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seront dirigées sur Konigsberg, et on leur donnera à cet effet toutes les facilités nécessaires.

V. Les négociations seront continuées à Charlottenbourg; et si la paix ne devoit pas s'ensuivre, les deux hautes parties. contractantes s'engagent à ne reprendre les hostilités qu'après s'en être réciproquement prévenues dix jours d'avance.

VI. La présente suspension d'arines sera ratifiée par les deux hautes puissances contractantes, et l'échange des ratifications aura lieu à Graudentz, au plus tard le 21 du présent mois.

En foi de quoi, les plénipotentiaires soussignés out signé le présent, et y ont apposé leurs sceaux respectifs.

Fait à Charlottenbourg, ce 16 novembre 1806.

Signés DUROC, LUCCHESINI, ZASTROW.

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La Banque de France a réduit à cinq pour cent l'an, le taux de l'escompte, qui étoit précédemment à six pour cent; les directeurs du Comptoir Commercial ont l'honneur de prévenir MM. les actionnaires, que le taux de l'escompte du Comptoir est également réduit de un pour cent l'an à compter du lundi 24 novembre 1806

Les directeurs du Comptoir Commercial,
JACQUEMART et fils, et DOULCET-D'EGLIGNY.

FONDS PUBLICS. DU MOIS DE

NOVEMBRE.

DU SAMEDI 22. — -C p. olo c. J. du 22 sept. 1086, 71f 50c 758 72f
10c. 5oc 3oc oof ooc cof. oof. 10c ooc oof ooc ooc
Idem. Jouiss. du 22 mars 1807 69f. ooc ooc ooc ooc
Act. de la Banque de Fr. 1227f. 5ɔc oɔof oooof aoc.

DU LUNDI 24. C pour 0/0 c. J. du 22 sept. 1806. 72f 25c 30c 72f. 3oc. 20c 30c 5oc 75c 6oc. 73f ooc ooc ooc ooc.

Idem. Jouiss. du 22 mars 1807. 69f. 50c occ. ooc. ooc

Act. de la Banque de Fr. 1212f 50c 1217f. 50c. 1220f 0000f.

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DU MARDI 25. C p. oo c. J. du 22 sept. 1806, 74f 73f. Soc. 8%¢ 73f 90c 74f3f Soc. 74f 73f80c. 74f. 73f 85c 90c 74f 75f 90c Idem. Jouiss. du 22 mars 1807 71f. oof. ooc ooc ooc ooc. Act. de la Banque de Fr. 1225f 0000f 008 0000f. ooc oooof coc. DU MERCREDI 25. C p. oo c. J. du 22 sept. 1806, 73f. 50c 73f 7af goc. 73f ooc ooc ooc. ooc ooc ooc. ooc. ooc o.f.

Idem. Jouiss. du 22 mars 1807. 7of 50c. 7of. ooc ooc ooc 03C

Act. de la Banque de Fr. 1215f 1212f 50c 1207 50c 000vf

DU JEUDI 27.-C p. 0/0 c. J. du 22 sept. 1806, 72f Goc 50c 70c 7ic 60c 50c 55c 70c Suc 75c of oof ooc ooc occ ooc of c ooc ooc ooc voc ooc voc Idem. Jouiss. du 22 mars 1807. 69f 6oc oof. ooc ooc ooc oof ooc

Act. de la Banque de Fr. oooof. 000cf 000of o c. oooof

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Cp. 0/0 c. J. du 22 sept. 1806, 72f71f900 7af

7 f 90c. 71f goc $50 çoc oof ooc oef

Idem. Jouiss. du 22 mars 1807. 68f goc oof. ooc ooc coc
Act. de la Banque de Fr. 12c5f ooc cooca 00.000of. 0000f 008

(SAMEDI 6 DÉCEMBRE 1806.)

DE

-5. cen

MERCURE

DE FRANCE

POÉSIE.

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ÉPITRE A M. **

OCHAMP, disoit Horace & paisible retraite !

>> Quand pourrai-je te voir? Quand pourrai-je en ton sein? >> Loin de Rome, oublier enfin

» Les jours trop agités d'une vie inquiète ? »
Tibulle s'écrioit, avec un doux chagrin :

Pour habiter la ville il faut un 'cœur d'airain!
Comme eux, amant de la nature,

Dans un champêtre asile, entre Flore et Zéphyr,
Cher ami, je la goûte et plus libre et plus pure;
Mon ame avec les fleurs y vient s'épanouir.
Ce rapide moment qu'on appelle la vie

Est si prompt à s'évanouir !

C'est presque le fixer que d'en savoir jouir..
Mais, jouissons du moins sans irriter l'envië;:
Toujours l'éclat nuit au plaisir.
Dans un sage et riant loisir

Couronner son printemps des roses de Cythère,
Unir, à l'ombre du mystère,

La décence et la volupté;

Sain d'esprit et de corps, penser en liberté;
Quelquefois, d'une main légère,

Badiner sur un luth par les Graces monté;

G g

Chérir les arts sans vain système;

Donner à la nature et son cœur et ses yeux;
Raisonner moins pour sentir mieux;

Jouir sans abuser; ne vouloir rien d'extrême;
Être utile aux humains, mais sans régner sur eux;
Voir peu les rois, être roi de soi-même;
Nuls flatteurs, des amis, cœurs vrais et généreux,
Que notre bonheur rend heureux;

Aimer, vivre sans cesse auprès de ce qu'on aime;
Trouver dans sa Délie amour, grace, candeur:
Ami, j'en appell à ton cœur,

N'est-ce point là le bien suprême ?

Par M. LE BRUN, de l'Institut.

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Ah! viens écarter les pavots

Qui couvrent sa paisible cooche;

Viens effleurer son sein, l'arracher au repos,
Et que ton doux baiser s'imprime sur sa bouche!

A son réveil dis-lui tout bas

Qu' 'avant le lever de l'aurore

J'ai dit aux fleurs son nom, qu'elles n'ignoroient pas;
Je l'ai dit à l'écho qui le redit encore.

Hyacinthe GASTON.

LE LIÈVRE, LA TAUPE ET LE HÉRISSON,

FABLE.

UN lièvre avoit son gîte auprès de la tanière
D'un maussade et vieux hérisson;

Chacun de son côté vivoit à sa manière,
A l'abri du même buisson,

Quand une taupe y vint creuser sa taupinière.
Entre les gens de certaine façon,

Nous savons tous qu'il est d'usage

Que le dernier venu dans tout le voisinage
Promène sa personne, où tout au moins son nom.
En habit de velours, notre taupe au plus vite
Fait donc au lièvre sa visite :

Après la révérence, après maint compliment
(Ceux des bêtes, dit-on, ressemblent fort aux nôtres),
Après avoir parlé de soi très-longuement,

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On parla quelque peu des autres,

Et du voisin conséquemment.

Quel esprit ! dit la taupe; y peut-on rien comprendre ?
» Est-il rien de moins amusant?

» Est-il rien de moins complaisant?
» Savez-vous par quel bout le prendre?

» Il vit toujours triste et caché,

» Une sombre humeur le dévore;

» Il blesse quand il est fâché,

» Et quand il joue il blesse encore;

» Et c'est pourtant chez lui que je cours de ce pas. >>
«Madame, dit le lièvre, assurément badine? »

«Et le bon ton, voisin... » « Et le bon sens, voisine,

» M'assure que vous n'irez pas.

« Plains et fuis, nous dit-il, ces personnes chagrines
» Qu'on ne peut aborder avec sécurité,

» Et qui, même dans la gaieté,

»Ne quittent jamais leurs épines. »

M. ARNAULT.

ENIGME.

A BIEN des gens si je sais plaire,
C'est à bon titre assurément,
Puisque l'utilité jointe à l'amusement
Fut de tout temps mon partage ordinaire.
Il n'est presque point de maison

Où je ne sois du moins pour quelque chose;
Car, à défaut de moi, l'usage et la raison
Veulent qu'on ait un peu de ce qui me compose.
Si quelqu'un n'éprouvoit pour moi que de l'ennui,
Qu'il en convienne sans rien craindre;

On sait qu'il est moins à blâmer qu'à plaindre,
Et chacun dit: tant pis pour lui.

LOGOGRIPHE,

Ja mords les grands quoique petit,
Et cela par pure innocence,
Pour contenter mon appetit,
Mon goût et mon intempérance.

Un instant il faut s'amuser:

Neuf pieds font toute ma structure >
Lecteur, pour les décomposer,
Donne-toi de la tablature.

Je suis des oiseaux un manger;
Une ville de Italie;

Du cheval une maladie;

Un jeu qui n'est point étranger;
Un poisson de mer; un herbage
Dont le vendangeur fait potage;
Un habitant de Canada;
D'ami l'épithète ordinaire.
Ma foi, lecteur, j'en reste lå;

Car rimer n'est point mon affaire.

CHARADE.

Mon premier, cher lecteur, que tu bois volontier,
Devenu mon second, te donne mon entier.

Mots de l'ENIGME, du LOGOGRIPHE et de la CHARADE insérés dans le dernier Numéro.

Le mot de l'Enigme du dernier No. est Souris.

Celui du Logogriphe est Cabriolet.

Celui de la Charade est Cou-rage.

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