahrem Kaiserwetter in sein neunzigstes Jahr tritt. Mögen deine Worte auf jung und alt erhebend und begeisternd wirken! Ich mufs heute das Haus hüten, teils weil mir meine 83 Jahre Zurückgezogenheit auferlegen, teils weil ich für Conradi in Stuttgart Korrekturbogen der sechsten Auflage meines Schillerkommentars zu revidieren habe" u. s. w. Die letzte Manuskriptsendung erfolgte nach seiner Aufzeichnung am 12. Mai. Dieselbe lautet: „abgesandt am 12. Mai 1886, anderweitige Gedichte aus der Anthologie 1) Graf Eberhard" u. s. w. Am 1. Juni wollte er in eine Sommerfrische gehen; doch dazu kam es nicht mehr. Er sollte seine Arbeit nicht mehr beendigen. Noch acht Gedichte der ersten Periode sind unbehandelt geblieben. Aus der zweiten lagen nur die Künstler und der Anfang von den Göttern Griechenlands im Manuskripte vor.

Die Erläuterung dieses Gedichtes war das letzte, was er geschrieben. Dieselbe reicht bis Str. 14, wo er von dem religiösen Glauben der Hellenen sagt, dafs er „auch eine tröstliche Ansicht des Todes gewähre".

Weiter sollte er nicht kommen; denn eines Morgens fand man ihn neben seinem Schreibtische am Boden liegend. Er konnte sprechen, war jedoch nicht im stande, sich zu erheben. Es war kein Schlaganfall gewesen, sondern eine Ohnmacht infolge der Anämie des Gehirns, die durch übermäfsige Anstrengung desselben herbeigeführt war. Unter sorgfältiger Pflege erholte

er sich zwar wieder und plante sogar die Beendigung der eben begonnenen Arbeit (die Bearbeitung dieser sechsten Auflage des Schillerkommentars ist unterdes von mir zu Ende geführt worden und im Drucke erschienen. Stuttgart, Karl Conradi, 1887); doch dies war ihm nicht mehr beschieden. Am 5. August morgens hatte er ausgerungen.

An seinem Grabe sprach sein Nachfolger im Amte, Herr Direktor Dr. Dronke, anerkennende Worte, der Schülerchor des Realgymnasiums sang einige Lieder; dann schlofs sich die Gruft. Kurz und treffend lautet die Charakteristik der Frankfurter Zeitung: „Viehoff war als Schulmann, als Schriftsteller wie als Mensch eine durchaus edle und vornehm denkende Natur."

Er ruhe in Frieden!

Variantes orales

de contes et de badinages populaires français et étrangers

recueillies
par

Charles Marelle.

Les pièces suivantes ne sont point, comme on pourrait le croire au premier abord, des compositions d'écrivain faites avec des textes connus, compilés et refondus sur le papier, dans la solitude du cabinet. Elles m'ont toutes été dites de vive voix, à des époques diverses, en Champagne, mon pays natal, et elles peuvent servir de preuves à l'appui de l'opinion que j'ai soutenue plusieurs fois ici-même et que je formule ainsi: Les contes ordinairement qualifiés populaires ne sont pas, pour la plupart, de l'invention du peuple proprement dit, et c'est par la bouche de personnes relativement cultivées, plus souvent peut-être que par l'organe de gens absolument dépourvus d'éducation, qu'ils se transmettent et se transforment encore aujourd'hui.

Le Petit Chaperon d'or m'a été conté en 1880 par un avocat, M. Lucas, de Crésantignes, petit bourg du département de l'Aube. M. Lucas le tenait d'un maître d'école de Romilly.

La fable japonaise des Deux rats et leur gendre m'a été dite au collège de Troyes par un maître d'études, M. Audemar. Il l'avait luimême entendu raconter à Brest par un de ses amis qui revenait du Japon. Je ne crois pas qu'il en existe une version française imprimée. Cette pièce rappelle la Souris métamorphosée en fille de La Fontaine (L. IX, 7) et provient sans doute du même original sanscrit.

Le Preneur de rats était le récit favori d'un de mes oncles, M. Bazin du Jonquoy, propriétaire d'une grande filature à Méry-sur-Seine. J'avais dix ans peut-être lorsqu'il me le conta pour la première fois. Plus tard, vers ma dix-septième année, lorsque je commençai à recueillir les traditions orales de la contrée, je demandai à mon oncle s'il n'avait pas puisé ce conte allemand dans la Chronique du temps de Charles IX" de Prosper Mérimée (qui parut en 1829). Il me répondit qu'il n'avait

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* Die französischen Märchen von Perrault, Archiv Bd. XLI, 1868. Contes et chants populaires français, Archiv Bd. LV, 1876.

jamais lu ce livre et qu'il avait entendu raconter l'histoire du Preneur de rats dans sa jeunesse, à Paris, chez un ami de sa famille, le père Flamand", qui aimait à la dire à ses petits enfants et qui probablement la tenait de sa mère, une Alsacienne.

Mon oncle avait appris dans la même maison la „randonnée“ (il l'appelait ritournelle) de Biquette dans le jardin. Il savait aussi celle de la Grosse Carotte, et c'est également de lui que me vient cette facétie. Quelques-uns de mes camarades du collège de Troyes en connaissaient des versions un peu différentes où figuraient le roi, le pape, la chèvre, le chien etc., dont les noms augmentaient la difficulté de l'énumération. On sait que ces Kyrielles bouffonnes veulent être débitées avec toute la volubilité possible; à la moindre hésitation leur effet est manqué.

La véritable histoire du petit Chaperon d'or.

Vous connaissez le conte du pauvre petit Chaperon rouge que le Loup trompa et mangea, avec sa galette, son petit pot de beurre et sa grand'mère; eh bien, l'histoire véritable s'est passée tout différemment; on le sait aujourd'hui. Et d'abord, la petite fille s'appelait et s'appelle encore le petit Chaperon d'or; ensuite ce n'est pas elle, ni la bonne mère-grand, c'est le méchant loup qui fut, à la fin, attrapé et mangé.

Écoutez seulement.

L'histoire commence à peu près comme le conte.

Il y avait une fois une petite fille des champs, jolie et gentille comme une étoile au temps. Elle se nommait de son vrai nom Blanchette, mais on l'appelait plutôt le petit Chaperon d'or, à cause d'un merveilleux petit capet couleur d'or et de feu dont on la voyait toujours coiffée. C'était sa grand'mère, une femme si ancienne qu'elle ne savait plus son âge, qui lui avait donné ce petit chaperon; il devait lui porter bonheur, car il était fait d'un rayon de soleil, disait-elle. de soleil, disait-elle. Et comme la bonne vieille passait pour un peu sorcière, tout le monde croyait aussi le petit capet un peu ensorcelé.

Or il l'était effectivement, vous allez voir.

Un jour la mère dit à l'enfant: voyons, mon p'tit Chap'ron d'or, si tu sais déjà t' conduire toute seule. Tu vas porter c bon morceau d' galette à ta grand'maman pour se régaler d'main dimanche. Tu lui d'mand'ras comment elle va, et puis

tu r'viendras tout d' suite, sans t'arrêter à jaser en ch'min avec des gens qu' tu n' connais point. T'entends bien?

J'entends bien, répondit gaiement Blanchette. Et la voilà partie avec la galette, et toute glorieuse de la commission.

Mais la grand❜mère demeurait dans un autre village, et il fallait traverser un grand bois pour y arriver. Au tournant du chemin, sous la futaie, qui va là tout d'un coup?

Compère le Loup!

Il avait vu l'enfant partir seule, et le scélérat l'attendait pour la dévorer; lorsqu'au même moment il aperçut des bûcherons qui pouvaient le voir, et il se ravisa.

Au lieu de se jeter sur Blanchette, il l'aborde en frétillant et faisant le bon chien.

C'est toi mon gentil p'tit Chaperon d'or, lui dit-il.

Et alors la petite fille s'arrête pour causer avec le Loup, que pourtant elle ne connaissait point.

Tu m' connais donc? lui dit-elle. Et toi, comment t'appelles-tu?

J' m'appelle compère le Loup. Et où vas-tu comme ça, ma bellotte, avec ton p'tit panier au bras?

J' vas chez ma grand'm'man, lui porter un bon morceau d' galette pou's' régaler d'main dimanche.

Et où demeure-t-elle, ta grand'm'man?

Elle demeure d' l'aut' côté du bois, à la première maison du village, près du moulin à vent, tu sais bien.

Ah oui! j' sais maint'nant, dit le Loup. Eh bien, j' vas justement par là; j'y s'rai avant toi sans doute, avec tes p'tites jambettes, et j' lui dirai qu' tu viens la voir; alors elle t'attendra. Là-dessus le Loup coupe à travers bois, et en cinq minutes

il arrive à la maison de la grand❜mère.

Il frappe à la porte: toc, toc.

Point de réponse.

Il frappe plus fort.

Personne.

Alors il se dresse tout debout, pèse de ses deux pattes de devant sur le loquet, et la porte s'ouvre.

Pas un chat dans la maison.

La vieille femme s'était levée de bonne heure pour aller

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