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peace, or at least of negociation, which seems to be opening upon

us.

I find it generally understood that the principal conduct of this important event will be entrusted to a minister whose eminent abilities have been long tried and distinguished. But a scene of business so various and extensive must afford several collateral and subordinate lines of negociation. If in any of these I should be thought qualified for public trust, I am ready to devote my time and my best industry to the service of my country, and shall think myself happy if I can discharge, in any degree, my debt of gratitude to His Majesty's Go

vernment.

Your Lordship's experience of mankind has undoubtedly taught you to distrust and dislike ostentatious professions; yet I may affirm with the confidence of truth that if I consulted only my private interest and inclination, I should not be lightly tempted to interrupt the tranquillity and leisure, which I now enjoy, and in which I am never busy, and never idle.

The grateful recollection of your Lordship's indulgence on a former occasion has strongly solicited me to make this offer of my services. I should deem it no vulgar honour if they could ever deserve the approbation of a wise and intrepid statesman, who, in a divided country, has commanded the esteem and applause of the most hostile parties. I am, with great respect, my Lord, &c.

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I SHALL certainly avail myself of your permission not to tender your services to the Minister, but whenever an occasion sufficiently considerable shall offer to suggest a name which possesses so many titles to the public confidence. And in that strange and distant scene (of foreign

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reign politics) it is almost the only suggestion I can make with perfect confidence.

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QUOIQUE je doive craindre, Monsieur, que vous ne m'ayez absolument oubliée, je ne puis refuser à mon frère une lettre pour une personne si justement célèbre; il a le plus grand désir de faire connoissance avec vous, Monsieur. Il sait que j'ai eu l'avantage de vous voir dans le court espace de tems que vous avez passé à Paris il y a sept ou huit ans. J'ai eu l'honneur depuis de vous écrire deux fois et de vous envoyer Le Théâtre d'Education. Je n'ai point reçu de réponse, ainsi je trouve moi même qu'il y a bien de la présomption à vous importuner encore par une nouvelle lettre, mais j'ai saisi avec plus d'empressement que de confiance une occasion de me rappeller à votre souvenir et de vous renouveller l'assurance des sentimens qu'il est impossible de ne pas vous conserver quand on a eu l'avantage de vous connoître de le plaisir de lire vos ouvrages. J'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et très obéissante Servante,

DUEREST, Comtesse de GENLIS.

No. XXXII.

MY LORD,

EDWARD GIBBON, Esq. to *

I AM ignorant (as I ought to be) of the present state of our negociations of peace; I am likewise ignorant how far I may appear qualified to co-operate in this important and salutary work. If, from any advantages of language or local connections, your lordship should think

that

that my services might be usefully employed, particularly in any future intercourse with the Court of France, permit me to say, that my love of ease and literary leisure shall never stand in competition with the obligations of duty and gratitude which I owe to his Majesty's govern

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THIS is not literally but not far from it, the first time since I have attempted to write; when you did me the favour to call, I was less able to speak. My disorder, which, in substance, I believe, was gout, assumed so different a form that it misled my medical friends; and in the puzzle I have suffered more, and been more seriously in danger than I ever was. At present I recover sensibly, but very slowly; and I am to try about the middle of the week, a very slow journey to Buxton.

Your letter was a real addition to my complaints at the time I received it, and I cannot yet bring myself to look at it with a healthy eye. Many selfish considerations mingle themselves with my judgment upon it, and, no doubt, bias my opinion. I extremely regret the loss of your society, which in a more settled state than the late times have afforded, I hoped to have enjoyed more frequently. I am confident that not only Lord North, but some other friends of yours, who, if any thing is permanent, would have found their consequence increase, never would have lost sight of your object. Absence delays and slackens the most active pursuits of one's friends, and though some of us will miss you too often to forget, we shall want to conjure you back again to remind others.

I shall beg the favour of Lord Sheffield to do nothing about your scat without apprizing me. My state of health drives me as fast as I

can

can to Buxton, and the moment I feel myself re-established, a thousand cares will bring me back to London. I do not propose to be gone above a month, and I trust you will not have taken your departure before the 10th of next month, when I hope to see you.

I ever am, my dear Sir,
Your's most sincerely,

LOUGHBOROUGH.

No. XXXIV.

M. GIBBON à Madame de SEVERY.

Lausanne, le 19 Octobre, 1784.

Je vous remercie mille fois, Madame, de votre obligeant souvenir, et de l'intérêt que vous voulez bien conserver pour notre voyage, auquel, hélas! il faudra renoncer dans ce moment. En général le climat de Lausanne a été aussi favorable à ma santé que sa société l'a été à mon cœur et à mon esprit. Cependant la goutte, mon ancien tyran, ne me permet pas d'oublier que j'ai été son esclave. Sans se montrer à découvert elle voltige autour de moi et me fait éprouver des ressentimens, des soupçons et surtout la crainte de me trouver arrêté sous son joug de fer, éloigné de ma maison et dans un mauvais cabaret de Genève. Je vous permets de soupçonner que l'amour de mon cabinet et d'une vie sédentaire ont influé sur ma résolution, pourvu que vous me rendiez la justice de croire que ce motif seul n'auroit point resisté à l'envie de vous accompagner et de cultiver une liaison qui me sera toujours chère et précieuse. Dès mon arrivée à Lausanne j'ai vivement senti vos bontés et celles de Monsieur de Severy, et j'aspire à mériter l'honneur de votre amitié. La dissipation de la ville, quoiqu'un peu affoiblie par les vendanges, va toujours son train; l'on joue, l'on soupe, et l'on attend avec impatience le retour des campagnards que le froid chassera bientôt de leurs bois et de leurs champs, pendant que ce même froid disperse les colonies angloises, qui vont avec les hirondelles et les gruës chercher vers le midi un climat plus doux. Hier nous suivimes à la cité le convoi funèbre de Monsieur le Banneret de Saussure; la république est divisée, la politique a

travaillé,

travaillé, dans cet instant le sénat s'assemble pour lui donner un successeur. J'ai l'honneur d'être avec un parfait dévouement, Madame, votre très humble et très obéissant serviteur.

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Sheffield-Place, ce 1 Septembre, 1787.

NOTRE ami Deyverdun vous aura déjà communiqué, Madame, les premières nouvelles de mon voyage, et de mon arrivée. En quittant Lausanne j'éprouvois les sentimens d'un homme qui s'arrache à sa patrie. Depuis quatre ans j'y goutois les douceurs d'une vie tranquille et sédentaire le bruit, le mouvement, les fatigues du voyage m'effrayoient d'avance; j'étois content et heureux dans ma petite enceinte, et en franchissant les premières montagnes je voyois avec une sorte de surprise et d'épouvante le monde qui s'agrandissoit devant moi. Ces craintes puériles étoient fortifiées par des regrets plus dignes d'un homme raisonnable. Je perdois de vue cette position unique sur la terre, ce lac, ces montagnes, ces riants côteaux; ce tableau charmant qui paroît toujours nouveau aux yeux mêmes accoutumés dès leur enfance à le voir. Je laissois ma bibliothèque, la terrasse, mon berceau, une maison riante et tous ces petits objets de commodité journalière que l'habitude nous rend si nécessaires, et dont l'absence nous fait à tous momens sentir la privation. Sur tous les pays de l'Europe, j'avois choisi pour ma retraite, le Pays de Vaud, et jamais je ne me suis repenti un seul instant de ce choix.

La tranquillité du gouvernement, qui vaut mieux peut-être que notre liberté orageuse, un peuple aimable, une société douce et facile, la politesse réunie avec la simplicité des mœurs, voilà les objets que j'ai cherchés à Lausanne, que j'y ai trouvés, et que j'aurois difficilement, trouvés ailleurs. Je comptois avec raison sur un ami de trente ans qui ne me laisse rien à désirer, qu'une santé mieux affermie, et parmi une foule de connoissances agréables, je me flatte d'avoir acquis, et je ne

crains

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