Virg.Georg. 1. ii. v. 136. Idem. Georg. l. ii. v. 143. Virg Georg. 1. ii. 149. Idem. 1. ii. 165. Plin. Hist. ime quidem duxerim Hispaniam, quàcunque ambitur mari. Sed neque Medorum sylvæ, ditissima terra, Nec pulcher Ganges, neque auro turbidus Hebrus gravidæ fruges, et Bacchi Massicus humor An mare, quod supra, memorem, quodque alluit infra? Hæc eadem argenti rivos, ærisque metalla S. METALLA. Il y a beaucoup de mines en Nat. 1. iii. Italie, mais le sénat avoit défendu qu'on les ex 20. xxxiii. 4. Idem. xiv. 11. Idem. xviii. 7. ploitât. 4. VINA. De quatre-vingt sortes que les anciens comptoient de vins célèbres, l'Italie seule en produisoit les deux tiers. 5. FRUMENTUM. Le froment d'Italie l'emportoit sur tous les autres, pour le poids et la blanAlian. Var. cheur. Hist. l. ix. p. 37. 6. URBES. Il y avoit autrefois en Italie (dit Elien) 1197 villes. 7. FORMA. Mela de ii. p. 35. Edit. Vos 7. FORMA. Ab Alpibus incipit in altum exce- Pompon. dere, atque ut procedit se media perpetuo jugo Situ Orbis. Apennini attollens montis, inter Adriacum et Tus- 1. c. 4. cum, sive (ut aliter appellantur) inter superum sian. mare et inferum, excurrit diu solida. Verum ubi longe abit in duo cornua, funditur respicitque altero Siculum pelagus, altero Ionium; tota angusta et alicubi multo quam unda cœpit angustior. l. v, p. 146. 8. APENINNUS. L'Apennin, après avoir cotoyé Strab.Geog. la Ligurie, perce dans l'intérieur du pays, et partage l'Italie par sa largeur depuis Pise jusqu'à Ancone et Ariminum. De-là il s'étend au midi et divise ce même pays par sa longueur. Il approche toujours assez de la mer Adriatique jusqu'au territoire des Lucaniens; de-là il s'incline insensiblement du côté de la mer Toscane, et va finir enfin à Leucopetra près de Rhegium. Hist. Nat. 9. REGIONES. Auguste, après avoir étendu l'Ita- V. Plin. lie jusques dans l'Istrie et la Gaule Cisalpine, par- l. iii. 5–19. tagea ce pays en onze régions, savoir, 1. Campania; 2. Lucania et Brutium; 3. Apulia; 4. Samnium; 5. Picenum; 6. Umbria; 7. Etruria; 8. Flaminia; 9. Liguria; 10. Venetia; 11. Transpadana. Constantin, qui réforma dirai-je, ou qui confondit toutes les anciennes constitutions, fit plusieurs changemens en Italie. 1ment. Il ajouta aux anciennes limites d'Auguste, les trois îles de Sicile, de Sardaigne, et de Corse, et la Rhétie, partagée en deux provinces. 2ment. Il établit trois provinces nouvelles: les Alpes Cottiennes, qui comprenoient ces montagnes proprement dites, et une partie de la Transpadana; le Picenum Suburbicarium, qui comprenoit M 4 comprenoit la partie méridionale de l'Umbrie; et la Valeria, qui cotoyoit le chemin du même nom et qui détachoit du Samnium la partie septentrionale de cette province. Sment. Il en supprima deux, la Transpadana qui fut partagée entre les Alpes Cottiennes et l'Emilia, et l'Umbria, dont la partie septentrionale, qui seule conservoit son ancien nom, fut réunie avec la Toscane. Ainsi l'Italie, selon la distribution de Constantin, contenoit dix-sept provinces, savoir, 1. Venetia; 2. Emilia; 3. Liguria; 4. Picenum Anonarium vel Flaminia; 5. Alpes Cottiæ; 6. Rhætia prima; 7. Rhætia secunda; 8. Tuscia et Umbria; 9. Picenum Suburbicarium; 10. Campania; 11. Sicilia; 12. Apulia et Calabria; 13. Lucania et Brutium; 14. Samnium; 15. Valeria; 16. Sardinia; 17. Corsica. 4ment. La division d'Auguste étoit utile seulement aux géographes, ou peut-être aux censeurs. Celle de Constantin étoit une véritable division politique, qui établissoit dans chaque province un gouvernement et des magistrats particuliers. Sept de ces provinces, la Venetia, Emilia, Liguria, Flaminia, Tuscia, Picenum Suburbicarium et Campania, avoient des consulaires pour gouverneurs; trois d'entr'elles n'avoient que des correcteurs, la Sicile, l'Apulia, et la Lucania; les sept autres, les deux Rhéties, les Alpes Cottiennes, le Samnium, la Valérie, et les îles de Sardaigme et de Corse étoient seulement aux ordres d'autant de présidens. 5ment. Le diocèse d'Italie étoit partagée en deux vicariats; celui d'Italie proprement dite, et celui de Rome. Le vicaire d'Italie residoit à Milan et gouvernoit les sept premières provinces, Pour cet ar Imper. cum cirol. Comm. Pan- de Naples provinces, qui, après avoir été anciennement hors de l'Italie, s'étoient appropriées ce nom exclusivement. Le vicaire de Rome tenoit sa cour dans cette capitale. Sa juridiction s'étendoit sur les dix ticle, V. Noautres provinces, qu'on appelloit communément tit. Utriusq: les provinces suburbicaires. 6ment. Comme la police ecclésiastique s'est formée sur celle de l'Empire, l'évêque de Rome n'étoit que métropolitain des provinces suburbicaires depuis Constantin jusqu' " à Valentinien III; il n'étoit pas même exarque; energ pour mériter ce titre il falloit gouverner un diocèse Grand Cheentier; mais il avoit plus d'autorité que les évêques p. 464. d'Alexandrie et d'Antioche qui l'étoient: comme il n'avoit dans sa juridiction que de simples évêques, c'étoit à lui seul à leur donner l'ordination et à décider des élections litigées. p. et162--167, mins, tom.i. FINES. Du côté du midi, les bornes ont tou- Cluvier. Ital. Antiq. jours été déterminés par la nature. Sur la mer 1. i. c. 2. Adriatique, elle eut pour bornes successivement, p. 16—21. les rivières Arsis, Rubico, Formio et Arsia, et sur la méditerranée l'Arnus et ensuite le Varus. Depuis que la Gaule Cisalpine y a été comprise, elle s'est toujours étendue jusqu'au sommet des Alpes. LONGITUDO ET LATITUDO. Depuis la ville d'Augusta Prætoria jusqu'à celle de Rhegium, l'on comptoit 1020 milles en suivant la route de Rome et de Capoue. C'est le calcul de Pline, mais il paroît trop fort. Entre ces deux endroits à peine peut on trouver 800 milles. Cluvier, qui a senti la difficulté, y répond fort bien. 1. Il ne faut tirer une ligne droite, mais l'on doit suivre le grand Juvenal. Satir. vi. 521. Du Bos. Reflex. sie et la Peint. tom. chemin dont la direction naturelle n'auroit point suivi celle de Pline. 2. Les milles Romains étoient plus grands que ceux dont on se sert aujourd'hui; surtout dans l'état ecclésiastique et le Royaume de Naples. Ce même Pline fixe sa plus grande largeur entre le Varus et l'Arsia à 410 milles. AËR. L'Abbé du Bos croit que les environs de Rome sont moins froids qu'ils ne l'étoient autrefois. A. U. C. 480 l'hiver y fut se violent que les arbres moururent. Le Tibre prit dans Rome, et la neige demeura sur la terre pendant quarante jours. Le Tibre pris n'étoit pas même un événement singulier. Hibernum fractâ glacie descendet in amnem, Plusieurs passages d'Horace supposent les rues Sur la Poë- de Rome pleines de neiges et de glaces. Aujourd'hui le Tibre n'y gèle guères plus que le Nil, et c'est beaucoup si la neige s'y conserve pendant deux jours. Longuerue, p. 41, 42. Quand on dit que le climat de Rome est changé, on se trompe. Le passage d'Horace sur le Tibre gelé ne prouve rien. Il a gelé en 1709, il geloit pendant les grands hivers, et gèle encore. Dans l'Ombrie, où étoit Horace, il souffle un vent très froid qui vient des montagnes. Celui de l'Apennin y fait ressentir un grand froid à Florence. Quel parti faut-il prendre?-celui de l'Abbé du Bos. L'Abbé de Longuerue ne produit que des exemples extraordinaires, ou qui ne regardent point Rome et ses environs. |