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ciers et onze académiciens désignés de toutes tutelles et curatelles et de tout guet et garde, et leur accordent à chacun le committimus, défendant à tous autres qu'à l'Académie de poser modèle ni de tenir école publique, exceptent l'Académie de toutes lettres de maîtrise pour raison du joyeux avènement du mariage du roi, naissance des fils de France. Ces lettres sont conçues en cette forme par le conseil de M. le chancelier, et expédiées avec beaucoup de grâce par M. de La Vrillière.

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Mais M. Molé, garde des sceaux, fait quelques difficultés

de les sceller.

Les scelle pourtant, et même gratis.

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Elles sont registrées au parlement avec une légère modification,

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Et promulguées avec grand apparat dans une assemblée générale de la jonction. Lettres du mois de décembre 1663, portant approbation des nouveaux statuts de l'Académie, confirmation de tous les priviléges, exemptions, honneurs précédemment accordés à l'Académie et des qualités de protecteur et de vice-protecteur déférées à M. le chancelier et à M. Colbert, renouvellement de défenses de tous exercices publics autres que ceux de l'Académie et l'injonction à tous brevetaires du roi de se réunir au corps académique, avec une nouvelle clause révocatoire de leurs lettres et brevets, et règlement sur le sort des élèves, qui, après plusieurs années d'études, seront jugés non admissibles à l'état d'académicien. *1111 Les jurés, à l'instigation de M. Mignard, forment opposition à l'enregistrement de ces lettres envoyées dans les cours.

*113

Démarches de l'Académie pour l'obtenir et difficultés qu'elle rencontre au parlement,

*122

Où enfin l'enregistrement est ordonné, mais avec modifications ou changements,

Expliqués en détail.

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*140

L'enregistrement à la chambre des comptes pur et simple, ainsi que celui de la cour des aides. *139 L'ÉVÊQUE (Le sieur), voyez Bellot et L'Évêque. LIEUTENANT civil. Arrêt du conseil, qui casse une ordonnance de ce juge, laquelle assignoit devant lui plusieurs membres de l'Académie pour y défendre sur les saisies sur eux faites par les jurés de la maîtrise, défend à lui et à tous autres juges de troubler ni inquiéter lesdits académiciens; démarches de M. le chancelier auprès de ce même juge en faveur de l'Académie. *44 LOGEMENTS divers de l'Académie depuis son établissement jusqu'à la grande restauration : 1o appartement d'emprunt proche l'église Saint-Eustache.

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2o Autre qu'elle loue à l'hôtel Clisson, rue des DeuxBoules.

41

3o Autre au second étage d'une grande maison communément appelée Sainte-Catherine.

140

4o Le roi lui en accorde un au collége royal.

166

Les obstacles qu'elle rencontre à s'en mettre en possession l'obligent à s'en détacher.

*1

5o Un logement aux galeries du Louvre par délaissement de M. Sarrazin.

*3

*11

6o Autre non loin de là dans le grand atelier auparavant occupé par Pierre Du Bourg, tapissier haute-lissier. L'Académie s'y ajuste d'abord comme provisoirement. *13 Elle s'y accommode ensuite plus à demeure; détail de ces ajustements.

*14

Est bientôt expulsée de cette demeure par un tour de M. Ratabon.

*55

Il paroft qu'elle a ensuite été loger au Palais-Royal. *56

LUMINAIRE de l'école académique. Fonds faits par le roi pour subvenir entre autres à la dépense requise pour raison de ce luminaire.

M

*88

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MAÎTRES peintres et sculpteurs de la communauté. Plusieurs des plus habiles se détachent de ladite communauté pour se ranger sous l'association académique. Plusieurs autres de ceux qui pensent sainement protestent en bonne forme contre un acte factieux et irrégulier signé par vingt-quatre de leurs confrères. 152 Justice rendue aux maîtres considérés en général. *147 MANSARD (François). Se fait accorder un privilége, lequel lui soumet et à sa discipline tous les graveurs de Pa

ris. 81 L'Académie a le crédit de lui faire retirer ce privilége. 82 MARIAGES de nos rois. L'Académie exceptée des lettres de maîtrise qu'il est d'usage de délivrer à l'occasion de ces mariages. Brevet du 26 décembre 1654. 185 MAUPERCHÉ (Henri). L'un des douze professeurs premiers élus à la restauration de 1655. 188 MAZARIN (Jules), cardinal, premier ministre. Par le conseil de M. le chancelier Seguier, 170 L'Académie défère à Son Eminence la qualité de sou pro

tecteur.

173 Le remercie par une députation des premiers effets de sa protection, et lui présente deux tableaux. 177 MELIAND, procureur général du parlement. Favorable accueil qu'il fait aux députés de l'Académie. 46 MILLOT, l'un des anciens bacheliers de la jurande et des principaux boutefeux de la cabale. Contraint par autorité de justice à se dessaisir de l'expédition de l'arrêt

de l'enregistrement des titres primitifs dé l'Académie, dont il s'étoit emparé furtivement. 155 MIGNARD (Nicolas), autrement dit l'Aîné ou d'Avignon. Nommé l'un des députés de l'Académie pour solliciter au parlement l'enregistrement des titres de la grande restauration de 1663, dont son frère étoit le plus aigre adversaire. *133

MAGNARD (Pierre), pousse les jurés de la maîtrise contre l'Académie.

74 Causes du dépit et de l'animosité qu'il montre contre elle, prises dans le fond de son caractère.

114

Se fait créer prince de l'école de Saint-Luc ou de la maîtrise,

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Et n'oublie rien pour l'élever sur les ruines de l'école académique, en quoi pourtant il échoue. 77 Est recherché lors des approches de la grande restauration par M. Le Brun, et d'une manière très obligeante, pour se réunir à l'Académie.

Après avoir accepté se dédit sèchement,

*101

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*107

Et, plutôt que de se soumettre à l'arrêt du conseil qui lui prescrivoit cette réunion, se range avec les maîtres de la communauté et s'établit leur chef, Et entreprend de déranger encore une fois et de faire tomber l'école académique, mettant en opposition une nouvelle école des maîtres; et, quoique M. Colbert rejette la proposition qu'il lui en avoit faite, il ne laisse pas de porter les maîtres à élever cette école, *108. Et en même temps à former opposition au parlement à l'enregistrement des lettres patentes qui en contiennent une défense expresse, et aux nouveaux statuts. *112 Cherche aussi à s'attirer tous les brevetaires pour les détourner de la réunion avec l'Académie. *115 MODÈLES de l'Académie. L'exercice du modèle regardé comme l'essence et la base des études académiques.

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3

L'Académie prend le parti d'en entretenir deux pour pouvoir poser des groupes et rendre ses études plus solides.

54

Ces modèles quittent l'Académie faute de paie; l'on en reprend un.

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Punition d'un étudiant académique pour indécence et
violence envers le modèle.
Faculté exclusive accordée à l'Académie de tenir école pu-
blique avec exercice du modèle.
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L'Académie, après sa première restauration, se pourvoit
de deux modèles d'une excellente beauté.
Fonds accordés par le roi pour l'entretien des modèles de
l'Académie.

*7

*88 MOLE (Mathieu), garde des sceaux de France. Peu prévenu d'abord en faveur de l'Académie, jusqu'à lui refuser presque cette qualité. Se radoucit sur la manière dont M. Ratabon en défend les droits,

*174 Et scelle, même gratis, les titres de la première restauration. *173 MORCEAU d'expérience, terme équivalent à celui de chefd'œuvre, mais qu'on évite. Ce morceau exigé dans la naissance de l'Académie pour discerner et juger les sujets vraiment académiques. 39 et 83

N

185

NAISSANCE des enfants de nos rois. L'Académie exceptée
de toutes les lettres de maîtrise en usage eu cas pareil ;
brevet du 18 décembre 1654.
NOCART (Jean), peintre. Nommé l'un des députés de l'A-
cadémie pour solliciter au parlement l'enregistrement
des statuts et lettres patentes de 1663.

*133

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