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En vente chez DUMONT, à l'Institut.

PSYCHOLOGIE D'ARISTOTE. Opuscules (Parva naturalia. De la sensation et des choses sensibles. De la mémoire et de la réminiscence. - Du sommeil et de la veille. -Des rêves.... divination dans le sommeil. - Du principe général du mouvement dans les animaux. De la longévité et de la brièveté de la vie. - De la jeunesse et de la vieillesse, de la vie et de la mort. De la respiration. - Traduits en français pour la première fois, et accompagnés de notes perpétuelles par J. Barthélemy Saint-Hilaire, membre de I'lastitut et professeur de philosophie grecque et latine au collège royal de France. Paris, 1847. 1 vol. in 8°. Prix. .... 8-00

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Maison de commission et Libr. Isidore PESRON, Rue des Mathurins, 18, près le Musée Cluny

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AUTOGRAPHIE DES DEMOISELLES

Contenant soixante-quatorze écritures diverses. CORRESPONDANCE ENTRE DEUX JEUNES PERSONNES Sur le perfectionnement du cœur et de l'esprit,

1 vol. in 8o,

Imitée de l'anglais de Mistress Chapone

Par M J. KRUG, Institutrice.

cartonné....

Le même ouvrage en 5 cahiers. Prix de chaque.

SOUS PRESSE :

AUTOGRAPHIE DES GARÇONS.

150

10-35

A VENDRE par adjudication, en vertu d'autorisation du juge-commissaire, en l'étude et par le ministère de Me Planchat, notaire à Paris, boulevard Saint-Denis, n° 8, le lundi 19 juillet 1847, 11 heures du matin, une IMPRIMERIE TYPOGRAPHIQUE exploitée à Paris, rue des Boucheries-Saint-Germain, L° 38, composée: 1° des presses, caractères, machines, clichés, ustensiles et objets de toute nature en dépendant; 2o du droit au bail verbal des lieux où elle s'exploite; 3° et du droit de se présenter pour obtenir un brevet d'imprimeur typographe, au moyen de la démission que donnera le titulaire actuel. Mise à prix: 22,000 fr. S'adresser, pour avoir des renseignemens : 1° & M. Claverie, rue du Marché-Saint-Honoré, 21; 2° à M. Giroudot, boulevard Saint-Jacques, 14; 3° et audit Me Planchat, dépositaire du cahier d'enchères.

UN JEUNE HOMME, Hollandais, âgé de 30 ans, occupé depuis douze ans dans une librairie française en Hollande, désirerait trouver une condition, pour le bureau ou les voyages, soit à Paris, soit dans une autre ville principale de la France, vers le 1er janvier 1848. S'adresser, sous l'initiale B., chez M. L. Labbé, libraire, rue SaintAndré-des-Arts, 51, à Paris. (Affranchir.)

Supplément au Feuilleton du samed! 10 juillet 1837.

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NOUVELLES PUBLICATIONS

DE LA MAISON FIRMIN DIDOT FRÈRES, Mois de juin 1847.

BIBLIOTHÈQUE DES AUTEURS GRECS, avec la traduction latine et les index. Tome XXVII, grand in-8° jésus. Contenant :

FLAVII JOSEPHI OPERA. Græce et latine. Recognovit Guillelmus Dindorfius. Volumen secundum, Accedunt eclogæ e photianæ quæ pertinent ad historiam Judæorum. 1 volume gr. in-8° jésus. Prix. 15-00 EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE L'ALGÉRIE pendant les années 1840, 1841, 1842, publiée par ordre du gouvernement. Beaux-Arts, Architecture, Sculpture, Inscriptions et Vues. M. Amable Ravoisié. 7° livraison, grand in-folio demi- colombier. Prix de la livraison. 16-00

Par

DESCRIPTION DE L'ASIE-MINEURE par M. Charles Texier. (Ouvrage ordonné par le gouvernement. ) 47a livraison, petit in-fol. Prix de la livraison..

20-00

HISTOIRE DES SOUVERAINS PONTIFES ROMAINS, par M. le chevalier Artaud de Montor. Tome 5°, in-8°. Prix du volume.. 6-00 L'ouvrage entier aura 8 vol. Il paraît régulièrement un vol, par mois. TRAITÉ DE CHIMIE, par J. J. Berzélius, seconde édition française, traduite avec l'assentiment de l'auteur par MM. Hoefer et Esslinger. 11. livraison in-8°. Prix de la livraison.

2-75

La 12 livraison, qui complétera le tome 4o, paraîtra fin juillet. ENCYCLOPÉDIE MODERNE, Dictionnaire abrégé des sciences, des arts, de l'industrie et du commerce. Ouvrage orné de 350 gravures. Livraisons 93 à 106, in-8°. Prix de chaque livraison.

0-30

Les 8 premiers vol, sont complets. Prix de chaque vol. avec les planches, 3 fr. 60 c. L'ouvrage entier formera 25 volumes, et paraîtra complet dans l'espace de trois années.

BIBLIOTHÈQUE DES MÉMOIRES, publiée par M. Fs. Barrière. Format grand in-18, à 3 fr. le vol. Tomes VII-VIII-IX, contenant : T. VII. MÉMOIres de Weber, frère de lait de Marie-Antoinette, reine de France, avec avant-propos et notes de M. Fs. Barrière. 1 vol. in-18. Prix...

3-00 T. VIII. MÉMOIRES PARTICULIERS DE Mme ROLAND, suivis des notices historiques sur la révolution, du portrait et des anecdotes, et des derniers écrits et des dernières pensées de la même, avec avant-propos et notes de M. Fs. Barrière. 1 vol. in-18. Prix.

3-00 T. IX. MÉMOIRES DE CLÉRY, de M. le duc de Montpensier, de Riouffe, avec avant-propos et notes de M. Fs. Barrière. 1 vol. in-18. . 3-00 MONUMENS ANCIENS ET MODERNES, publiés sous la direction de M. J. Gailhabaud. Livrais. 119 à 122, gr. in-4o. Prix de chaque livraison.

1-50

BOISTE. Dictionnaire universel de la langue française, avec le latin et les étymologies, les termes propres aux sciences, arts, manufactures, etc., etc. 12° édition, publiée en 70 livraisons in-4° à 50 c. En vente livraisons 23-240.

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L'UNIVERS PITTORESQUE, ou Histoire et description de tous les peuples, publié par livraisons à 20 c. Livrais. 1433 à 1438, contenant : GUINÉE, par M. Amédée Tardieu, feuilles 15-16, texte. SYRIE MODERNE, par M. Jules A. David, feuilles 11-12, texte et planches. POSSESSIONS ANGLAISES de l'Amérique du Nord, par M. Fr. Lacroix, feuilles 9-10, texte. LA GRÈCE depuis la conquête romaine jusqu'à nos jours, par W. Brunet de Presle, feuille 4, texte et planche. EGYPTE MODERNE, 3 partie, feuille 2, texte et planche.

NOUVELLE REVUE ENCYCLOPÉDIQUE, publiée par Firmin Didot frères. Deuxième année. No 5. Mai 1847.

DELARUE, Libraire à Paris.

EN VENTE :

MANUEL THÉORIQUE ET PRATIQUE

DU JARDINIER

Par PIROLLE

Revu et augmenté par MM. NOISETTE et BOITARD. Gros volume in-12, avec un grand nombre de figures, beau papier, caractères neufs, jolie couverture, 5 fr.; et net..

3-00

ACADÉMIE DES JEUX, par Richard. 1 beau volume in-18, contenant 21 jeux; net.

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0-60

LE GRAND ORACLE DES DAMES. In-12, fig., beau papier, couverture imprimée.

...

LA CUISINIÈRE, par Mile Catherine. Ia-12.

0-40 1-23

AVIS.

Paris, le 10 juillet 1847.

MM. Firmin Didot frères ont l'honneur d'informer leurs correspondans de Paris, des départemens et de l'étranger, qu'à partir de ce jour ils ne donneront de 13° exemplaire gratis que lorsqu'on prendra 12 exemplaires du même ouvrage en une seule fois.

Un jeune homme de 28 ans, employé dans la librairie depuis plus de douze années, désirerait trouver une place, soit pour la commission ou les écritures.

Il donnerait de bons répondans.
S'adresser au Bureau du Journal.

On demande de suite :

1. Un garçon de magasin connaissant la librairie, et sachant frotter et faire les lampes.

2o Un garçon de bureau, ayant déjà été employé dans une administration de journal au triage des bandes d'adresses.

On exige des répondans à Paris. S'adresser à la Librairie rue Vivienne, n° 18.

On demande un bon garçon de magasin qui sache lire et écrire, faire les ballots, les paquets, et porter les crochets.

S'adresser chez J. Techener, place du Louvre, 12.

VARIÉTÉS.

SUR L'INVENTIOn de l'imprimERIE EN CHINE.

M. Julien a communiqué, ces jours derniers, à l'Académie des sciences quelques recherches sur l'invention de l'imprimerie en Chine. Suivant Klaproth, l'imprimerie, originaire de la Chine, aurait pu être connue en Europe environ 150 ans avant qu'elle n'y fut découverte, si les Européens avaient pu lire et étudier les historiens persans qui racontaient dans leurs livres la célèbre invention chinoise. M. S. Julien va plus loin. It prouve que l'impri

merie existait déjà en Chine vers la fin du 5° siècle; l'Europe aurait donc pu en avoir connaissance si elle eût été, à cette époque reculée, en relation avec le Céleste-Empire. Grâce à ce procédé, quelque imparfait qu'il fût dans l'origine, il eût été possible de reproduire à peu de frais, en nombre immense, les chefs-d'oeuvre de l'antiquité grecque et romaine, et d'en préserver un grand nombre d'une perte aujourd'hui irréparable.

L'usage de la gravure sur bois pour les textes et les dessins en Chine remonte à l'an 580 de Jésus-Christ. Elle arrive à sa plus grande perfection et a son plus grand développement au 13° siècle.

C'est entre les années 1041 et 1048 de notre ère que l'impression en types mobiles fut découverte par un forgeron. Cet homme ingénieux se servait pour ses caractères d'une pâte de terre cuite. Après sa mort, on revint aux planches de bois gravées. Ce retour naturel à l'ancien mode d'imprimer tenait surtout à la nature de la langue chinoise. Dépourvue d'un alphabet formé d'un petit nombre de signes avec lequel on pût composer toutes sortes de livres, la langue chinoise mettait l'imprimeur dans la nécessité de graver plusieurs fois autant de types qu'il y a de mots différens, et d'avoir, suivant la division des sons en 106 classes, 106 casiers différens, renfermant chacun un nombre énorme de types plusieurs fois répétés, dont le maniement devait exiger un tems considérable. Depuis cette époque jusqu'à nos jours, les imprimeurs chinois ont continué, en général, à imprimer avec des planches en bois ou avec des planches stéréotypées de cuivre gravées en relief.

Mais sous le règne de l'empereur Khang-hi, en 1662, des missionnaires européens qui jouissaient d'un grand crédit auprès de ce monarque, le décidèrent à faire graver 250 mille types mobiles en cuivre qui servirent à imprimer une collection d'ouvrages anciens et modernes qui forme six mille võlumes in-8°, et dont la Bibliothèque royale de Paris possède plusieurs parties considérables, telles que l'histoire de la musique, l'histoire de la langue chinoise et des caractères de l'écriture dans les différens siècles, et l'histoire des peoples étrangers connus des Chinois. Cette édition peut rivaliser pour l'élégance des formes et la beauté de l'impression avec les plus beaux ouvrages publies europe.

exista ans le palais impérial de Pékin un édifice appelé Wowing-Tien, puis 1776, l'on imprime chaque année un grand nombre d'ouvrages avec des pes mobiles obtenus, comme en Europe, à l'aide de poinçons graet de atrices. Seulement les poinçons chinois sont en bois dur et d'un gran ce qui coûte pour chaque type de 5 à 10 centimes. On se sert de

Icons pour frapper des matrices dans une sorte de pâte de porcelaine

qu'on fait cuir au four et où l'on fond les caractères d'imprimerie, composés d'un alliage de plomb, de zinc et quelquefois d'argent.

Dans ces derniers tems l'imprimerie en types mobiles a fait des progrès sensibles en Chine, et l'on finira peut-être, dans un avenir prochain, par renoncer à l'usage des planches de bois gravées. Les éditions qui proviennent des presses impériales sont d'une admirable beauté, elles ont reçu de l'empereur le nom élégant de perles assemblées. pú needs of our faLEANDE

Chronique judiciaire.

TRIBUNAL CIVIL DE LA SEINE (4o CHAMBRE).
Présidence de M. Perrot.
Audience du 26 juin.

LA Grammaire française.

M Taillandier, avocat de M. Chapsal, a exposé ainsi les faits : M. Chapsal a publié, en collaboration avec M. Noël, plusieurs ouvrages de grammaire qui différaient complétement, par leur plan et leur système, de tous ceux publiés jusqu'alors. Ces ouvrages ont obtenu, un succès presque sans exemple dans les annales de l'instruction

publique. Il s'en est vendu, depuis vingt ans, plusieurs millions d'exemplaires, et ils ont eu l'honneur de la traduction dans la plupart des langues de l'Europe.

Plusieurs années après la publication de ses deux Grammaires françaises, M. Chapsal pensa qu'il serait utile d'y ajouter trois nouveaux volumes: deux d'exercices de grammaire et un de corrigés. Ces ouvrags, composés par M. Chapsal, etaient prêts à être publiés; il ne s'agissait plus que o'y mettre la dernière main, lor-que des circonstances particulières forcèrent l'auteur à entreprendre un voyage qui devait être d'assez longue durée. Comme il ne voulait pas cependant retarder l'impression de ses nouveaux ouvrages, il s'adressa à M. Poitevin, alors professeur de grammaire, qu'il jugeait propre à le remplacer pour les soins à donner à l'impression et pour la correction des épreuves, et il fit avec ce dernier un traité par lequel M. Poitevin s' ngageait à diriger l'impression des quatre ouvrages, à en corriger les épreuves, à les revoir avec tout le soio que M. Chapsal y appor erait lui-même. Il était dit en outre : « Bien que M. Chapsal abandoune à M. Poitevin la moitié des quatre ouvrages dont il s'agit, il est bien reconnu et formellement exprimé que M. Poitevin n'a pas été le collaborateur de M. Chapsal, et qu'il ne pourra jamais en prendre le titre. MM. Chapsal et Poitevin s'interdisent la faculté de faire aucun ouvrage qui puisse créer une concurrence aux livres qui font l'objet du présent traité. »

Ce traité, rigoureusement exécuté par M. Chapsal, fut violé par M. Poitevio, qui, dans les derniers mois de 1845, publia cinq nouveaux ouvrages de grammaire faisant concurrence a ceux de M. Chaps 1. Seulement, comme dans son amour-propre d'auteur M. Poitevin n'hésitait pas à considérer ses élucubrations gramma icales comme bien supérieures à celles de M. Chapsal, et comme il ne doutait pas que leur publication ne dût faire considérer les travaux de M. Chapsal comme arriérés, et bons tout au plus pour servir à l'education des Limousins ou des Bis-Bretons, il eut le soin, pour ne pas se causer à lui-même un trop grave préjudice en empêchant la vente d'ouvrages dont il était co-propriétaire, de vendre à un tiers, pour 3.500 fr., sa moitié de propriété, qui fut rachetée peu de tems après par M. Chapsal, au prix de 16.219 fr.

Or, ce sont ces cinq ouvrages nouveaux, publiés par suite d'une infraction au traité du 1er juillet 1841, dont M. Chapsal demande qu'il soit fait interdiction à M. Poitevin de publier des éditions nouvelles, tout en lui accordant toutefois un an pour l'épuisement des éditions actuellement en cours de vente.

Après cet exposé des faite, l'avocat discute ces conclusions.

Me Rodrigues, avocat de M. Poitevin, a combattu la demande.

Il soutient que la clause du trai é ne s'appliquait, dans l'esprit des parties contrac antes, qu'à l'interdiction de publier des exercices sur la Grammaire Chapsal elle-même, comme en publient plusieurs libraires de province. M. Poitevin n'a jamais cru s'interdire par là le droit de complé er son Cours théorique et pratique de la langue française, auquel il a consacre plusieurs années de sa vie.

Le Tribunal, con-idérant que les cinq ouvrages indiqués par M. Chapsal, par leur objet, leur contenu, leur format et leur prix, font concurrence à ceux énoncés au traité du 1er juillet 1841; que M. Poitevin l'a reconnu lui-même dans la préface de ces Exercices; fait défense à Poitevin de publier de nouvelles éditions de ces cinq ouvrages; lui accorde un an pour l'épuisement des éditions publiées; le condamne en outre à 300 fr. de dommages-intérêts et aux dépens.

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