L'esclave et le tyran ne t'offrent point d'hommage: Ton culte est la vertu, ta loi l'égalité; Sur l'homme libre et bon, ton œuvre et ton image, Tu souffles l'immortalité. LE. CHANT DU DÉPART, HYMNE DE GUERRE. 1794. LA UN REPRÉSENTANT DU PEUPLE. A Victoire, en chantant, nous ouvre la barrière; La Liberté guide nos pas; Et, du nord au midi, la trompette guerrière Tremblez, ennemis de la France, CHANT DES GUERRIERS. La République, etc. UNE MÈRE DE FAMILLE. De nos yeux maternels ne craignez point les larmes: Loin de nous de lâches douleurs ! Nous devons triompher quand vous prenez les armes; Nous vous avons donné la vie; CHOEUR DES MÈRES DE FAMILLE. La république, etc. DEUX VIEILLARDS. Que le fer paternel arme la main des braves; Consacrez dans le sang des rois et des esclaves Et, rapportant sous la chaumière CHOEUR DES VIEILLARDS. La république, etc. UN ENFANT. De Barra, de Viala, le sort nous fait envie; Ils sont morts, mais ils ont vaincu : OEuvres anciennes. III. 24 Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie; Qui meurt pour le peuple a vécu. CHOEUR DES ENFANS. La république, etc. UNE ÉPOUSE. Partez, vaillans époux, les combats sont vos fêtes; Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes; CHOEUR DES ÉPOUSES. La république, etc. UNE JEUNE FILLE. Et nous, sœurs des héros, nous, qui de l'hyménée Si pour s'unir un jour à notre destinée Qu'ils reviennent dans nos murailles, Beaux de gloire et de liberté, Et que leur sang dans les batailles CHOEUR DES JEUNES FILLES. La république, etc. TROIS GUERRIERS. Sur le fer, devant Dieu, nous jurons à nos pères, A nos représentans, à nos fils, à nos mères, En tous lieux, dans la nuit profonde Les Français donneront au monde CHOEUR GÉNÉRAL. La république nous appelle; |