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Addita, fulgebat telis; hìc Scaptia pubes,
Hic Fabrateriæ vulgus; nec monte nivoso
Descendens Atina aberat, detritaque bello
Suessa; atque a duro Frusino haud imbellis aratro,
At qui Fibreno miscentem flumina Lirim
Sulfureum, tacitisque vadis ad litora lapsum
Accolit Arpinas, accitâ pube Venafro,

Et Larinatum dextris, socia hispidus arma
Commovet, atque viris ingens exhaurit Aquinum.

viii. 396

I. 4. ANTIUM. Les Antiates ont eu une marine, Strab.Geog. dont ils firent un mauvais usage, en courant toutes v. p. 160. les mers de la Grèce du tems d'Alexandre, qui s'en plaignit aux Romains, dont ils dépendoient déjà. Du tems de Strabon, Antium n'étoit qu'un lieu délicieux, une retraite favorite des seigneurs Romains qui y avoient bâti des palais magnifiques. Hadrien préféroit le sien à toutes ses autres maisons Philostrat. de campagne. Antium étoit si mal peuplé du Apollonii. tems de Néron, que ce prince, qui s'intéressoit pour Sueton. in une ville où il avoit vu le jour, y envoya une co- Neron. c. 6. lonie de vétérans; mais qui ne s'y fixa point. La nal. xiv. 27. plûpart de ces nouveaux habitans se dispersèrent dans les provinces où ils avoient servi, et les autres ne laissèrent point de postérité.

O Diva gratum quæ regis Antium.

I. 4. ASTURA. Cicéron avoit une maison de campagne dans cette petite île où tout respiroit la solitude et la méditation. Il y passoit les momens sombres de sa vie.

in Vitâ

viii. 8.

Tacit. An

Horat.

Carm.

i. 35.

I. 4. CIRCEII. Cette habitation des enchante- Strab.Geog. mens étoit un promontoire très élevé, que la mer

et

v. p. 160.

Strab.Geog. v. p. 165.

Cluvier.

1. iii. c. 8. p. 1035.

et les marais rendoient presqu'une île. La tradition se conservoit si bien dans le pays jusqu'au tems de Strabon qu'on montroit encore la coupe d'Ulysse.

I. 5. FREGELLE. Fregelle avoit été conquis Ital. Antiq par les Samnites sur les Volsques. Les Romains l'enlevèrent à ceux-là, et y envoyèrent une colonie qui devint bientôt si considérable, qu'elle étoit une des plus belles villes de l'Italie, et qu'elle avoit une juridiction très étendue, A. U. C. 628. Cette cité se souleva; le consul Opimius la rasa de fond Epitom. Ix. en comble. Du tems de Strabon, ce n'étoit qu'un méchant Lurg, où les peuples voisins tenoient encore leurs assemblées civiles et religieuses.

Tacit. Liv.

Sit. Italic.
528.
Strabon.
Geog.

v. p. 164.
Cluvier.

Ital. Antiq.

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I. 5. AQUINUM.

Mox et vicinus Aquinas,

Et quæ fumantem texere gigauta Fregellæ.
C'étoit une grande ville du tems de Strabon.

I. 4. ARPINUM. Cette ville n'est célèbre que pour avoir donné à Rome Marius et Cicéron. Ce c.8.p.1045. dernier a immortalisé la maison de campagne que Leg. I.ii. ses pères lui avoient laissée dans une petite ile du Fibrenus. Tout lui plaisoit dans ce séjour; un air sain, un beau paysage, et les vestiges de ses ancê tres. Son père avoit rebâti le château d'une façon élégante; mais du tems de son grand-père, ce n'étoit qu'une maison rustique semblable à celles des premiers Romains.

Juvenal. vill. 237.

Hic novus Arpinas ignobilis, et modo Roma
Municipalis eques, galeatum ponit ubique
Præsidium attonitis, et in omni gente laborat.

Arpinas

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Hic tamen et Cimbros et summa pericula rerum
Excipit, et solus trepidantem protegit urbem.

Juvenal. viii. 245.

Idem, 249.

Varro de Re

iii. 5.

I. 4. CASINUM. Au-dessus de San Germano Cluvier. Ital. Antiq. s'élève une haute montagne; c'est à son sommet que 1. c. 8. St. Benoit, après avoir renversé un temple d'Apol- p. 1041. lon, fonda, l'an 523, ce couvent célèbre qui est de- Rustic. venu la capitale d'un grand empire religieux. L'ancien Casinum étoit sur le côteau de cette montagne. Varro avoit une maison de campagne sous la ville de Casinum, dont il a laissé une description qui montre assez combien il s'y plaisoit.

Ital. Antiq.

I. 5. AUSONES. Malgré la confusion qui règne Cluvier. dans les origines de l'Italie, on voit assez que les 1. iii. 9. Ausones, ou Aurunci, étoient une cité Opique, et un des plus anciens peuples de l'Italie. Ils occupoient un petit pays enclavé dans celui des Volsques, et borné par ce territoire, le mont Massique, et la mer. On y trouve, 1. Amyclæ, colonie des Lacédémoniens qui ne subsista pas longtems; les vignobles de Cecube; 2. Caiété, avec son promontoire; 3. Formiæ; 4. Minturnæ et le Liris; 5. Sinuessa. Ces villes étoient sur la côte. Il y avoit eu dans l'intérieur des terres, 1. Ausona; et 2. Vescia. Après la destruction de ces villes par les Tit. Liv. Romains, il paroît que Vescia seule se rétablit.

I. 5. FORMIÆ. Quelques auteurs ont placé les Lestrigones en Sicile, mais la Géographie des Voyages d'Ulysse, et la tradition constante du pays, font voir que ceux d'Homère étoient situés auprès

ix. 25.

de

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Horat.
Serm. i. 5.
Horat.

Carm. i. 31.

Sil. Italic. iv. $49.

Strab.Geog. 1. v. p. 165.

Idem, v.

p. 165.

Cluvier.

Ital. Antiq.

Strabon.

Geoz. v. p. 167.

Antiphatæ compressa freto-
Auctore ab illo ducis originem
Qui Formiarum moenia dicitur
Princeps et innantem Maricæ
Litoribus tenuisse Lirim

Late tyrannus.

In Mamurrarum lassi deinde urbe manemus.

rura quæ Liris quietâ

Mordet aquâ, taciturnus annis.

I. 5. LIRIS, FL.

Vitiferi sacro generatus vertice montis, (Massici scil.)
Et Liris nutritus aquis; qui fonte quieto

Dissimulat cursum ; ac nullo mutabilis imbre
Perstringit tacitas gemmanti gurgite ripas.

I. 5. PONTIA ET PANDATARIA. Ces deux îles étoient vis-à-vis de l'embouchure du Liris, à deux cens cinquante stades du continent et très proches l'une de l'autre; elles étoient petites mais très peuplées. Les empereurs y mettoient bon ordre par les colonics nombreuses d'exilés qu'ils y envoyoient.

I. 5. SINUESSA. Elle étoit célèbre pour les sources chaudes qu'elle avoit dans ses environs.

II. CAMPANIA. Il paroît que les plus anciens 1. iv. c. 1. habitans du pays étoient les Osques ou Opiques, nation Sicule, qui s'est vue réduite à la fin à la seule ville d'Atella, où sa langue et ses arts se sont conservés très longtems. Le reste du pays passa Rom. i. 16. successivement sous la puissance des Etrusques, des

Plin. Hist.

Nat. ii. 5.

Flor. Hist.

Sam

Samnites, et des Romains; sans compter les Grecs, qui établirent plusieurs colonies sur les côtes. La Campanie, pays heureux, méritoit bien l'expression énergique de Pline qu'on y voyoit la nature satisfaite et s'applaudissant de son ouvrage. Le climat étoit doux et sain, les côtes offroient cent ports excellens, la mer fournissoit une profusion de poissons les plus exquis. La terre voyoit renouveller deux fois tous les ans ses fruits et ses fleurs. Les vins des côteaux de Massique, de Gaurus, et de Falerne ; les bleds des campagnes fertiles de Capoue, de Stella, et de Cales; les oliviers de Venafrum, fournissoient à la nourriture et au luxe de la capitale. L'art et la richesse avoient perfectionné tous ces bienfaits de la nature, et cette côte de la baye de Naples offroit, avant l'incendie du Vésuve, un spectacle unique par sa beauté. Les bornes de ce pays étoient la mer depuis Sinuesse jusqu'au promontoire de Minerve, les pays des Picentins, et des Hirpini; le Samnium avec le Vulturnus depuis sa source jusqu'à la rencontre du Sabbatus; et la Campanie avec les hauteurs du mont Massique. Dans cette étendue, je découvre, 1. Vulturnum, et le Vulturnus; 2. Liternum et le Liternus ou Clanis; 3. Cumes; le lac Acherusia; 4. Misenum et le promontoire; 4. Baiæ; 5. Bauli; les lacs Lucrin et Averne; 6. Puteoli; 7. Naples et le Vésuve; 8. Herculaneum; 9. Pompeii; 10. Stabiæ; 11. Surrentum; voilà la côte maritime. Je trouve en deça du Vulturnus, 1. Venafrum; 2. Teanum. Sidicium; 3. Suessa Aurunca; 4. Calatia; 5.

VOL. IV.

R

Cales;

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