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Quin et Marubia venit de gente sacerdos,
Fronde super galeam et felici comptus olivá,
Archippi regis missû, fortissimus Umbro :
Vipereo generi et graviter spirantibus hydris
Spargere qui somnos cantuque manuque solebat,
Mulcebatque iras, et morsus arte levabat.
Sed non Dardaniæ medicari cuspidis ictum
Evaluit; neque eum juvêre in vulnera cantus
Somuiferi, et Marsis quæsitæ in montibus herba.
Te nemus Angitiæ, vitreâ te Fucinus undâ,
Te liquidi flevêre lacus.

Hæ bellare acies norant; at Marsica pubes
Et bellare manû et chelydris cantare soporem,
Vipereumque herbis hebetare et carmine dentem.
Acetæ prolem Angitiam mala gramina primam
Monstravisse ferunt; tactûque domare venena,
Et lunam excussisse polo, stridoribus amnes
Frænantem, et silvis montes nudasse vocatis,
Seu populis nomen posuit metuentior hospes
Cum fugeret Phrygios trans æquora Marsya Creuos
Mygdoniam Phæbo superatus pectine loton.
MARUBIUM.

Marruvium veteris celebratum nomine Marri,
Urbibus est illis caput.-

ALBA FUCENTIA.

Interiorque per udos

Alba sedet campos, pomisque rependit aristas.
Cætera in obscuro famæ, et sine nomine vulgi,
Sed numero castella valent.-

Les Romains y envoyèrent une colonie, l'an de
Rome 459.

Comme elle étoit dans l'intérieur des terres, et très bien fortifiée, le Sénat y envoyoit souvent des prisonniers d'importance.

Le

xlv. 42.

Le Sénat ordonna à Q. Cassius d'y conduire son Tit. Liv. captif le Roi Persée, avec son fils Alexandre, de lui faire une maison, et de lui fournir de l'argent et des meubles. Le Roi Syphax avoit déjà été traité de la même manière.

Après avoir demeuré quatre ans à Albe, Persée Vell. Pater. y mourut, aussi bien que son fils Alexandre.

LACUS FUCINUS. Ce lac, nommé aujourd'hui Lago de Celano, a environ trente milles Romains de circonférence, quand il est dans son état naturel; mais souvent il se débordoit dans les campagnes voisines. Tout le terrein jusqu'aux

1. i. c. xi.

montagnes étoit quelquefois sous les eaux et quelquefois des champs fertiles et cultivés. L'an de Rome 616, le lac Fucin inonda tout le pays cir- Jul. Obseconvoisin à cinq milles alentour.

Strabon at- Prodigiis. quius de

lac Strab.Geog.

1. v. p. 166.

Ju- Sueton. in

Jul. Cæsar.

Tacit. An

tribue ces phénomènes aux sources dans le même et qui sont plus ou moins abondantes. les César, qui voyoit tout en grand, vouloit creuser xliv. un canal qui déchargeroit ce lac de ses eaux superflues. La mort arrêta l'exécution de ce projet qu'Auguste, plus sage ou plus timide, n'osa jamais entreprendre, quoiqu'il y fut souvent sollicité par les Marses. Claude enfin eut le courage de la tenter. Il falloit creuser ce canal depuis le lac nal. xii. 56, jusqu'au Liris. L'intervalle n'étoit que de trois Sueton. in milles; mais on ne pouvoit éviter une montagne Plin. Hist. haute et pierreuse. On la coupa dans une partie xxxvi. 15. de son étendue; dans le reste on se contenta de la Dion. Hist. percer. Enfin au bout de onze ans et par le tra- Berger, vail assidu de trente mille hommes, ce canal se Chemins, trouva achevé A. U. C. 805 et de l'ére Chrétienne

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57.

Claud. xx.

Natur.

Rom. 1. ix.

Grands

1. iv. c. 46.

p. 794.

52. L'empereur, pour étaler aux yeux de la capitale la grandeur de son ouvrage, y attira tout le peuple par une superbe naumachie qu'il leur donna. Deux flottes, qui représentoient les Rhodiens et les Siciliens, y combattirent à toute outrance. Chaque escadre étoit composée de douze galères à trois rangs de rames, et à leur donner trois cens hommes par galère, il y auroit eu plus de sept milles combattans. Le nombre me plairoit bien mieux que les dix-neuf mille de Tacite. Un Triton d'argent s'élevoit du fond des eaux pour sonner la charge, et une flotte encore plus nombreuse environnoit ces malheureux condamnés et les obligeoit de verser leur sang pour l'amusement du peuple Romain. Après ce spectacle on ouvrit le canal, mais on s'apperçut bientôt combien l'ouvrage étoit imparfait, et que l'ignorance ou la négligence des ouvriers ne lui avoit pas donné la profondeur nécessaire. On chercha à y remédier, on crut avoir réussi, mais une inondation montra bientôt Elius Spar- que le principe du mal subistoit toujours. Faut-il tian. in Ha- donc s'étonner si Néron et Hadrien ont été obligés V. Clavier de rétablir cet ouvrage, et que malgré leurs travaux il n'en reste plus de vestiges? Pour les faciliter et les perfectionner il falloit l'art des écluses que les anciens n'avoient point.

drian.

Ital. Antiq.

1. ii. c. 15.
p. 763-767.

Cluvier. l. ii.

c. 16.

III. ÆQUI. Les Equi, qu'on appelloit aussi les Æquiculi, ces anciens ennemis de Rome naissante, habitoient les deux rives de l'Anio depuis Varia jusqu'à ses sources. Leur pays perçoit d'un côté entre les Sabins et les Marses; d'un autre côté il s'étendoit jusqu'à Algidum entre Alba, Tusculum,

culum, et Preneste. Je crois que dans la suite on
ajouta au Latium tout ce qu'il falloit pour le pous-
ser jusqu'à l'Anio, mais il ne vaut pas la peine de
partager les Equi. Je trouve dans leur pays, 1.
Algidum, avec sa montagne et sa forêt; c'étoit la
place forte des qui et leur poste avancée; 2.
Corbio; 3. Vitellia; 4. Bola; en-deçà de l'Anio.
Au-delà de l'Anio, 1. Varia; 2: Sublaqueum; et
3. Treba sur la rivière; 4. Carseoli dans les mon-
tagnes.

Et te montosæ misere in prælia Nursæ,
Ufens, insignem famâ et felicibus armis:
Horrida præcipue cui gens, assuetaque multo
Venatû nemorum, duris Æquicula glebis:
Armati terram exercent, semperque recentes
Convectare juvat prædas, et vivere rapto.
Quique Anienis habent ripas, gelidoque rigantur
Simbrivio, rastrisque domant Æquicula rura.
ALGIDUM.

Scilicet hìc olim Volscos quosque fugatos
Viderat in campis Algida terra tuis.

Duris ut ilex tonsa bipennibus
Nigræ feraci frondis in Algido, &c.

Algida.

CARSEOLI.

Nec amona retentant

Frigida Carseolis; nec olivis apta ferendis

Terra; sed ad segetes ingeniosus ager.

On y envoya une colonie A. U. C. 461.
IV. PELIGNI. Cette nation, qui étoit Illy-
rienne d'origine, occupoit un petit canton entre
l'Apennin, le Sagrus, et l'Aternus. Il étoit tout
dans l'intérieur des terres. Les Marucini et les
Frentani

U 4

Virgil. Æn. vii. 743.

Sil. Italie. viii. 370.

Ovid. Fast. vi. p. 682.

Hor. Carm. iv. 4.

Sil. Ital.

xii. 536.

Ovid. Fast. iv. p. 598.

Vell, Pater 1. i. c. 14.

Cluv. Ital.

Antiq. Lil

C. 14.

Flor. iii. 21.

Ovid. Fast.

iv. p. 567.

Ovid. Amor. ii. Eleg. 16.

Sil. Italic. viii. 511.

Diodor. Sic.
1. xxxvii. in

Excerpt.
Legat.

Cluvier.

Ital. Antiq.

Frentani l'empêchoient de s'étendre jusqu'à la mer.
Je n'y trouve que, 1. Sulmo; 2. Corfinium plus
près de l'Apennin et de l'Aternus; et 3. Super
Equum.

SULMO. Sylla fit raser cette ville après sa victoire, mais il paroît qu'elle se rétablit bientôt après.

Serus ab Iliacis et post Antenora flammis

Attulit neas in loca nostra Deos.
Hujus erat Solymus Phrygiâ comes unus ab Ida
A quo

Sulmonis moenia nomen habent.

Sulmonis gelidi patriæ Germanice nostræ

Me miserum Scythico quam procul illa solo est

Me pars Sulmo tenet, Peligni tertia ruris.

Parva, sed irriguis ora salubris aquis.

Conjungitur acer

Pelignus, gelidoque rapit Sulmone cohortes. CORFINIUM. Les alliés de la ligue Italique choisirent cette ville pour leur nouvelle capitale. Ils l'embellirent beaucoup et construisirent un forum avec une très belle Curia. Toute cette grandeur tomba avec la ligue.

V. VESTINI. Il est aussi difficile qu'il seroit Lii. c. 12. inutile de marquer avec précision les bornes de ces petites cités qui se confondoient les unes dans les

Il paroît que les Vestini étoient renfermés entre le Picenum, la mer, et la rive gauche de l'Aternus. J'y trouve, 1. Aternum sur les bords de cette rivière; 2. Pinna, le chef-lieu du canton; 3. Peltuinum; 4. Aufina; et 5. Avia, la plus éloignée de la mer. Elle s'appelloit aussi Aveia et

Avilla.

Haud

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