Oeuvres choisies de Marmontel ...E. Ledoux, 1825 |
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... serait pourtant bien à désirer que lors- qu'un roi vient de signaler son règne par quelque grande institution , par quelque trait de vertu mémorable , les corps les plus distingués de l'état fussent admis à l'en féliciter . Ce privilége ...
... serait pourtant bien à désirer que lors- qu'un roi vient de signaler son règne par quelque grande institution , par quelque trait de vertu mémorable , les corps les plus distingués de l'état fussent admis à l'en féliciter . Ce privilége ...
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... serait d'a- voir raison : c'est de l'esprit qu'on lui demande . Des sophismes bien colorés , des paralogismes hardis et poussés avec véhémence , des antithèses , des hyperboles , des idées fausses , enveloppées dans des phrases ...
... serait d'a- voir raison : c'est de l'esprit qu'on lui demande . Des sophismes bien colorés , des paralogismes hardis et poussés avec véhémence , des antithèses , des hyperboles , des idées fausses , enveloppées dans des phrases ...
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... serait puérile . Il y a dans la prose , comme dans les vers , des mesures qu'on appelle nombres , composées de deux ou trois sons ; il faut éviter que les nom- bres voisins l'un de l'autre s'appuient sur les mêmes finales , comme dans ...
... serait puérile . Il y a dans la prose , comme dans les vers , des mesures qu'on appelle nombres , composées de deux ou trois sons ; il faut éviter que les nom- bres voisins l'un de l'autre s'appuient sur les mêmes finales , comme dans ...
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... un chemin montant , sablonneux , malaisé , ́ Et de tous les côtés au soleil exposé , Six forts chevaux traînaient un coche . L'équipage suait , soufflait , etc. La langue la plus douce serait celle où la syl- DE LITTÉRATURE . 15.
... un chemin montant , sablonneux , malaisé , ́ Et de tous les côtés au soleil exposé , Six forts chevaux traînaient un coche . L'équipage suait , soufflait , etc. La langue la plus douce serait celle où la syl- DE LITTÉRATURE . 15.
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Jean François Marmontel. La langue la plus douce serait celle où la syl- labe d'usage n'aurait jamais qu'une consonne , comme la syllabe physique ; car dans une syl- labe composée de plusieurs consonnes qui sem- blent se presser autour d ...
Jean François Marmontel. La langue la plus douce serait celle où la syl- labe d'usage n'aurait jamais qu'une consonne , comme la syllabe physique ; car dans une syl- labe composée de plusieurs consonnes qui sem- blent se presser autour d ...
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389 ページ - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide! De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes?
342 ページ - Songe , songe , Céphise , à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus , les yeux étincelants , Entrant à la lueur de nos palais brûlants , Sur tous mes frères morts se faisant un passage , Et de sang tout couvert , échauffant le carnage...
558 ページ - Mais je me sens jaloux de tout ce qui te touche, De l'air qui, si souvent, entre et sort par ta bouche; Je crois qu'à ton sujet le soleil fait le jour Avecque des flambeaux et d'envie et d'amour.
410 ページ - L'art plus heureux de séduire les cœurs, De cent plaisirs font un plaisir unique.
309 ページ - Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
558 ページ - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
32 ページ - ... de la France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété...
341 ページ - Et ces lauriers encor témoins de sa victoire ; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards ; Ce port majestueux, cette douce présence. Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
112 ページ - D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux...
141 ページ - Chacun songe en veillant ; il n'est rien de plus doux. Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes.