Théatre de Pierre Corneille,: avec des commentaires, &c. &c. &c, 第 8〜9 巻Les frères Cramer, 1764 |
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Adieu affez aime ainſi ALBIN amant amour ANTIOCHUS ARDARIC ARSACE aſſez atendre ATTILA auſſi BÉRÉNICE beſoin C'eſt ceſſe charme choſe ciel Corbulon Corneille couroux crime déja diſcours DOMITIAN Domitie doux eſpoir eſprit eſt Eſt-ce EURIDICE fans flame flate FLAVIAN FLAVIE foufrir frère fuis gloire grace haine HONORIE hymen ILDIONE j'ai j'aime j'en juſqu'à juſqu'au juſques juſte juſtice l'ame l'amour l'empire laiſſe loix longtems Lorſque m'aime m'en madame main Mandane Mérouée n'eſt n'oſe OCTAR ORMÉN ORODE PACORUS PALMIS PAULIN penſée perſonne Phénice PLAUTINE pleurs preſque prince princeſſe puiſſe qu'un quiter raiſon reine reſpect reſte rien rival rois romains Rome s'eſt s'il ſang ſans ſavoir SCENE ſecret ſeigneur ſemble ſénat ſentimens ſera ſes ſes vœux ſeul ſeule ſoins ſoit ſon cœur ſont ſoufrir ſoupirs ſous ſouvenir ſuis ſujet ſur Suréna tems tendreſſe TITE Titus tragédie triſte VALAMIR veux vois vous-même
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165 ページ - Soin de plaire sans art, crainte toujours nouvelle, Beauté, gloire, vertu, je trouve tout- en elle. Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, 545 Et crois toujours la voir pour la première fois.
150 ページ - Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat; Cette pourpre, cet or, que rehaussait sa gloire, Et ces lauriers encor témoins de sa victoire; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards; Ce port majestueux, cette douce présence...
366 ページ - Que tout meure avec moi, Madame ! Que m'importe Qui foule après ma mort la terre qui me porte ? Sentiront-ils percer, par un éclat nouveau, Ces illustres aïeux, la nuit de leur tombeau ? Respireront-ils l'air où les feront revivre Ces neveux qui, peut-être, auront peine à les suivre, Peut-être ne feront que les déshonorer Et n'en auront le sang que pour dégénérer ? Quand nous avons perdu le jour...
203 ページ - D'un amour, qui devait unir tous nos moments, Cette bouche, à mes yeux s'avouant infidèle, M'ordonnât elle-même une absence éternelle. Moi-même j'ai voulu vous entendre en ce lieu. Je n'écoute plus rien, et pour jamais Adieu. Pour jamais ! Ah, Seigneur...
140 ページ - II ne me laissait plus que de tristes adieux. Jugez de ma douleur, moi dont l'ardeur extrême, Je vous l'ai dit cent fois, n'aime en lui que lui-même ; Moi qui, loin des grandeurs dont il est revêtu, Aurais choisi son cœur et cherché sa vertu.
163 ページ - Heureux, et plus heureux que tu ne peux comprendre, Quand je pouvais paraître à ses yeux satisfaits Chargé de mille cœurs conquis par mes bienfaits ! Je lui dois tout, Paulin.
163 ページ - Bérénice me plut. Que ne fait point un cœur Pour plaire à ce qu'il aime , et gagner son vainqueur? Je prodiguai mon sang : tout fit place à mes armes : Je revins triomphant. Mais le sang et les larmes Ne me suffisaient pas pour mériter ses vœux : J'entrepris le bonheur de mille malheureux. On vit de toutes parts mes bontés se répandre ; Heureux , et plus...
225 ページ - L'empire incompatible avec votre hyménée, Me dit qu'après l'éclat et les pas que j'ai faits Je dois vous épouser encor moins que jamais. Oui, madame, et je dois moins encore vous dire Que je suis prêt pour vous d'abandonner l'empire , De vous suivre, et d'aller, trop content de mes fers, Soupirer avec vous au bout de l'univers.
157 ページ - De l'affranchi Pallas nous avons vu le frère, Des fers de Claudius Félix encor flétri, De deux reines, seigneur, devenir le mari ; Et, s'il faut jusqu'au bout que je vous obéisse, Ces deux reines étaient du sang de Bérénice.
168 ページ - Depuis quand croyez-vous que ma grandeur me touche ? Un soupir, un regard, un mot de votre bouche, Voilà l'ambition d'un cœur comme le mien : Voyez-moi plus souvent, et ne me donnez rien.