Cours de latinité inférieure, ou Extraits latins-français: pour les classes de sixième, de cinquième et de quatrième

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Tournachon-Molin et Seguin, 1817 - 493 ページ
 

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191 ページ - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
189 ページ - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
303 ページ - C'était , lui dit-il , une statue d'une •hauteur énorme et d'un regard effrayant, dont la tête était d'or , la poitrine et les bras d'argent , le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, et les pieds en partie de fer et en partie d'argile.
347 ページ - Moi, Souris ! Des méchants vous ont dit ces nouvelles. Grâce à l'Auteur de l'Univers, Je suis Oiseau : voyez mes ailes : Vive la gent qui fend les airs ! Sa raison plut, et sembla bonne.
183 ページ - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
183 ページ - Cigale ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue, Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau ; Elle alla crier famine Chez la fourmi, sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.
343 ページ - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
185 ページ - Lynx envers nos pareils , et taupes envers nous , Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes : On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
189 ページ - LE CHÊNE ET LE ROSEAU Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
187 ページ - C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi : Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de Roi ; Mais rien ne vient m'interrompre Je mange tout à loisir. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre.

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