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No. XX.

Mr. GIBBON to Mr. HOLROYD.

Paris, July 14th, 1777.

THOUGH amusement is my principal object, I do not entirely lose sight of the Decline and Fall, which will derive some advantages from the books that I have either purchased or consulted. You will not be sorry to hear that Mr. D'Anville has undertaken four Maps of Roman Geography of a size and nature suited to the History.*

No. XXI.

M. BUFFON d M. GIBBON.

Ce 25 Oct. 1777.

JE reçois, Monsieur, comme une marque précieuse de votre estime et de votre amitié cet excellent ouvrage que je ne connoissois que par la traduction; je le lirai avec tout l'empressement que me donnent les sentimens que vous m'avez inspiré. J'ai souvent admiré dans la conversation les traits de génie que j'aurai le plaisir de voir dans tout son développement. Recevez mes remercîmens, Monsieur, et les tendres adieux d'un homme qui vous respecte et vous aime autant et plus qu'il ne peut vous l'exprimer.

BUFFON.

No. XXII.

Madame Du DEFFAND d M. GIBBON.

Paris, ce 12 Novembre, 1777.

J'ATTENDOIS que M. Walpole vous eût vu, Monsieur, pour répondre

It is much to be regretted that Mr. D'Anville did not perform this engagement. S. à votre

VOL. III.

4 K

à votre très aimable lettre de Calais. J'apprends aujourd'huy par lui que vous avez la goutte, qu'il vous a été rendre visite et que vous avez bien voulu lui parler beaucoup de moi. Il ne me mande point ce que vous lui en avez dit, mais votre bonté naturelle, et votre excessive indulgence ne me laissent aucune inquiétude. Il pourra vous dire à son tour combien je vous regrette; rien ne peut vous remplacer ; je pense sans cesse aux momens agréables que j'ai passés avec vous; jamais je n'ai trouvé personne qui eut une conversation aussi facile, aussi charmante. Je paye bien cher le plaisir qu'elle m'a fait, elle m'a rendue bien plus difficile que je n'étois.

J'ai fort peu vu M. et Mad. Necker dépuis votre départ. J'ai soupé une fois en tiers avec eux et eu une fois Mad. Necker chez moi. Nous avons parlé de M. Gibbon, et de quoi encore? de M. Gibbon, toujours de M. Gibbon. J'ai accablée Mad. de Cambis de reproches et d'injures, elle m'a paru l'être de remords et de regrets. La Comtesse de Boufflers me sçaura très bon gré si je vous parle d'elle; enfin tout ce qui vous connoit, vous estime, vous aime, et désire de vous revoir, et moi plus que personne au monde, je vous prie de le croire.

Le terme de 1779 est bien long, mais cependant j'ose me flatter de le voir arriver je ne renonce point encore au plaisir de vous entendre, et pour me l'assurer j'ai eu recours à l'Abbé de St. Julien; il a visité mes oreilles, il entreprend ma guérison, il ne veux pas que je perde toute espérance; mais cette vertu théologale doit être précédée de celle de la foi, et l'on prétend que celle-ci ne m'est pas familière.

Ne dites point à M. Walpole la crainte que j'ai de devenir sourde; si ce malheur m'arrive, il n'est pas prochain, et je serai encore long tems, à ce que j'espère, en état d'entendre la lecture de vos lettres. Je ne me flatte pas qu'elles soient fréquentes, mais je vous prie de répondre à celle-ci et de m'apprendre des nouvelles de votre goutte; elle a grand tort de vous attaquer, vous qui sçavez si bien employer tous vos momens; elle ne devroit se placer que sur les desœuvrés.

J'attends avec impatience les deux volumes que me promet M. de Septchênes; j'ai été parfaitement contente du premier, je l'ai été aussi infiniment de votre lettre à Mad. de Cambis. Toutes les louanges que vous lui donnez sont vraies et d'un discernement exquis; c'est à vous, Monsieur, à qui il appartient de peindre.

No.

No. XXIII.

EDWARD GIBBON, Esq. to the Rev. Dr. CHELSUM.

Bentinck-street, Feb. 20th, 1778.

SIR, THE officious readiness of offering any printed criticism to the notice of a stranger, who is himself the object of it, must be received either as a compliment or an insult. When Dr. Watson, the Divinity Professor of Cambridge, was so obliging as to send me his candid and ingenious apology, I thought it incumbent on me to acknowledge his politeness, and, with suitable expressions of regard, to solicit the pleasure of his acquaintance. A different mode of controversy calls for a different behaviour; and I should deem myself wanting in a just sense of my own honour, if I did not immediately return into the hands of Mr. Batt your most extraordinary present of a book, of which almost every page is stained with the epithets, I shall take leave to say the undeserved epithets, of ungenerous, unmanly, indecent, illiberal, partial, and in which your adversary is repeatedly charged with being deficient in common candour; with studiously concealing the truth, violating the faith of history, &c. This consideration will not however prevent me from procuring a copy of your Remarks, with the intention of correcting any involuntary mistakes, (and I cannot be conscious of any other,) which in so large a subject your industry, or that of your colleagues, may very possibly have observed. But I must not suffer myself to be diverted from the prosecution of an important work, by the invidious task of controversy and recrimination. Whatever faults in your performance I might fairly impute to want of attention, or excess of zeal, be assured, Sir, that they shall sleep in peace; and you may safely inform your readers, that Suidas was a heathen four centuries after the heathenism of the Greeks had ceased to exist in the world.

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No. XXIV.

The Rev. Dr. CHELSUM to EDWARD GIBBON, Esq.

Oxford, March 6th, 1778.

SIR, PERMIT me to assure you, with the utmost sincerity, that no insult, such as, I collect from your letter, you attribute to me, was ever intended by me.

I had reason to think, from several circumstances, that my not having sent my Remarks to you in their first form, had been considered by you as a want of attention, and I was very ready to pay what others gave me reason to expect, would be received as a mark of civility. I do not mean here to refer to Mr. Batt.

My determination was the result of a deference to the opinions of others; and it arose in no degree from an "officious readiness," to which you attribute it. I may be accused of an error in judgment, but I cannot justly be accused of any greater offence.

Concerned as I am at my mistake, I am most of all concerned that so esteemed a friend as Mr. Batt should have been employed in a very unpleasant mediation between us.

As it is the sole object of this letter to give you every possible assurance of my having intended a compliment in what has unfortunately been received as an insult, I should have concluded here, but that I am anxious to do myself the justice of pointing out to you, that you have unwarily imputed to me one expression (as I apprehend) wholly without foundation.

On the most diligent recollection I cannot remember that I have any where said (and I am sure I never intended to say). that you have .. studiously" concealed the truth.

I am, Sir,

Your obedient humble servant,

J. CHELSUM.

No.

No. XXV.

Mad. la Comtesse DE GENLIS à M. GIBBON.

De Paris, ce 15 Octobre, 1779.

Je trouve une occasion sûre, pour l'Angleterre, et je ne puis me refuser, Monsieur, au plaisir de me rappeller à votre souvenir, et de vous envoyer un ouvrage qui a réussi ici au delà de toutes mes espérances, et sans doute de son mérite. Je l'ai fait imprimer pour le vendre au profit de trois malheureux militaires, tous trois frères, et qu'un procès a réduit dans l'état le plus déplorable; et le bonheur de leur être utile me fait bien mieux jouir du succès de cet ouvrage que la vanité assez ordinaire à un auteur. Ce 1er vol. sera suivi de trois autres qui paroîtront dans trois semaines; le 2a encore pour les jeunes personnes, le 3eme pour l'éducation des hommes, et le 4eme pour les énfans des négocians, artisans et marchands, classe jusqu'ici injustement oubliée par tous ceux qui ont écrit sur l'education. Je suis bien fâchée de ne pouvoir vous envoyer les autres volumes, d'autant mieux que vous y auriez vu un éloge de la bienfaisance et de la générosité des Anglois, qui naissoit naturellement du récit d'une histoire que j'ai vu arriver à Spa, et qui étoit véritablement bien intéressante. J'ai déjà eu l'honneur de vous écrire, Monsieur, il y a un an, et une très longue lettre, dans laquelle je vous remerciois de la bonté que vous aviez eue de vous charger de m'arrêter un logement à Londres, et je vous annonçois que le malheur des tems me privoit du plaisir de voir un païs que j'ai toujours si ardemment désiré connoître. Je m'en suis dédommagé en quelque sorte en faisant connoissance avec une partie des grands hommes qui ont illustré l'Angleterre. Je sais enfin parfaitement l'anglois, et pour vous en donner l'idée je lis Shakespear avec la plus grande facilité; mais mon poëte favori c'est Milton, et je l'aime au point que je sais une très considérable partie de son admirable Paradis Perdu, par cœur. Je sais aussi beaucoup de vers de Pope; je crois que je vous ferois rire si vous me les entendiez déclamer, cependant les Anglois m'entendent, et c'est tout ce que je veux. J'étois même bien tentée de vous écrire en anglois, mais j'ai pensé que vous me trouveriez trop de présomption, et c'est bien assez d'avoir celle

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