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Hor. Epist.

i. 10.

Idem, i. 14.

Hor. Carm.

i. 17.

Idem, iii. 13.

Hor. Epist.

1. 18.

Idem, ii. 2.

Cluvier.
Ital. Antiq.

HORATII VILLA.

Hæc tibi dictabam fanum post putre Vacunæ―
Villice, sylvarum et mihi me reddentis agelli,
Quem tu fastidis, habitatum quinque focis, et
Quinque bonos solitum Bariam dimittere patres.
Velox amœnum sæpe Lucretilem
Mutat Lyæo Faunus; et igneam
Defendit æstatem capellis

Usque meis, pluviosque ventos.

Utcunque dulci, Tyndari, fistulâ
Valles, et Usticæ cubantis,
Lævia personuere saxa.

O fons Blandusia, splendidior vitro,
Dulci digue mero, non sine floribus.
Cras donaberis hædo.

Te flagrantis atrox hora caniculæ
Nescit tangere; tu frigus amabile
Fessis vomere tauris

Præbes et precori vago."

Me quoties reficit gelidus Digentia rivus

Quem Mandela bibit, rugosus frigore pagus.

VIII. SAMNITES.

Cædimur, ac totidem plagis consumimus hostem,
Lento Samnites ad lumina prima duello.

SECT. XII.

PICENUM.

CETTE province s'étendoit sur l'Adriatique depuis l'embouchure de l'Esis jusqu'à celle du Matrinus.

La

La première de ces rivières la séparoit de l'Umbrie, l'autre formoit sa frontière avec le pays des Vestini. Dans l'intérieur des terres elle s'étendoit jusqu'au pied de l'Apennin qui la divisoit du pays des Sabins. On peut la partager dans deux cantons. 1. Le Picenum Propre, ou l'Ager Picenus; et, 2. le pays des Pretutii, avec le territoire d'Hadrie; le premier prenoit depuis l'Esis jusqu'à l'Helvinus, et le second de l'Helvinus jusqu'au Matrinus.

Les Piceni, descendans des Sabins, habitent un Strabon. Geog. I. v. pays plutôt long que large, qui fournit abondamment p. 166. toutes les choses nécessaires à la vie, mais les arbres fruitiers y viennent mieux que le bled.

Cette dernière remarque me fait voir avec surprise que dans la division de l'empire par Constantin on ait donné à cette province le nom de Picenum Anonarium.

Le Picenum étoit très peuplé quand ils se soumirent à la république, les Romains y gagnèrent 360,000 sujets: cet événement arriva A. U. C. 485, trois ans avant la première guerre Punique.

Plin. Hist.
Flor. Epit.

Nat. iii. 13.

i. 19.

I. AGER PICENUS. Voici les lieux maritimes de Clavier. Ital. Antiq. la province depuis l'Æsis: 1. Ancone, colonie; 2. 1. c. xi. Numana; 3. Potentia, colonie; 4. Truentum, la P.728-743. rivière Truentum, la Tinna; 5. Firmum, colonie ; 6. Cluana; 7. Cupra Maritima, célèbre par le temple de Cupra, la Junon des Etrusques. On voyoit dans l'intérieur des terres, 1. Auximum, qui a été la métropole du pays; 2. Cingulum; 3. Septempeda; 4. Asculum la capitale, colonie; 5. Cupra Montana; 6. Novana; 7. Pollentia.

Sil. Italic.

vii. 426.

Strab.Geog. 1. v. p. 166.

Berger,

Grands

1. i. c. 25. p. 94.

1. iv. c. 49. L. v. c. 14.

p. 812.

Quid qui Picena stimulat telluris alumnos
Horridus et squamis et equinâ Curio cristâ
Pars belli quam magna venit.

Hic et quos pascunt scopulosæ rura Numanæ,
Et quis litoreæ fumant altaria Cupra ;
Quique Truentinas servant cum flumine turres
Cernere erat: clipeata procul sub sole corusco
Agmina sanguineâ vibrant in nubila luce.

inclemens hirsuti signifer Ascli.

ANCONA. Cette ville doit sa fondation aux réfugiés de Syracuse qui avoient échappé au tyran Denys. Elle étoit située sur un promontoire qui se recourboit au nord pour former le port. Il croissoit dans ces environs beaucoup de bled et de vin. Trajan avoit construit à Ancone un grand et Chemins, magnifique port. Pour célébrer cet ouvrage le sénat frappa non seulement une médaille, mais il lui érigea encore sur les lieux un arc de triomphe. Il avoit de beaux ornemens qui ne subsistent plus, tels qu'une statue du prince dans un char à quatre chevaux, mais c'est toujours un beau monument. Il est composé du marbre blanc de Paros, dont les grands carreaux sont si bien unis qu'on apperçoit à peine les jointures. Les membres extérieurs, les chapiteaux, corniches, architraves, &c. aussi bien que les moulures, ne sont point des pièces de rapport qu'on y a apposé; l'architecte les a taillés dans le marbre même. Dans l'inscription de l'arc, Ancone est appellée l'abord de l'Italie.

p. 883.

Sil. Ital. vili. 438.

Stat fucare colus nec Sidone vilior Ancon,
Murice nec Lybico.--

Incidit

Incidit Adriaci spatium admirabile rhombi

Juvenal.
Satyr. iv.

Ante domum Veneris, quam Dorica sustinet Ancon. 39.

AGER PRETUTIANUS.

versé par

le Vomanus.

Hadria, qui partage avec

Ital. Antiq. ii.

Ce petit pays est tra- Clavier. Je n'y trouve que, 1. 1. c. xi. celle du Po l'honneur de nommer la mer Adriatique; elle étoit colonie des Syracusiens et ensuite des Romains; 2. Castrum Novum, colonié; 3. Interamna.

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Ital. Ant. I

Voici les bornes de cette province sous les V. Cluvier. Romains: le Rubicon et le Sapis la séparoient des ii. c. 4. p. Gaulois Lingones; l'Apennin et le Tibre de 599-603. l'Etrurie; l'Esis du Picenum; et le Nar, des Sabins. Un petit canton se débordoit au-delà du Nar, jusqu'à Ocriculum; et dans l'intérieur des terres une autre portion, un peu plus considérable, s'étendoit au-delà de l'Esis jusqu'à Camerinum. Les Gaulois Senones leur avoient enlevé toute la côte maritime du Rubicon, ou plutôt de l'Utens jusqu'à l'Æsis, mais après la destruction de cette cité les Romains rendirent à l'Umbrie leur pays, qui porta pendant assez longtems le nom d'Ager Gallicus. Il s'étoit assurément étendu dans le pays, mais comme nous ignorons ses bornes, je ne l'envisagerai que comme la côte maritime de l'Umbrie et la 1" division de la province. La nature fournit les deux autres. L'Apennin coupe cette province

VOL. IV.

X

dans

Strab.Geog. v. p. 157.

Sil. Italic. viii. 448.

V. Cluv.

I. ii. c. 5.

dans toute sa largeur depuis les sources du Tibre jusqu'à celles du Nar. La ge division sera l'Umbrie au-delà de l'Apennin, et la 3e l'Umbrie en deça de l'Apennin toujours par rapport à la capi

tale.

L'Umbrie est une province fertile mais remplie de montagnes.

I. FLUMINA.

Sed non Ruricolæ firmarunt robore castra
Deteriore, cavis venientes montibus Umbri;
Hos Esis Sapisque lavant, rapidasque sonanti
Vertice contorquens undas per saxa Metaurus.
et Rubico, et Senonum de nomine Sena.

Voici les lieux de l'Umbrie maritime dans l'ordre Ital Antiq de leur situation, 1. L'Ariminum, colonie, l'Ariminus; 2. Pisaurum, colonie, le Crustumius, ruisseau très rapide; 3. Fanum Fortunæ, colonie et ville ancienne; le Metaurus; 4. Sena Gallica ou Senogallia, colonie; la Sena, l'Esis.

Vell. Pater

cul. l. 1. c. 14, 15. Berger,

Grands.

Chemins,

p. 93.

Au

ARIMINUM. Le sénat y envoya une colonie A. U. C. 487, et à Pisaurum A. U. C. 568. guste avoit fait réparer la Voie Flaminienne.

Le

1. 1. c. 25. sénat lui fit ériger deux arcs de triomphe aux deux extrémités de son ouvrage, l'un sur le pont du Tibre, l'autre à Ariminum.

Idem, 1. iv.

c. 36, p.

756.

Le pont d'Ariminura, entrepris par Auguste, et achevé par Tibère A. U. C. 779, avoit deux cens pieds de long. Il avoit cinq arcades, les trois du milieu avoient 25 pieds de largeur, et les deux autres 20 pieds chacune. Il étoit orné d'accoudoirs de marbre, de colonnes Doriques, et de statues des empercurs.

Auguste

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