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Virgil.
Georg. ii.

146.

Juvenal.
Satir. xii.

11.

Sil. Ital. xii. 639.

Virgil.
Eneid.
vii. 673.
Plin. Se-

cund. Epist.
viii. 17.

Horat.
Carm. i. 7.

Virgil.
Œucid.

vii. 82.

sur un terrein sans pente, et pour porter des barques
qui le descendent sans le secours des rames mais
qui le remontent avec beaucoup de difficulté. Ses
eaux claires renvoyent vivement l'image des bois
qui couvrent ses bords. Un pont distingue la
partic profanée d'avec les eaux sacrées. Au des-
sus de ce pont on peut naviguer mais on ne doit
se baigner. On voit auprès le temple du dieu du
fleuve, un bain public, et un grand nombre de
beaux châteaux.

Hinc albi Clitumni greges, et maxima taurus
Victima; sæpe tuo perfusi flumine sacro
Romanos ad templa Deum duxere triumphos.
Si res ampla domi similisque adfectibus esset;
Pinguior Hispellâ traheratur taurus, et ipsâ
Mole piger, nec finitimâ nutritus in herbâ,
Læta sed ostendens Clitumni pascua sanguis
Iret, et a grandi cervix ferienda ministro.

ANIO.

Sulfureis gelidus quà serpit leniter undis
Ad genitorem Anio labens sine murmure Tybrim.
Gelidumque Anienem et roscida rivis

Hernica saxa colunt.

pas

Anio, delicatissimus amnium, ideoque adjacentibus villis veluti invitatus retentusque, magnâ ex parte nemora, quibus inumbratur, et fregit et rapuit.

Domus Albuneæ resonantis,
Et præceps Anio, et Tiburni lucus, et uda

Mobilibus pomaria ripis.

lucosque sub altâ

Consulit Albunea; nemorum quæ maxima, sacro

Fonte

Fonte sonat, sævamque exhalat opaca Mephitim;
Hinc Italæ gentes omnisque Oenotria tellus
In dubiis responsa petunt.

ALMO.

Est locus, in Tiberim quà lubricus influit Almo,
Et nomen magno perdit in amne minor,
Illic purpureâ canus cum veste sacerdos
Almonis, Dominam sacraque lavat aquis.

Ovid. Fast.

iv. p. 580.

Ital.

JUTURNA. Les anciens ont souvent confondu Clavier. cette source avec le Numicus. Mais il paroît que Antiq. I.ii. c'étoit proprement un ruisseau qui sort du Mont c. x. p. 722. Alban, qui est d'abord assez fort pour tourner des moulins, qui forme un petit lac, et qui se jette dans le Tibre sept milles plus bas que Rome. FERENTINUM. Voici une inscription que j'ai copiée sur une table de bronze conservée dans la Gallerie de Florence. J'y ajouterai quelques observations. J'ignore si ce monument a été publié.

L. ARRUNTIO

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M. Acilius Placidus, L. Petronius Fronto IIII Vir id S. C. Ferentini (2) in Curia Edis Mercuri scribundo adfuerunt (3), Q. Segiarnus Maecianus, T. Munnius Nomanlinus.

Quod universi V.F.T.Pomponium Bassum Clarissimum Virum (4) demandatam sibi curam ab indulgentissimo Imp. Caesare Nerva Trajano Augusto Germanico, quâ aeternati Italiae suae prospexit (5) secundum liberalitatem ejus, ita ordinare, ut omnis aetas curae ejus merito gratias agere debeat, futurumque ut tantae virtutis vir auxilio sit futurus municipio nostro. Q. O. E. R. F. P. D. E. R. I. C. Placere Conscriptis (6) legatos ex hoc ordine mitti ad T. Pomponium Bassum, clarissimum Virum, qui ab co impetrent in clientelam amplissimae domus suae municipium nostrum recipere dignetur. (7) Patronumque se cooptari tabula hospitali incisa hoc decreto in domo suâ posita permittat, censuere. Egerunt Legati

A. Caecilius, A. F. Quirinalis et

Quirinalis F (8).

(1) Ces deux noms ne se trouvent point parmi les consuls ordinaires, sous le règne de Trajan; ils n'étoient donc que suffecti; mais il paroît que les villes d'Italie ne se servoient pas de la magistrature des consuls ordinaires pour désigner l'année entière. On

peut

peut croire que ce monument doit se placer entre l'an 97 et l'an 103 ou 104, époque où Trajan reçut le titre de Dacicus qui ne se trouve point ici.

(2) Je ne puis rien découvrir qui indique si c'est au Ferentinum

bula de

de l'Etrurie ou à celui du pays des Herniques qu'il faut rapporter ce monument. Le nôtre est appellé à la vérité municipium, et je vois que M. Deslisle donne le nom de Colonie à celui qui est Dans la Taen Etrurie. Mais je sais en même tems qu'après que la loi l'Italia AnJulia eut rendu inutiles toutes les distinctions de l'ancien droit tiqua. Romain, ces termes sont devenus presque synomymes.

(3) Je n'ai pas besoin de remarquer combien cet usage d'assembler le sénat dans une curia consacrée auprès d'un temple, et celui de souscrire les noms des principaux qui étoient présens à un décret, étoient tous les deux empruntés de ceux du sénat Romain.

iv. 23.

(4) Si ce Pomponius Bassus est celui de Pline, un témoignage Plin. Sebien plus respectable que celui du sénat de Ferentinum m'ap- cund. Epist. prend qu'il étoit vraiment un homme illustre, et qu'après avoir consacré sa jeunesse à l'état dans l'exercice des premières magistratures, et dans le commandement des armées, il a su jouir de la vieillesse dans une retraite savante et tranquille.

V. Muratori della Tavola Trajana di

(5) On peut demander quel étoit ce soin dont Bassus s'étoit si bien acquitté, mais qui est ici désigné si obscurement? Quelle étoit la prévoyance par laquelle Trajan avoit assuré l'éternité de l'Italie ? Je ne vois pas à quoi ce terme pourroit se rapporter, sinon à l'encouragement du mariage ou à l'éducation des enfans. L'un ou l'autre peuvent seuls éterniser une nation. Nous savons Velleia. que Trajan fut le fondateur d'un grand établissement de la dernière espèce par toute l'Italie. Bassus aura été chargé du département de Ferentinum ou peut-être de l'Etrurie, et ce détail étoit à la fois pénible et délicat.

(6) Encore une mauvaise imitation du sénat Romain, d'autant plus mauvaise même que cette épithète n'étoit fondée que sur une circonstance arbitraire. Horace, qui s'est si bien amusé du sot Horat. orgueil du Prêteur de Fundi, auroit été assez surpris de ces airs Epist. i. 17. de grandeur dans ce petit Ferentinum, le séjour du silence et de

l'oubli; si toutefois c'est ce même Ferentinum.

(7) Les relations du patron et du client sont assez connues. On

Sueton. in

Tiberio. c. 6.

Horat.
Epist. ii. 1.

sait que d'un côté elles supposoient la protection et l'appui et qu'elles exigeoient de l'autre le respect et la reconnoissance. L'exemple de la famille Claudia, et de leurs cliens les Lacédémoniens, fait sentir entre autres que les peuples aussi bien que les particuliers recherchoient cet appui. Mais j'ignorois qu'ils le recherchassent encore sous les empereurs; et quand je songe à la jalousie de ces princes, je suis surpris qu'ils ayent laissé aux grands de Rome des honneurs qui paroissoient leur donner un lustre et un état indépendant de leurs bienfaits.

(8) Au style emporté et hyperbolique de cette inscription on la croiroit du quatrième siècle, dont la manière lui ressemble mieux que celle du premier; mais l'adulation d'une bourgade est toujours exprimée d'une façon plus excessive que celle de la capitale, Le goût survit à la liberté, et l'on sent qu'un pareil style est ridicule autant qu'il est bas.

FESCENNINUM.

Fescennina post hunc invecta licentia morem,
Versibus alternis opprobria rustica fudit.

Nardini
Roma

passim.

SECT. VII.

URES ROMA.

AMBITUS, MEENIA, ET PORTE. On peut distinVetus, i. guer trois villes de Rome, dont on connoît assez précisément les limites; celle de Romulus, celle de Servius Tullius, et celle d'Aurélien. I. La ville de Romulus ne comprenoit que le mont Palatin. Sa figure quadrangulaire lui fit donner le nom d'Urbs quadrata, dont les anciens se servent quelquefois pour la désigner. Elle n'avoit que trois portes: Porta Romanula, placée vis à vis du Forum, du Capitole et de l'Asylum; Porta Mugonia, très utile à ses pasteurs, pour mener leur bétail

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